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Charte du bénévolat : un cadre simple pour accueillir, former et reconnaître vos bénévoles

Une bénévole expérimentée forme une nouvelle bénévole. Image générée par IA

Dans un précédent article, j’avais présenté les quatre chartes utiles dans la vie associative puis avais proposé un focus sur la charte éthique. Poursuivons cette série avec la charte du bénévolat. Cette charte ne se réduit pas à un document administratif : c’est un repère qui aide l’association à accueillir ses bénévoles, à les former pour réussir leurs missions et à reconnaître leur engagement. Bref, un cadre simple qui montre à chaque nouvelle personne qu’elle est attendue, considérée et soutenue. Le bénévolat se distingue du salariat : il repose sur la libre volonté d’agir, sans rémunération ni lien de subordination. C’est précisément parce qu’il échappe au contrat de travail qu’une charte devient utile. Elle permet de donner un cadre clair, d’exprimer des droits et des devoirs réciproques et de reconnaître la valeur de l’engagement. J’en ai fait l’expérience dans l’association où j’étais salariée : lorsque j’ai proposé d’en mettre une en place, l’utilité n’a pas été contestée… mais le format a posé problème. Beaucoup l’ont perçue comme un document de plus, lourd et contraignant. Ce retour m’a appris une chose essentielle : pour qu’une charte soit acceptée et utilisée, elle doit être concise et extrêmement claire. Sommaire Ce que doit contenir une charte efficace En une page, on peut déjà poser des bases solides : rappeler les valeurs de l’association, préciser ce que l’association garantit à ses bénévoles : accueil, clarté des missions, assurance, reconnaissance, ce que les bénévoles apportent en retour : assiduité, respect du projet, esprit d’équipe et définir quelques repères pratiques : lieux, horaires, outils de communication, remboursement de frais éventuel, conditions de début et de fin d’engagement… Ce n’est pas la longueur qui fait la force de la charte mais sa lisibilité et son réalisme. Une charte intégrée au parcours bénévole La charte n’est pas isolée : elle gagne en force quand elle complète d’autres documents simples et utiles : La fiche de mission a pour but de déterminer le rôle, les tâches à accomplir, le temps d’engagement attendu, l’encadrement proposé… C’est le document le plus personnalisé côté association. La convention d’engagement réciproque complètera la charte en définissant le cadre précis de la mission avec le titre de la mission, le cadre de son déroulé (horaires, personne référente). Elle précisera par exemple les règles en matière de confidentialité. La fiche de candidature s’apparente à un CV bénévole, présentant les expertises, les compétences et savoir-faire. Elle peut aussi contenir des questions sur ce qu’attend la personne bénévole de cet engagement et pourquoi elle souhaite s’engager. Plus concrètement, il est important de penser à y demander les disponibilités, les préférences et les éventuels besoins spécifiques de la personne. Le livret d’accueil est le document de référence avec les infos pratiques, les contacts, les outils mis à disposition… Selon la taille et l’organisation de l’association, il pourra comprendre un historique, l’organigramme, les noms des différentes personnes responsables selon les missions, un répertoire de contacts utiles, les règles d’accès au local, les bonnes pratiques en matière de sécurité… Aussi, il précisera les modalités de la formation initiale des bénévoles et les possibilités de formations proposées pour monter en compétences. Ainsi, la charte devient le fil rouge qui relie tous les moments du parcours bénévole. Elle participe du processus d’engagement et en est le socle. Comment la mettre en place concrètement Avant de se lancer dans la rédaction, il est essentiel de clarifier l’intention. Pourquoi veut-on une charte ? Pour apaiser des tensions ? Pour mieux accueillir les nouvelles personnes ? Pour fidéliser les bénévoles déjà en place ? Cette réflexion préalable oriente le contenu et évite de produire un document hors sol qui ne correspond pas aux besoins réels. Ensuite, la co-construction reste la clé. En pratique, un mois suffit : une réunion courte avec bénévoles, salarié·es et membres du Conseil d’administration pour lister les valeurs et engagements, une première version testée puis une validation et une diffusion simple à l’accueil. Ce processus est aussi important que le document final : il crée du dialogue et aligne toutes les parties prenantes. Penser accessibilité et inclusion Élaborer une charte peut aussi être l’occasion de réfléchir à l’accueil des bénévoles ayant des besoins spécifiques. 80 % des handicaps étant invisibles, il est certain que vous accueillez des personnes handicapées parmi vos bénévoles. Prévoir une version en langage clair, vérifier l’accessibilité des supports numériques, proposer un binôme ou ajuster le rythme des missions sont des gestes simples qui ouvrent la porte à davantage de diversité et d’inclusion. Mon conseil : D’entrée de jeu, posez l’accessibilité comme une des valeurs phare que vous défendez. Prenez l’habitude d’indiquer dans la fiche de mission que celle-ci est ouverte à des personnes en situation de handicap ou que des aménagements sont possibles (travail à distance, par exemple). Prévoyez une question dans la fiche de candidature pour demander si la personne a des besoins spécifiques. Même si l’objet de votre association n’est pas dans le champ du handicap… En résumé : un gage de considération pour les bénévoles La charte du bénévolat n’est pas un contrat mais un engagement moral partagé. Pour une nouvelle personne bénévole, recevoir une charte claire et bienveillante, c’est un signe de considération. C’est la preuve que son engagement compte et qu’elle rejoint une organisation structurée. Ce simple geste favorise l’implication durable et limite le turn-over. Pour qu’elle soit utile, trois principes simples sont à retenir : Courte et claire : une page suffit. Co-construite : pour que chacun·e s’y retrouve. Intégrée au parcours : reliée à la fiche de mission, au livret et à l’accueil des bénévoles. Mieux vaut une charte simple et adaptée qu’un long document inutilisable et inutilisé. Si vous avez besoin d’aide pour penser votre structuration, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve mon rendez-vous découverte

Testez la solidité de votre association

Un bureau vu de haut avec des documents en cours de traitement. Image générée par IA

Vous souvenez-vous du conte des trois petits cochons ? Une maison en paille, une maison en bois, une maison en briques… et une leçon simple : seules des fondations solides permettent de résister aux coups de vent. Les associations ne font pas exception. Gouvernance, finances, organisation, outils : si les bases ne sont pas suffisamment stables, le moindre imprévu peut fragiliser tout l’ensemble. C’est pour cela que j’ai conçu un quiz rapide et ludique : en trois minutes, vous évaluez la robustesse de votre association et identifiez une ou deux actions concrètes pour gagner du temps dès ce mois-ci. Sommaire 1. Pourquoi tester la solidité de votre association ? Dans beaucoup d’associations, on ajoute des outils, des procédures ou des projets… alors que les fondations ne sont pas encore sécurisées. Les conséquences ? perte de temps et doublons administratifs, difficultés financières récurrentes, démobilisation des bénévoles et turn-over, frustration pour l’équipe, qui a l’impression de toujours courir sans avancer. À l’inverse, quand les fondations sont claires et partagées, tout devient plus simple : on gagne du temps, on réduit les erreurs et on retrouve du souffle pour développer de nouveaux projets. On peut se projeter à 3 ou 5 ans avec sérénité. Le premier pas, c’est d’avoir une photographie claire de votre situation. 2. Présentation du quiz “les 3 petits cochons” Durée : 7 questions, à répondre en 1 à 3 minutes. Format : pratique et concret Résultat : en répondant à ces questions très courtes, vous découvrirez à quel profil ressemble votre association : 🟡 Profil « paille » – consolider les bases Comme une maison en paille, votre association peut vaciller au premier imprévu. Les bases sont fragiles : il est temps de sécuriser vos règles de gouvernance et vos processus administratifs. Premier pas concret : écrivez noir sur blanc une règle simple (par exemple, qui valide les dépenses). Dès demain, vous éviterez une discussion répétitive. 🟠 Profil « bois » – clarifier et donner du rythme Votre structure tient mais manque de souffle. L’essentiel est là mais vous avez besoin de clarifier les rôles et d’instaurer un rythme de pilotage régulier. Premier pas concret : fixez une courte rencontre mensuelle avec votre équipe. En 30 minutes, vous aurez plus de clarté qu’en dix mails croisés. 🔴 Profil « brique » — capitaliser et transmettre Votre maison tient debout face aux tempêtes. Il est temps de consolider vos réussites. Votre structure est solide : vous pouvez capitaliser sur vos réussites et essaimer vos bonnes pratiques. Premier pas concret : transformez une bonne pratique en schéma ou en mini-fiche visuelle. Vous facilitez la transmission aux nouveaux bénévoles et gagnez en cohérence d’équipe. 3. Ce que vous gagnerez à faire ce test Prise de conscience rapide : en trois minutes, vous identifiez vos forces et vos fragilités Un regard neuf sur votre fonctionnement, sans y passer des heures Une action immédiate adaptée à votre situation, avec un bénéfice visible dès cette semaine Recommandations personnalisées : à chaque profil correspond une feuille de route simple et réaliste Pour aller plus loin En parallèle, je mène une étude de marché. Votre association aimerait-elle apprendre à concevoir ce type de quiz en autonomie, pour animer vos équipes ou évaluer vos projets ? Si vous souhaitez donner votre avis, c’est ici : Je participe à l’étude de marché Dans le conte, c’est la maison de briques qui protège les trois frères. Dans la vie associative, ce sont vos fondations qui protègent vos projets et vos bénévoles. Trois minutes suffisent pour savoir où vous en êtes et choisir une première action utile. A vous de jouer ! Diffusion utile Si ce quiz vous a aidé, transmettez-le à des associations partenaires ou amies pour leur faire gagner du temps : https://isavouszed.fillout.com/t/67L9fEqPBzus Si vous avez besoin d’aide pour penser votre stratégie de communication, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve mon rendez-vous découverte

Le bilan de rentrée : comment repartir sur de bonnes bases

Groupe de personnes travaillant autour d'une table sur des post-it et des documents. Image générée par IA

Entre dossiers de subvention à finaliser, assemblées générales à préparer et reprise des activités, la rentrée associative peut vite donner le vertige. Pourtant, c’est aussi le moment idéal pour se poser et faire le point afin d’éviter de courir toute l’année après le temps. Un bilan de rentrée bien mené n’est pas une corvée administrative : c’est un outil stratégique et collectif. Il permet d’identifier vos forces, de repérer vos marges de manœuvre et de redonner de la clarté à votre équipe. L’objectif : s’assurer que les bases sont solides pour bien aborder le reste de l’année. Sommaire 1. Organisation du bilan de rentrée Un bilan efficace ne se fait pas en solitaire. Rassemblez autour de la table : vos forces vives : bénévoles actives et actifs, les piliers de l’association, vos salarié·es, si vous en avez, et votre gouvernance : les membres du conseil d’administration qui apportent une vision transversale. Pour éviter les réunions à rallonge, segmentez le travail par thématiques ciblées (voir ci-dessous). Prévoyez 1h à 1h30 par sujet selon la taille de l’association. Chaque atelier doit aboutir à des « livrables » concrets : une synthèse des forces et axes d’amélioration, un plan d’action priorisé et si besoin une mise à jour des outils ou documents stratégiques. 2. Thématiques à aborder (ateliers séparés) Chaque thématique devient un atelier collaboratif, où l’on prend du recul ensemble. Voici quelques exemples : Thématique Objectif Exemples de questions / points à aborder Temps estimé Gouvernance Vérifier l’efficacité du pilotage et de la stratégie Fonctionnement des conseils, répartition des rôles, communication interne 1h Activités Identifier ce qui fonctionne et ce qui doit évoluer Impact des actions, satisfaction des bénéficiaires, priorités pour le trimestre 1h Finances Assurer la maîtrise budgétaire et la conformité Respect du budget, dépenses non prévues, abonnements inutilisés, vérification du nouveau plan comptable associatif 45 min Communication Évaluer la visibilité et l’engagement Newsletter, réseaux sociaux, site internet, événements, partenariats 45 min Outils & process Vérifier que les outils sont adaptés au fonctionnement CRM, gestion des bénévoles, stockage des documents, automatisations simples 45 min Ces temps courts évitent de transformer le bilan en “grand-messe” et facilitent la participation active de chacun•e. Mon conseil : même si la partie outils et process vous paraît accessoire, ne faites pas l’impasse ! En particulier, demandez-vous si vous êtes en conformité avec la RGPD (réglementation générale de protection des données). Cela peut être l’occasion de mettre à jour votre registre de traitement des données… 3. Méthode d’animation Un bon bilan repose sur une animation claire et participative. Pour éviter les digressions et les débordements, désignez d’entrée de jeu qui animera les débats, qui aura en charge de prendre les notes et qui sera « maître du temps » Voici quelques bonnes pratiques : Présenter les objectifs de chaque atelier pour éviter de se disperser. Distribuer une check-list prête à cocher afin de guider la discussion. Favoriser l’échange plutôt que la simple remontée d’informations : l’idée est de construire ensemble. Noter les décisions au fil de l’eau et prioriser dès la fin de l’atelier pour ne pas reporter sans cesse. Mon conseil : utilisez un outil de prises de notes automatique pour vous aider à faire la synthèse. Cela ne dispense pas de prendre des notes mais cela aide grandement à ne pas passer à côté de certains points. 4. Check-list récapitulative (exemple) Cette liste est un support de discussion et non une série de tâches obligatoires. Elle permet d’impliquer toute l’équipe et de ne rien oublier. Chaque point peut être complété avec vos propres remarques et priorités. Gouvernance : rôles et responsabilités clairs, CA informé et actif Activités : bilan qualitatif et quantitatif des actions, priorités définies Finances : dépenses récurrentes auditées, doublons identifiés, marges de manœuvre évaluées, conformité au nouveau plan comptable Communication : messages alignés avec les valeurs de l’association, supports et canaux efficaces Outils : pertinence des outils, simplification ou formation nécessaire 5. Livrables attendus À la fin du bilan, vous repartez avec : une synthèse des forces et axes d’amélioration, un plan d’action clair pour le trimestre ou le semestre, avec responsables et échéances et des documents stratégiques actualisés : procès-verbaux, plan budgétaire, calendrier d’activités, etc.. Ces livrables deviennent votre plan d’action pour les mois à venir et facilitent aussi vos relations avec vos partenaires (financeurs, partenaires opérationnels, bénévoles, etc.). En résumé Faire le bilan de rentrée, ce n’est pas perdre du temps, c’est l’utiliser judicieusement pour mieux en gagner. C’est donner à vos bénévoles et salarié•es l’occasion de s’exprimer. De consolider vos objectifs et clarifier vos priorités. En un mot : poser les fondations pour une année associative sereine et efficace. L’intérêt est d’avoir un plan d’action actionnable avec des tâches à réaliser, des échéances et des personnes responsables pour piloter en mode projet. 🎁 Bonus Téléchargez la check list du bilan de rentrée et le modèle de fiche de plan d’action pour vos ateliers. FAQ Doit-on formaliser ce bilan ? Oui, même en 1 page par atelier thématique. Cela permet de suivre vos décisions et de garder une trace. Que faire des projets qui n’avancent pas ? Vous demander en premier lieu quelle en est la raison. Problème de pilotage ? Manque de temps ? Manque de moyens ? Puis à vous de voir : soit vous relancez avec un plan clair, soit vous arrêtez pour ne plus disperser vos forces. Et si nous manquons de temps ? Pas toujours simple de tout caser à la rentrée. Choisissez un seul domaine prioritaire et fixez un calendrier réaliste pour les autres… sans les repousser de semaine en semaine. Si vous avez besoin d’aide pour penser votre organisation, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve mon rendez-vous découverte

Organiser une newsletter de rentrée pour informer et mobiliser vos publics

Une femme travaille sur écran la newsletter de rentrée. Image générée par IA

Sommaire La rentrée est un moment clé pour votre association. Ce serait dommage de le rater faute de communication. Après l’été, vos bénévoles, adhérent•es et partenaires reprennent leurs activités et leurs lectures. Une newsletter bien pensée permet de renouer le contact, d’informer efficacement et de mobiliser vos publics autour de vos projets. Dans cet article, découvrez comment structurer votre newsletter de rentrée et l’inscrire dans votre communication globale. 1. Définir l’objectif de votre newsletter de rentrée Avant tout, clarifiez ce que vous souhaitez obtenir : Informer sur les bilans de l’année écoulée et les projets à venir. Mobiliser vos bénévoles pour des actions concrètes. Renforcer l’engagement de vos adhérents et partenaires. Mon conseil Soyez pragmatique : focalisez-vous sur 2 à 3 objectifs principaux selon votre cible. 2. Planifier le contenu : ce qui change à la rentrée La newsletter de rentrée se distingue par son contenu dynamique et concret. Les équipes sont reposées et prêtes à se mobiliser pour votre mission. Que mettre dans ce numéro ? Voici quelques idées : Bilan de l’année précédente : chiffres clés, projets réalisés, succès et apprentissages Projets et événements à venir : calendrier de la rentrée, appels à bénévoles ou à dons Temps forts pour engager vos publics : journée portes ouvertes pour accueillir de nouveaux bénévoles ou adhérent•es participation au forum des associations pour promouvoir vos activités réunion de reprise avec pot des bénévoles pour créer un moment convivial Actualités ou changements internes : nouvelles missions, changements de responsables, nouveaux partenariats Focus sur vos valeurs : rappeler la mission de votre association et vos convictions. L’objectif est de susciter l’envie de participer et de rester connecté à votre association. Mon conseil Même s’il y a beaucoup à dire à la rentrée, ne cherchez pas à tout caser dans ce numéro de l’infolettre. Une newsletter percutante est celle qui se lit rapidement, pas celle que l’on met dans le dossier « à lire plus tard » car plus tard, c’est souvent jamais. 3. Adapter le ton et le format Ton dynamique et engageant : chaleureux, clair et motivant, sans être trop institutionnel Visuels attractifs : photos d’événements passés, infographies ou images illustrant vos projets Titres percutants et accrocheurs : inciter à la lecture et à l’action Appels à l’action clairs : boutons ou liens vers l’inscription à des événements, au bénévolat ou aux dons. Astuce : privilégiez un format lisible sur mobile car de nombreuses personnes lisent vos newsletters sur smartphone. Mon conseil Soignez l’accessibilité de votre message : des titres hiérarchisés, un sommaire, des visuels avec une description alternative, un contraste entre les couleurs de fond et celle du texte facilitant la lecture, une typographie sans serif… 4. Structurer l’envoi Choisir le bon moment : la première quinzaine de septembre est idéale pour capter l’attention avant la reprise totale des activités Segmenter vos publics : bénévoles, adhérent•es et partenaires peuvent recevoir des messages adaptés à leur rôle et intérêts Analyser les retours : taux d’ouverture, clics et interactions pour ajuster vos prochaines communications 5. Intégrer la newsletter dans une stratégie globale Complémentarité avec les réseaux sociaux : partager des extraits ou des liens pour atteindre un public plus large Suivi des événements : relayer les moments forts de la rentrée dans la newsletter (photos, retours d’expérience, témoignages). Mesure de l’impact : observez comment vos publics réagissent et ajustez vos prochains contenus pour maintenir l’engagement. 6. En résumé : une rentrée réussie commence par une communication claire Une newsletter de rentrée n’est pas seulement un passage obligé ou une case à cocher dans la to-do list. C’est le moyen de renouer le dialogue et surtout de mobiliser autour de votre projet associatif. Un dernier conseil ? Jouez sur l’effet de suspens. Annoncez que le prochain numéro parlera de tel sujet ou reviendra plus en détails sur tel événement. Cela permettra à votre newsletter de rentrée de rester concise et d’amorcer l’attente de la suite. Si vous avez besoin d’aide pour penser votre stratégie de communication, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve mon rendez-vous découverte

La rentrée budgétaire des associations : comment reprendre la main sur vos dépenses (et votre sérénité)

Quatre personnes travaillent le budget de rentrée.

Septembre est là et avec lui la traditionnelle remise à plat des finances associatives. Factures qui s’accumulent, abonnements oubliés, dépenses sous-estimées : la rentrée peut vite devenir une période de stress budgétaire. Pourtant, avec un peu de méthode, elle peut aussi devenir un tremplin pour regagner de la visibilité et économiser des ressources précieuses. Aujourd’hui, je vous propose un tour d’horizon des leviers concrets pour reprendre la main. Vous pourrez en profiter pour faire le point avec un test en 9 questions que vous trouverez un peu plus bas. Sommaire La rentrée, le moment idéal pour passer vos dépenses au crible Dépenses invisibles, coûts silencieux : les bons réflexes à adopter Testez-vous : votre association surveille-t-elle vraiment ses dépenses ? Et après ? Définir votre plan d’action En résumé 1. La rentrée, le moment idéal pour passer vos dépenses au crible Après l’été, la plupart des associations reprennent leurs activités avec un budget fragilisé par les dépenses courantes et parfois mal anticipées. Avant de vous lancer dans de nouveaux projets, prenez le temps de : Lister tous vos abonnements numériques et vos contrats fournisseurs Vérifier la cohérence entre vos dépenses et vos besoins prioritaires Renégocier ce qui peut l’être ✨ Petite anecdote : Je suis récemment revenue dans une association que j’avais accompagnée dans sa digitalisation. À l’époque, j’avais recommandé de passer les abonnements en règlement annuel. Le comptable avait “oublié” de cocher la case… Résultat : 1 300 € de perdus chaque année. En un clic, l’association a corrigé l’erreur et retrouvé une précieuse marge de manœuvre. 2. Dépenses invisibles, coûts silencieux : les bons réflexes à adopter Certaines charges s’installent discrètement et finissent par peser lourd : Des outils payés “au cas où” et jamais utilisés Des tarifs publics alors que des offres associatives existent L’absence de mise en concurrence des prestataires Pour éviter ces écueils : ✅ Auditez vos dépenses récurrentes tous les trimestres ✅ Faites la chasse aux doublons ✅ Identifiez des alternatives gratuites ou solidaires 3. Testez-vous : votre association surveille-t-elle vraiment ses dépenses ? Voici un quiz rapide en 9 questions pour évaluer vos pratiques budgétaires. Prenez 3 minutes pour vérifier si votre organisation maîtrise ses coûts… ou si elle laisse filer des euros par la fenêtre ! Le score du test vous donnera directement des pistes d’optimisation… 👉 Cliquez sur le bouton ci-dessous pour lancer le test : 4. Et après ? Définir votre plan d’action Une fois votre diagnostic réalisé, listez les priorités : Optimiser vos abonnements Réfléchir à un calendrier budgétaire Mettre en place des alertes et des rappels pour anticiper C’est cette organisation qui fera la différence entre une rentrée sous pression et une rentrée sereine. En résumé : reprendre le contrôle sans culpabiliser Faire le point sur ses finances n’est pas une punition. C’est une opportunité de remettre vos moyens au service de votre mission et de votre vision. Dites-vous que chaque euro économisé en fonctionnement est un euro attribué à vos actions et à vos bénéficiaires. Envie d’aller plus loin ? Je propose un accompagnement individuel et des ressources pratiques pour simplifier votre gestion associative. Faites le test : toutes les infos y sont ! FAQ Est-ce qu’un audit budgétaire prend beaucoup de temps ? Pas forcément : 2 ou 3 heures suffisent pour identifier les postes principaux et commencer la chasse aux économies. Que faire si je découvre des abonnements inutiles ? Regardez ce qui est prévu dans les conditions générales et/ou les conditions particulières de votre contrat. Les modalités de résiliation y sont détaillées : formalités, préavis, remboursement partiel… Puis-je mutualiser mes achats avec d’autres associations ? Cela fait sens si plusieurs associations partagent un même local : il est logique de mutualiser la fibre, l’entretien, la reprographie, les fournitures… Attention toutefois à bien encadrer cette mutualisation. Certaines contraintes ne valent pas la peine de faire des économies de bout de chandelle.   Si vous avez besoin d’aide pour optimiser votre fonctionnement, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve mon rendez-vous découverte

Forums associatifs : et si vous transformiez l’habitude en laboratoire d’idées utiles ?

Forum associatif - image générée par IA

Et si le forum associatif de septembre devenait plus qu’un simple rendez-vous de rentrée ? Et s’il se transformait en votre meilleur outil pour comprendre, séduire et mobiliser votre public local ? Les forums approchent à grands pas ! Du 6 au 20 septembre, ces rendez-vous incontournables vont rythmer la vie locale de nombreuses communes. Pour beaucoup d’associations, c’est la répétition d’un rituel : installer le stand, distribuer les flyers, présenter ses activités, échanger quelques mots et repartir avec la sensation que « c’était important d’être là mais finalement… ». Finalement, il reste comme un arrière-goût d’inachevé ou d’occasion manquée. Mais si ce forum pouvait devenir un vrai terrain d’expérimentation ? Un espace où tester, observer, affiner ses messages, comprendre les attentes du public et repérer de nouvelles façons de fédérer ? Décryptage. Sommaire Plus qu’une vitrine, un laboratoire stratégique Qui en parle, comment et avec quels mots ? Des solutions simples pour expérimenter sans se surcharger Ce que cela peut changer : une anecdote concrète Penser l’après-forum dès maintenant En résumé Plus qu’une vitrine, un laboratoire stratégique Pour tirer le meilleur parti de ces événements, il est essentiel de passer de la simple présence à une démarche d’expérimentation réfléchie : observer, tester et ajuster ses messages. Le stand de votre association est souvent le premier contact avec le grand public. Au lieu de le penser comme une formalité logistique, concevez-le comme une vitrine stratégique : que montre-t-il de vous ? quels messages fait-il passer ? quelles émotions provoque-t-il ? Un bon stand raconte une histoire claire. Il reflète vos valeurs, vos priorités du moment et les publics que vous cherchez à mobiliser. Il peut même devenir un outil de tri pour attirer les bonnes personnes… et éviter les malentendus. Dans l’agitation d’un forum, on pense surtout à « se rendre visible ». Pourtant, c’est aussi le moment idéal pour : Observer les attentes et réactions des habitant·es Tester différents messages, supports et façons d’accueillir Dialoguer avec d’autres associations, s’inspirer de leurs méthodes Collecter des retours via des outils simples et mobiles Le forum associatif devient alors un laboratoire vivant, un espace d’essais à moindre coût et riche en enseignements. Un stand percutant, c’est bien. Mais un discours cohérent et engageant, c’est encore mieux : c’est lui qui laissera une trace durable dans l’esprit des visiteuses et visiteurs. Les pièges à éviter lors d’un forum associatif Multiplier les supports sans cohérence visuelle ou éditoriale Se concentrer uniquement sur la distribution de flyers sans interaction Négliger la préparation des bénévoles pour un discours clair et cohérent Qui en parle, comment et avec quels mots ? Souvent, les personnes mobilisées pour tenir le stand sont bénévoles. Leurs discours sont spontanés mais rarement préparés. Pourtant, ces bénévoles portent votre message associatif. Prenez le temps, en amont, d’identifier quelques messages clés à faire passer, des anecdotes percutantes à partager, des réponses types aux questions fréquentes. Si votre association est positionnée sur un plaidoyer, outillez vos bénévoles pour leur permettre de répondre sans perdre pied… Cette préparation peut changer beaucoup de choses dans la perception de votre association. Vous n’avez que 30 minutes pour vous préparer ? Testez ces deux actions simples : Créez un mini-script de présentation en 3 phrases clés pour tous vos bénévoles Préparez un QR code vers un formulaire ultra-court (3 questions max) pour recueillir les avis des personnes qui s’arrêtent sur votre stand Des solutions simples pour expérimenter sans se surcharger Pour sortir de la routine sans exploser le budget ni le temps disponible, quelques leviers pratiques : Formulaire avec QR code : captez les retours en direct Simple à créer avec Google Forms, Tally ou Framaforms, facile à utiliser et moins intrusif qu’une enquête papier. Permet de collecter des avis, des envies, des idées pendant l’événement. Observez malin en 3 colonnes Créez une grille d’observation rapide : qui s’arrête, quelles questions reviennent, quelles postures inspirent ? Trois colonnes à remplir en quelques minutes… et autant d’enseignements à réutiliser ensuite. Test de pitch : affinez votre discours Préparez deux façons différentes de présenter l’association et notez les réactions ou questions spontanées pour chaque version. Vous découvrirez rapidement ce qui parle vraiment à votre public. Capitalisez sur les temps morts Les moments de calme sur les forums sont précieux. C’est l’occasion d’échanger avec d’autres associations, de repérer des partenaires potentiels ou de glaner des idées de communication. Prenez des notes, faites quelques photos, observez les stands bien pensés. Ce que cela peut changer : une anecdote concrète Un simple ajustement dans votre façon de capter l’attention peut complètement changer l’expérience et la qualité des échanges. La preuve avec cette situation vécue… Lors d’une journée de sensibilisation aux discriminations dans une grande école, une association luttant contre le sexisme faisait face à un public estudiantin pressé, qui jetait un œil sans forcément s’arrêter. Puis le déclic : en précisant que le QR code affiché sur le stand renvoyait à un quiz en ligne, certaines étudiantes – et même quelques étudiants – sont revenues spécialement pour discuter des questions qui les avaient interpellé·es. Résultat : des échanges plus profonds, des contacts de qualité et une discussion qui n’aurait jamais eu lieu avec une approche purement « présentation ». Penser l’après-forum dès maintenant Le forum ne se termine pas au moment du démontage. Il se prolonge dans la manière dont vous recontactez les personnes croisées, dont vous valorisez votre présence (dans votre newsletter ou vos réseaux sociaux) et dont vous analysez ce qui a bien ou moins bien fonctionné. Un debrief d’équipe de 15 minutes après le forum peut faire toute la différence : qu’est-ce qui a surpris, plu, posé question ? quelles idées retenir pour le prochain événement ? L’après-forum est souvent négligé alors qu’il concentre la vraie valeur de l’événement. Et si le débrief à chaud n’est pas possible – parce que toutes les personnes bénévoles ne sont plus sur place ou parce que la journée a été longue – prévoyez un temps d’échange en début de semaine.  Suivi post-forum en 3 étapes J+2 : recontacter les … Lire la suite

Anticiper la rentrée : la checklist essentielle pour une reprise associative réussie

Un groupe de bénévoles se réunit pour préparer la rentrée associative

La rentrée associative n’est pas un nouveau départ à zéro mais la suite directe de ce qui a été amorcé avant l’été. En anticipant durant les mois de juillet et août, vous pouvez transformer septembre en tremplin plutôt qu’en sprint épuisant. Voici une checklist à adapter selon les spécificités de votre association, structurée autour des 5 piliers fondamentaux d’une organisation associative solide : les ressources humaines, les financements, la communication, la gouvernance et les outils. NB : ces conseils sont aussi valables pour la période de fin d’année (trêve des confiseurs) afin de préparer janvier… Sommaire Faire le point avant de repartir Engagement : remettre l’équipe en mouvement Financements : consolider votre base Communication : préparer le retour en douceur 1. Faire le point avant de repartir Recenser les actions non finalisées en juin : subventions en attente, projets suspendus, partenariats à relancer, réponses non envoyées. Prioriser les actions de la rentrée selon : leur impact, leur urgence et les énergies disponibles. Identifier ce qui peut être automatisé ou confié en interne pour gagner du temps. 2. Engagement : remettre l’équipe en mouvement Faire un point clair sur les personnes engagées : qui reste, qui part, qui arrive (ou devrait arriver…) Réactiver les ancien•nes bénévoles en les recontactant avec un message personnalisé et engageant. Prévoir un temps collectif en septembre pour relancer la dynamique et redonner du sens. Répartir les missions et les responsabilités en valorisant les compétences de chacun·e. Clarifier les besoins en recrutement bénévole : rôles, durée de l’engagement, niveau d’engagement attendu. 3. Financements : consolider votre base Vérifier les appels à projets à venir et anticiper les candidatures. Relancer les adhésions ou les dons avec une campagne claire, simple et datée. Dresser un état des lieux financier : budget réel vs prévisionnel, marges de manœuvre. Identifier les actions à cofinancer en lien avec des partenaires associatifs ou institutionnels. 4. Communication : préparer le retour en douceur Programmer les newsletters de l’été (si ce n’est pas encore fait) pour maintenir le lien avec vos publics sans les surcharger. Planifier les publications sur les réseaux sociaux notamment autour des rendez-vous de rentrée comme les forums associatifs ou la journée portes ouvertes. Mettre à jour les informations clés sur votre site et vos pages des réseaux sociaux : nouveaux horaires, membres de l’équipe, formulaire de contact… Créer un événement de rentrée en ligne ou en présentiel, pour relancer l’engagement. La journée portes ouvertes ou le pot de rentrée des bénévoles sont de bonnes idées pour redonner du dynamisme à la vie associative. 5. Gouvernance : vérifier votre structure Questionner les responsabilités au sein du CA : rôles effectifs disponibilités envies d’évolution Mettre à jour les documents de fonctionnement : règlement intérieur charte bénévole fiches de poste… Tester votre gouvernance via un quiz, un outil d’évaluation ou une discussion ouverte Planifier un temps de réflexion stratégique à l’aide d’outils ludiques et collaboratifs 6. Outils et process : renforcer les bases Nettoyer vos bases de données : contacts obsolètes, doublons, contacts en erreur listes inactives Passer en revue vos outils internes pour voir ce qui fonctionne et ce qui doit être amélioré ou remplacé. Réfléchir aux automatisations à mettre en place : inscriptions, relances, newsletter. Organiser un audit interne sur les pratiques, les points de friction, les gains potentiels. GUIDE Nouveau ! Téléchargez le guide Préparez la rentrée associative sans tout recommencer de zéro Je télécharge le guide

Et si vos bénévoles racontaient déjà mieux votre histoire que vous ?

Une bénévole montre une photo prise sur son smartphone. Image générée par IA

Dans les associations, on parle beaucoup de communication : comment mieux raconter ce que l’on fait, valoriser les actions, susciter de nouvelles adhésions, obtenir plus de financements… Pourtant, une ressource souvent sous-estimée pourrait déjà faire une bonne partie du travail : les bénévoles eux-mêmes. Non, elles et ils n’ont pas forcément besoin d’un micro ou d’un compte Instagram officiel pour le faire. Elles et ils racontent votre histoire au quotidien, dans leur entourage, au travail, sur les réseaux sociaux, dans leurs messages privés ou autour d’un café. Encore faut-il savoir écouter ces récits et les valoriser. Quand les bénévoles deviennent ambassadeurs… sans le savoir Un jour, une bénévole nouvellement arrivée m’a dit, presque gênée : J’espère que ça ne te dérange pas, j’ai partagé une photo sur mon Facebook avec un petit mot sur l’asso et l’atelier d’hier. J’étais fière de ce qu’on a fait. Non seulement cela ne me dérangeait pas mais je lui ai demandé de taguer systématiquement l’asso dans ses partages. Et j’ai à mon tour partagé sur la page de l’asso son témoignage.  Cette scène simple et quotidienne en dit beaucoup : vos bénévoles vivent l’action de l’intérieur, avec émotion, spontanéité et authenticité. Ce qu’ils et elles en retiennent, ce qu’ils et elles en disent ou ce qu’ils et elles montrent sans filtre est souvent plus impactant que n’importe quelle plaquette de communication. Plutôt que de vouloir tout contrôler, les associations peuvent ouvrir un espace d’écoute et de mise en commun : Qu’ont-ils aimé dans leur mission ? Qu’ont-ils raconté à leur entourage ? Quels mots ont-ils utilisés ? Quelles photos ont-ils prises spontanément ? Ces traces sont des matières premières précieuses pour nourrir la communication associative. 💡Bonne idée Plusieurs associations que j’accompagne ont créé un groupe WhatsApp ou un espace Slack pour leurs bénévoles… et ont vite constaté que ce sont ces derniers qui le font vivre : récits de terrain, photos de moments partagés, petits mots d’encouragement voire petites annonces ! Ces échanges spontanés témoignent du dynamisme de l’association et de l’engagement de ses bénévoles. À vous ensuite d’y piocher des éléments à valoriser dans votre communication publique, avec l’accord des personnes concernées. Comment libérer le potentiel narratif de vos bénévoles Donner la parole à vos bénévoles ne doit pas générer une surcharge de travail pour les personnes en charge de la communication.  5 idées concrètes pour vous y aider :  Créez des moments de partage Consacrez 10 minutes à chaque réunion pour qu’un bénévole raconte une anecdote vécue dans l’association. Enregistrez simplement avec un smartphone. Lancez des « duos narratifs » Jumelez vos bénévoles pour qu’iels s’interviewent mutuellement sur leur engagement. Parfois, c’est en parlant à quelqu’un d’autre qu’on trouve les mots justes. Créez un temps de parole libre lors d’un événement« Racontez comment vous avez découvert l’association. » Le plus important ? Ne pas corriger leur manière de dire. Leur parole est juste, même si elle ne correspond pas à votre argumentaire officiel. Lancez un micro-sondage anonyme « Si vous deviez parler de l’asso à un ami, que diriez-vous en 3 phrases ? » Vous découvrirez comment votre mission est réellement perçue et vécue. Acceptez l’imperfection Une vidéo mal cadrée mais sincère d’un•e bénévole enthousiaste vaut mille fois plus qu’un communiqué parfaitement rédigé mais trop léché. Cela vous donnera de quoi alimenter : Un portrait de bénévole par trimestre sur le site ou dans la newsletter Une rubrique « la phrase du mois » dans vos comptes-rendus internes ou sur vos réseaux Un fil de verbatim affiché lors de votre assemblée générale Une frise collaborative où chaque bénévole ajoute une anecdote clé de son année L’idée est de recueillir de la matière venue du terrain pour humaniser votre communication. En se donnant des objectifs réalistes comme « 5 phrases de bénévoles par mois », en peu de temps, vous aurez un vivier dans lequel piocher !   Mettre en place une communication plus collaborative Cela ne veut pas dire publier sans filtre ou céder toute la ligne éditoriale. Mais vous pouvez imaginer plusieurs façons de co-construire la communication avec les bénévoles qui le souhaitent : Un appel à témoignages dans la newsletter Une contribution sur un sujet qui leur tient à coeur à publier sur le site Une « boîte à souvenirs » partagée pour récolter photos et anecdotes Une série de portraits publiée sur le site ou sur les réseaux Une lettre d’infos dont chaque édition est co-écrite avec un bénévole Ces approches permettent à la fois de reconnaître l’engagement, de diversifier les formats et de révéler le sens de l’action associative par celles et ceux qui la font vivre au quotidien. Une question d’écoute et de posture Derrière cette idée simple se cache un changement de posture : écouter ce que les bénévoles racontent déjà au lieu d’imaginer ce que l’on devrait dire à leur place. En valorisant leur voix, vous montrez que leur engagement a du sens, qu’il est vu, entendu, relayé. Et vous faites émerger une communication vivante, enracinée, incarnée. Parce qu’au fond, les meilleures histoires… ce sont souvent les autres qui les racontent pour nous. Et mieux que nous ! À RETENIR 💜 L’authenticité des récits de vos bénévoles génère plus d’engagement que vos communications officielles 💬 Vous n’avez pas besoin d’être expert•e en communication pour libérer ce potentiel narratif 🔑 La rentrée est le moment idéal pour mettre en place une stratégie de récits partagés. Si vous avez besoin d’aide pour penser votre stratégie de communication, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve mon rendez-vous découverte

Segmentez vos contacts : une clé pour des newsletters plus efficaces

Une personne travaille à la saisie de fiches de contact sur un ordinateur portable

Dans la stratégie de communication associative, les newsletters – ou infolettres – sont un excellent canal pour informer, mobiliser et fidéliser. Mais si tous vos contacts reçoivent le même message, votre communication risque de perdre en efficacité. La bonne nouvelle, c’est qu’il n’est pas nécessaire de produire des contenus différents à chaque fois. Segmenter ne signifie pas tout refaire mais plutôt mieux adapter ce qui existe déjà. Petit tour d’horizon pour expliquer en quoi consiste la segmentation, ce qu’elle apporte à votre association et surtout comment envisager de la mettre en oeuvre dans votre structure. Sommaire Segmenter, c’est quoi exactement ? Pourquoi segmenter vos contacts Cartographier vos destinataires : pourquoi et comment faire Adapter le ton et le contenu selon les destinataires Mettre en œuvre : des solutions simples et efficaces Pour démarrer : définir vos personas En résumé  Segmenter, c’est quoi exactement ? Segmenter, c’est organiser vos contacts en sous-groupes homogènes selon des critères simples : le lien avec votre association, les attentes, la disponibilité, la fréquence de participation, etc. Cela vous permet d’adresser à chaque personne un message plus pertinent, plus clair, plus adapté. Il ne s’agit pas de calquer un modèle de marketing issu du secteur marchand. Il s’agit de s’en inspirer pour optimiser sa communication associative. Tout en respectant les personnes qui ont fait confiance à l’association en lui laissant leurs coordonnées… Pourquoi segmenter vos contacts ? Pour ne pas noyer les informations clés dans une newsletter trop dense Pour envoyer le bon message, au bon moment, à la bonne personne Pour entretenir des liens de qualité avec vos différents cercles : bénévoles, partenaires, donatrices et donateurs, membres…. Une info logistique pour les bénévoles n’a pas forcément sa place dans le message adressé à un•e sympathisant•e. Et inversement. Cartographier vos destinataires : pourquoi et comment faire Avant de segmenter, il faut avoir une idée claire de qui reçoit quoi. Commencez par établir une cartographie simple de vos contacts. Cette cartographie reprendra : La nature de vos contacts Vous allez catégoriser les personnes qui sont dans votre liste de contacts selon leurs interactions avec votre association. Typiquement, on distinguera à minima : vos adhérentes et adhérents vos bénévoles en activité vos partenaires opérationnels et financiers vos soutiens ponctuels comme des donatrices et donateurs vos anciens membres et bénévoles… Selon le périmètre d’intervention, d’autres types de contacts pourront apparaître. Ainsi, une association de formation qui fait appel à des freelances pour assurer certaines interventions aura tout intérêt à les distinguer dans une rubrique « prestataires » La nature des informations Posez-vous la questions des informations que vous cherchez à transmettre à ces contacts. Mieux, demandez-vous la finalité de vos envois. En clair, pour quoi faire ? Et s’il y a une question à se poser avant d’envoyer un message, que ce soit sous forme de newsletter ou de post sur les réseaux sociaux, c’est de s’interroger sur ce qui restera dans l’esprit de votre lectrice ou de votre lecteur une fois le message lu… Les moyens de diffusion et de communication La newsletter n’est qu’un des canaux de votre communication. Donc, il est utile de savoir quels sont les canaux que votre audience utilise le plus pour vous lire. Et surtout pour interagir, c’est-à-dire vous répondre et vous interpeler.  Mon conseil : Même si ce travail de cartographie paraît fastidieux, il vous fera gagner beaucoup de temps une fois qu’il sera en place. Et pour éviter d’avoir à revenir sur cette étape, dans vos questionnaires de contact, pensez à prévoir un champ pour cette qualification. Adapter le ton et le contenu selon les destinataires Même si le fond reste le même, la forme compte : un bénévole appréciera un ton chaleureux, des remerciements explicites, des infos concrètes et immédiates un partenaire attendra une posture plus professionnelle, une mise en contexte, des résultats chiffrés ou des perspectives une donatrice ou un donateur souhaitera comprendre l’impact de son geste, savoir à quoi ont servi ses contributions, être remercié•e personnellement. Chaque profil a des attentes spécifiques : à vous de les percevoir pour que votre message soit bien perçu et bien reçu. Une fois cette posture adoptée, reste à la traduire dans vos outils quotidiens. Mettre en œuvre : des solutions simples et efficaces Vous n’avez pas besoin d’un logiciel complexe pour commencer à segmenter. Tout dépend du volume des contacts que vous avez. Mon premier conseil est de choisir l’outil non pas en fonction de ce que l’on peut vous recommander mais en fonction de vos besoins et des compétences et appétences de vos bénévoles pour le numérique. Ainsi, un tableur peut très bien suffire quand votre association démarre et n’a que quelques centaines de contacts.  La pile d’outils la plus simple est toujours la plus efficace : une base de données (vos contacts) sous forme de tableau avec des colonnes pour la segmentation. Attention à tout centraliser. Rien de pire que des tableaux distincts pour d’un côté les membres, de l’autre les bénévoles et un troisième pour les autres… C’est l’enfer à gérer quand les bénévoles adhèrent aussi à l’association ! un logiciel d’envoi de mails en nombre pour créer des modèles de newsletters (avec des variables) et gérer les listes d’envoi Pour le contenu, je vous recommande d’écrire un texte de base. A vous ensuite d’ajuster l’objet, l’introduction, l’appel à l’action… selon le profil des destinataires. Un seul mot d’ordre pour gagner du temps et éviter de repartir d’une page blanche pour chaque message : recyclez ! La bonne pratique La plupart des logiciels d’envoi de mails disposent nativement de fonctionnalités pour mesurer l’impact de votre message. Ne vous privez pas d’aller mesurer les retours : taux d’ouverture, clics, réponses. Et aussi voir les messages qui n’ont pas trouvé leurs destinataires parce que l’adresse n’est plus valide. Cela permet de nettoyer votre liste de contacts et d’améliorer la déliverabilité.  Pour démarrer : définir vos personas Un persona associatif est une représentation semi-fictive d’un•e bénéficiaire, membre, donateur ou partenaire type d’une association, construite à partir de données réelles (enquêtes, entretiens, … Lire la suite