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Charte du bénévolat : un cadre simple pour accueillir, former et reconnaître vos bénévoles

Une bénévole expérimentée forme une nouvelle bénévole. Image générée par IA

Dans un précédent article, j’avais présenté les quatre chartes utiles dans la vie associative puis avais proposé un focus sur la charte éthique. Poursuivons cette série avec la charte du bénévolat. Cette charte ne se réduit pas à un document administratif : c’est un repère qui aide l’association à accueillir ses bénévoles, à les former pour réussir leurs missions et à reconnaître leur engagement. Bref, un cadre simple qui montre à chaque nouvelle personne qu’elle est attendue, considérée et soutenue. Le bénévolat se distingue du salariat : il repose sur la libre volonté d’agir, sans rémunération ni lien de subordination. C’est précisément parce qu’il échappe au contrat de travail qu’une charte devient utile. Elle permet de donner un cadre clair, d’exprimer des droits et des devoirs réciproques et de reconnaître la valeur de l’engagement. J’en ai fait l’expérience dans l’association où j’étais salariée : lorsque j’ai proposé d’en mettre une en place, l’utilité n’a pas été contestée… mais le format a posé problème. Beaucoup l’ont perçue comme un document de plus, lourd et contraignant. Ce retour m’a appris une chose essentielle : pour qu’une charte soit acceptée et utilisée, elle doit être concise et extrêmement claire. Sommaire Ce que doit contenir une charte efficace En une page, on peut déjà poser des bases solides : rappeler les valeurs de l’association, préciser ce que l’association garantit à ses bénévoles : accueil, clarté des missions, assurance, reconnaissance, ce que les bénévoles apportent en retour : assiduité, respect du projet, esprit d’équipe et définir quelques repères pratiques : lieux, horaires, outils de communication, remboursement de frais éventuel, conditions de début et de fin d’engagement… Ce n’est pas la longueur qui fait la force de la charte mais sa lisibilité et son réalisme. Une charte intégrée au parcours bénévole La charte n’est pas isolée : elle gagne en force quand elle complète d’autres documents simples et utiles : La fiche de mission a pour but de déterminer le rôle, les tâches à accomplir, le temps d’engagement attendu, l’encadrement proposé… C’est le document le plus personnalisé côté association. La convention d’engagement réciproque complètera la charte en définissant le cadre précis de la mission avec le titre de la mission, le cadre de son déroulé (horaires, personne référente). Elle précisera par exemple les règles en matière de confidentialité. La fiche de candidature s’apparente à un CV bénévole, présentant les expertises, les compétences et savoir-faire. Elle peut aussi contenir des questions sur ce qu’attend la personne bénévole de cet engagement et pourquoi elle souhaite s’engager. Plus concrètement, il est important de penser à y demander les disponibilités, les préférences et les éventuels besoins spécifiques de la personne. Le livret d’accueil est le document de référence avec les infos pratiques, les contacts, les outils mis à disposition… Selon la taille et l’organisation de l’association, il pourra comprendre un historique, l’organigramme, les noms des différentes personnes responsables selon les missions, un répertoire de contacts utiles, les règles d’accès au local, les bonnes pratiques en matière de sécurité… Aussi, il précisera les modalités de la formation initiale des bénévoles et les possibilités de formations proposées pour monter en compétences. Ainsi, la charte devient le fil rouge qui relie tous les moments du parcours bénévole. Elle participe du processus d’engagement et en est le socle. Comment la mettre en place concrètement Avant de se lancer dans la rédaction, il est essentiel de clarifier l’intention. Pourquoi veut-on une charte ? Pour apaiser des tensions ? Pour mieux accueillir les nouvelles personnes ? Pour fidéliser les bénévoles déjà en place ? Cette réflexion préalable oriente le contenu et évite de produire un document hors sol qui ne correspond pas aux besoins réels. Ensuite, la co-construction reste la clé. En pratique, un mois suffit : une réunion courte avec bénévoles, salarié·es et membres du Conseil d’administration pour lister les valeurs et engagements, une première version testée puis une validation et une diffusion simple à l’accueil. Ce processus est aussi important que le document final : il crée du dialogue et aligne toutes les parties prenantes. Penser accessibilité et inclusion Élaborer une charte peut aussi être l’occasion de réfléchir à l’accueil des bénévoles ayant des besoins spécifiques. 80 % des handicaps étant invisibles, il est certain que vous accueillez des personnes handicapées parmi vos bénévoles. Prévoir une version en langage clair, vérifier l’accessibilité des supports numériques, proposer un binôme ou ajuster le rythme des missions sont des gestes simples qui ouvrent la porte à davantage de diversité et d’inclusion. Mon conseil : D’entrée de jeu, posez l’accessibilité comme une des valeurs phare que vous défendez. Prenez l’habitude d’indiquer dans la fiche de mission que celle-ci est ouverte à des personnes en situation de handicap ou que des aménagements sont possibles (travail à distance, par exemple). Prévoyez une question dans la fiche de candidature pour demander si la personne a des besoins spécifiques. Même si l’objet de votre association n’est pas dans le champ du handicap… En résumé : un gage de considération pour les bénévoles La charte du bénévolat n’est pas un contrat mais un engagement moral partagé. Pour une nouvelle personne bénévole, recevoir une charte claire et bienveillante, c’est un signe de considération. C’est la preuve que son engagement compte et qu’elle rejoint une organisation structurée. Ce simple geste favorise l’implication durable et limite le turn-over. Pour qu’elle soit utile, trois principes simples sont à retenir : Courte et claire : une page suffit. Co-construite : pour que chacun·e s’y retrouve. Intégrée au parcours : reliée à la fiche de mission, au livret et à l’accueil des bénévoles. Mieux vaut une charte simple et adaptée qu’un long document inutilisable et inutilisé. Si vous avez besoin d’aide pour penser votre structuration, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve mon rendez-vous découverte

Testez la solidité de votre association

Un bureau vu de haut avec des documents en cours de traitement. Image générée par IA

Vous souvenez-vous du conte des trois petits cochons ? Une maison en paille, une maison en bois, une maison en briques… et une leçon simple : seules des fondations solides permettent de résister aux coups de vent. Les associations ne font pas exception. Gouvernance, finances, organisation, outils : si les bases ne sont pas suffisamment stables, le moindre imprévu peut fragiliser tout l’ensemble. C’est pour cela que j’ai conçu un quiz rapide et ludique : en trois minutes, vous évaluez la robustesse de votre association et identifiez une ou deux actions concrètes pour gagner du temps dès ce mois-ci. Sommaire 1. Pourquoi tester la solidité de votre association ? Dans beaucoup d’associations, on ajoute des outils, des procédures ou des projets… alors que les fondations ne sont pas encore sécurisées. Les conséquences ? perte de temps et doublons administratifs, difficultés financières récurrentes, démobilisation des bénévoles et turn-over, frustration pour l’équipe, qui a l’impression de toujours courir sans avancer. À l’inverse, quand les fondations sont claires et partagées, tout devient plus simple : on gagne du temps, on réduit les erreurs et on retrouve du souffle pour développer de nouveaux projets. On peut se projeter à 3 ou 5 ans avec sérénité. Le premier pas, c’est d’avoir une photographie claire de votre situation. 2. Présentation du quiz “les 3 petits cochons” Durée : 7 questions, à répondre en 1 à 3 minutes. Format : pratique et concret Résultat : en répondant à ces questions très courtes, vous découvrirez à quel profil ressemble votre association : 🟡 Profil « paille » – consolider les bases Comme une maison en paille, votre association peut vaciller au premier imprévu. Les bases sont fragiles : il est temps de sécuriser vos règles de gouvernance et vos processus administratifs. Premier pas concret : écrivez noir sur blanc une règle simple (par exemple, qui valide les dépenses). Dès demain, vous éviterez une discussion répétitive. 🟠 Profil « bois » – clarifier et donner du rythme Votre structure tient mais manque de souffle. L’essentiel est là mais vous avez besoin de clarifier les rôles et d’instaurer un rythme de pilotage régulier. Premier pas concret : fixez une courte rencontre mensuelle avec votre équipe. En 30 minutes, vous aurez plus de clarté qu’en dix mails croisés. 🔴 Profil « brique » — capitaliser et transmettre Votre maison tient debout face aux tempêtes. Il est temps de consolider vos réussites. Votre structure est solide : vous pouvez capitaliser sur vos réussites et essaimer vos bonnes pratiques. Premier pas concret : transformez une bonne pratique en schéma ou en mini-fiche visuelle. Vous facilitez la transmission aux nouveaux bénévoles et gagnez en cohérence d’équipe. 3. Ce que vous gagnerez à faire ce test Prise de conscience rapide : en trois minutes, vous identifiez vos forces et vos fragilités Un regard neuf sur votre fonctionnement, sans y passer des heures Une action immédiate adaptée à votre situation, avec un bénéfice visible dès cette semaine Recommandations personnalisées : à chaque profil correspond une feuille de route simple et réaliste Pour aller plus loin En parallèle, je mène une étude de marché. Votre association aimerait-elle apprendre à concevoir ce type de quiz en autonomie, pour animer vos équipes ou évaluer vos projets ? Si vous souhaitez donner votre avis, c’est ici : Je participe à l’étude de marché Dans le conte, c’est la maison de briques qui protège les trois frères. Dans la vie associative, ce sont vos fondations qui protègent vos projets et vos bénévoles. Trois minutes suffisent pour savoir où vous en êtes et choisir une première action utile. A vous de jouer ! Diffusion utile Si ce quiz vous a aidé, transmettez-le à des associations partenaires ou amies pour leur faire gagner du temps : https://isavouszed.fillout.com/t/67L9fEqPBzus Si vous avez besoin d’aide pour penser votre stratégie de communication, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve mon rendez-vous découverte

Le bilan de rentrée : comment repartir sur de bonnes bases

Groupe de personnes travaillant autour d'une table sur des post-it et des documents. Image générée par IA

Entre dossiers de subvention à finaliser, assemblées générales à préparer et reprise des activités, la rentrée associative peut vite donner le vertige. Pourtant, c’est aussi le moment idéal pour se poser et faire le point afin d’éviter de courir toute l’année après le temps. Un bilan de rentrée bien mené n’est pas une corvée administrative : c’est un outil stratégique et collectif. Il permet d’identifier vos forces, de repérer vos marges de manœuvre et de redonner de la clarté à votre équipe. L’objectif : s’assurer que les bases sont solides pour bien aborder le reste de l’année. Sommaire 1. Organisation du bilan de rentrée Un bilan efficace ne se fait pas en solitaire. Rassemblez autour de la table : vos forces vives : bénévoles actives et actifs, les piliers de l’association, vos salarié·es, si vous en avez, et votre gouvernance : les membres du conseil d’administration qui apportent une vision transversale. Pour éviter les réunions à rallonge, segmentez le travail par thématiques ciblées (voir ci-dessous). Prévoyez 1h à 1h30 par sujet selon la taille de l’association. Chaque atelier doit aboutir à des « livrables » concrets : une synthèse des forces et axes d’amélioration, un plan d’action priorisé et si besoin une mise à jour des outils ou documents stratégiques. 2. Thématiques à aborder (ateliers séparés) Chaque thématique devient un atelier collaboratif, où l’on prend du recul ensemble. Voici quelques exemples : Thématique Objectif Exemples de questions / points à aborder Temps estimé Gouvernance Vérifier l’efficacité du pilotage et de la stratégie Fonctionnement des conseils, répartition des rôles, communication interne 1h Activités Identifier ce qui fonctionne et ce qui doit évoluer Impact des actions, satisfaction des bénéficiaires, priorités pour le trimestre 1h Finances Assurer la maîtrise budgétaire et la conformité Respect du budget, dépenses non prévues, abonnements inutilisés, vérification du nouveau plan comptable associatif 45 min Communication Évaluer la visibilité et l’engagement Newsletter, réseaux sociaux, site internet, événements, partenariats 45 min Outils & process Vérifier que les outils sont adaptés au fonctionnement CRM, gestion des bénévoles, stockage des documents, automatisations simples 45 min Ces temps courts évitent de transformer le bilan en “grand-messe” et facilitent la participation active de chacun•e. Mon conseil : même si la partie outils et process vous paraît accessoire, ne faites pas l’impasse ! En particulier, demandez-vous si vous êtes en conformité avec la RGPD (réglementation générale de protection des données). Cela peut être l’occasion de mettre à jour votre registre de traitement des données… 3. Méthode d’animation Un bon bilan repose sur une animation claire et participative. Pour éviter les digressions et les débordements, désignez d’entrée de jeu qui animera les débats, qui aura en charge de prendre les notes et qui sera « maître du temps » Voici quelques bonnes pratiques : Présenter les objectifs de chaque atelier pour éviter de se disperser. Distribuer une check-list prête à cocher afin de guider la discussion. Favoriser l’échange plutôt que la simple remontée d’informations : l’idée est de construire ensemble. Noter les décisions au fil de l’eau et prioriser dès la fin de l’atelier pour ne pas reporter sans cesse. Mon conseil : utilisez un outil de prises de notes automatique pour vous aider à faire la synthèse. Cela ne dispense pas de prendre des notes mais cela aide grandement à ne pas passer à côté de certains points. 4. Check-list récapitulative (exemple) Cette liste est un support de discussion et non une série de tâches obligatoires. Elle permet d’impliquer toute l’équipe et de ne rien oublier. Chaque point peut être complété avec vos propres remarques et priorités. Gouvernance : rôles et responsabilités clairs, CA informé et actif Activités : bilan qualitatif et quantitatif des actions, priorités définies Finances : dépenses récurrentes auditées, doublons identifiés, marges de manœuvre évaluées, conformité au nouveau plan comptable Communication : messages alignés avec les valeurs de l’association, supports et canaux efficaces Outils : pertinence des outils, simplification ou formation nécessaire 5. Livrables attendus À la fin du bilan, vous repartez avec : une synthèse des forces et axes d’amélioration, un plan d’action clair pour le trimestre ou le semestre, avec responsables et échéances et des documents stratégiques actualisés : procès-verbaux, plan budgétaire, calendrier d’activités, etc.. Ces livrables deviennent votre plan d’action pour les mois à venir et facilitent aussi vos relations avec vos partenaires (financeurs, partenaires opérationnels, bénévoles, etc.). En résumé Faire le bilan de rentrée, ce n’est pas perdre du temps, c’est l’utiliser judicieusement pour mieux en gagner. C’est donner à vos bénévoles et salarié•es l’occasion de s’exprimer. De consolider vos objectifs et clarifier vos priorités. En un mot : poser les fondations pour une année associative sereine et efficace. L’intérêt est d’avoir un plan d’action actionnable avec des tâches à réaliser, des échéances et des personnes responsables pour piloter en mode projet. 🎁 Bonus Téléchargez la check list du bilan de rentrée et le modèle de fiche de plan d’action pour vos ateliers. FAQ Doit-on formaliser ce bilan ? Oui, même en 1 page par atelier thématique. Cela permet de suivre vos décisions et de garder une trace. Que faire des projets qui n’avancent pas ? Vous demander en premier lieu quelle en est la raison. Problème de pilotage ? Manque de temps ? Manque de moyens ? Puis à vous de voir : soit vous relancez avec un plan clair, soit vous arrêtez pour ne plus disperser vos forces. Et si nous manquons de temps ? Pas toujours simple de tout caser à la rentrée. Choisissez un seul domaine prioritaire et fixez un calendrier réaliste pour les autres… sans les repousser de semaine en semaine. Si vous avez besoin d’aide pour penser votre organisation, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve mon rendez-vous découverte

La rentrée budgétaire des associations : comment reprendre la main sur vos dépenses (et votre sérénité)

Quatre personnes travaillent le budget de rentrée.

Septembre est là et avec lui la traditionnelle remise à plat des finances associatives. Factures qui s’accumulent, abonnements oubliés, dépenses sous-estimées : la rentrée peut vite devenir une période de stress budgétaire. Pourtant, avec un peu de méthode, elle peut aussi devenir un tremplin pour regagner de la visibilité et économiser des ressources précieuses. Aujourd’hui, je vous propose un tour d’horizon des leviers concrets pour reprendre la main. Vous pourrez en profiter pour faire le point avec un test en 9 questions que vous trouverez un peu plus bas. Sommaire La rentrée, le moment idéal pour passer vos dépenses au crible Dépenses invisibles, coûts silencieux : les bons réflexes à adopter Testez-vous : votre association surveille-t-elle vraiment ses dépenses ? Et après ? Définir votre plan d’action En résumé 1. La rentrée, le moment idéal pour passer vos dépenses au crible Après l’été, la plupart des associations reprennent leurs activités avec un budget fragilisé par les dépenses courantes et parfois mal anticipées. Avant de vous lancer dans de nouveaux projets, prenez le temps de : Lister tous vos abonnements numériques et vos contrats fournisseurs Vérifier la cohérence entre vos dépenses et vos besoins prioritaires Renégocier ce qui peut l’être ✨ Petite anecdote : Je suis récemment revenue dans une association que j’avais accompagnée dans sa digitalisation. À l’époque, j’avais recommandé de passer les abonnements en règlement annuel. Le comptable avait “oublié” de cocher la case… Résultat : 1 300 € de perdus chaque année. En un clic, l’association a corrigé l’erreur et retrouvé une précieuse marge de manœuvre. 2. Dépenses invisibles, coûts silencieux : les bons réflexes à adopter Certaines charges s’installent discrètement et finissent par peser lourd : Des outils payés “au cas où” et jamais utilisés Des tarifs publics alors que des offres associatives existent L’absence de mise en concurrence des prestataires Pour éviter ces écueils : ✅ Auditez vos dépenses récurrentes tous les trimestres ✅ Faites la chasse aux doublons ✅ Identifiez des alternatives gratuites ou solidaires 3. Testez-vous : votre association surveille-t-elle vraiment ses dépenses ? Voici un quiz rapide en 9 questions pour évaluer vos pratiques budgétaires. Prenez 3 minutes pour vérifier si votre organisation maîtrise ses coûts… ou si elle laisse filer des euros par la fenêtre ! Le score du test vous donnera directement des pistes d’optimisation… 👉 Cliquez sur le bouton ci-dessous pour lancer le test : 4. Et après ? Définir votre plan d’action Une fois votre diagnostic réalisé, listez les priorités : Optimiser vos abonnements Réfléchir à un calendrier budgétaire Mettre en place des alertes et des rappels pour anticiper C’est cette organisation qui fera la différence entre une rentrée sous pression et une rentrée sereine. En résumé : reprendre le contrôle sans culpabiliser Faire le point sur ses finances n’est pas une punition. C’est une opportunité de remettre vos moyens au service de votre mission et de votre vision. Dites-vous que chaque euro économisé en fonctionnement est un euro attribué à vos actions et à vos bénéficiaires. Envie d’aller plus loin ? Je propose un accompagnement individuel et des ressources pratiques pour simplifier votre gestion associative. Faites le test : toutes les infos y sont ! FAQ Est-ce qu’un audit budgétaire prend beaucoup de temps ? Pas forcément : 2 ou 3 heures suffisent pour identifier les postes principaux et commencer la chasse aux économies. Que faire si je découvre des abonnements inutiles ? Regardez ce qui est prévu dans les conditions générales et/ou les conditions particulières de votre contrat. Les modalités de résiliation y sont détaillées : formalités, préavis, remboursement partiel… Puis-je mutualiser mes achats avec d’autres associations ? Cela fait sens si plusieurs associations partagent un même local : il est logique de mutualiser la fibre, l’entretien, la reprographie, les fournitures… Attention toutefois à bien encadrer cette mutualisation. Certaines contraintes ne valent pas la peine de faire des économies de bout de chandelle.   Si vous avez besoin d’aide pour optimiser votre fonctionnement, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve mon rendez-vous découverte

Forums associatifs : et si vous transformiez l’habitude en laboratoire d’idées utiles ?

Forum associatif - image générée par IA

Et si le forum associatif de septembre devenait plus qu’un simple rendez-vous de rentrée ? Et s’il se transformait en votre meilleur outil pour comprendre, séduire et mobiliser votre public local ? Les forums approchent à grands pas ! Du 6 au 20 septembre, ces rendez-vous incontournables vont rythmer la vie locale de nombreuses communes. Pour beaucoup d’associations, c’est la répétition d’un rituel : installer le stand, distribuer les flyers, présenter ses activités, échanger quelques mots et repartir avec la sensation que « c’était important d’être là mais finalement… ». Finalement, il reste comme un arrière-goût d’inachevé ou d’occasion manquée. Mais si ce forum pouvait devenir un vrai terrain d’expérimentation ? Un espace où tester, observer, affiner ses messages, comprendre les attentes du public et repérer de nouvelles façons de fédérer ? Décryptage. Sommaire Plus qu’une vitrine, un laboratoire stratégique Qui en parle, comment et avec quels mots ? Des solutions simples pour expérimenter sans se surcharger Ce que cela peut changer : une anecdote concrète Penser l’après-forum dès maintenant En résumé Plus qu’une vitrine, un laboratoire stratégique Pour tirer le meilleur parti de ces événements, il est essentiel de passer de la simple présence à une démarche d’expérimentation réfléchie : observer, tester et ajuster ses messages. Le stand de votre association est souvent le premier contact avec le grand public. Au lieu de le penser comme une formalité logistique, concevez-le comme une vitrine stratégique : que montre-t-il de vous ? quels messages fait-il passer ? quelles émotions provoque-t-il ? Un bon stand raconte une histoire claire. Il reflète vos valeurs, vos priorités du moment et les publics que vous cherchez à mobiliser. Il peut même devenir un outil de tri pour attirer les bonnes personnes… et éviter les malentendus. Dans l’agitation d’un forum, on pense surtout à « se rendre visible ». Pourtant, c’est aussi le moment idéal pour : Observer les attentes et réactions des habitant·es Tester différents messages, supports et façons d’accueillir Dialoguer avec d’autres associations, s’inspirer de leurs méthodes Collecter des retours via des outils simples et mobiles Le forum associatif devient alors un laboratoire vivant, un espace d’essais à moindre coût et riche en enseignements. Un stand percutant, c’est bien. Mais un discours cohérent et engageant, c’est encore mieux : c’est lui qui laissera une trace durable dans l’esprit des visiteuses et visiteurs. Les pièges à éviter lors d’un forum associatif Multiplier les supports sans cohérence visuelle ou éditoriale Se concentrer uniquement sur la distribution de flyers sans interaction Négliger la préparation des bénévoles pour un discours clair et cohérent Qui en parle, comment et avec quels mots ? Souvent, les personnes mobilisées pour tenir le stand sont bénévoles. Leurs discours sont spontanés mais rarement préparés. Pourtant, ces bénévoles portent votre message associatif. Prenez le temps, en amont, d’identifier quelques messages clés à faire passer, des anecdotes percutantes à partager, des réponses types aux questions fréquentes. Si votre association est positionnée sur un plaidoyer, outillez vos bénévoles pour leur permettre de répondre sans perdre pied… Cette préparation peut changer beaucoup de choses dans la perception de votre association. Vous n’avez que 30 minutes pour vous préparer ? Testez ces deux actions simples : Créez un mini-script de présentation en 3 phrases clés pour tous vos bénévoles Préparez un QR code vers un formulaire ultra-court (3 questions max) pour recueillir les avis des personnes qui s’arrêtent sur votre stand Des solutions simples pour expérimenter sans se surcharger Pour sortir de la routine sans exploser le budget ni le temps disponible, quelques leviers pratiques : Formulaire avec QR code : captez les retours en direct Simple à créer avec Google Forms, Tally ou Framaforms, facile à utiliser et moins intrusif qu’une enquête papier. Permet de collecter des avis, des envies, des idées pendant l’événement. Observez malin en 3 colonnes Créez une grille d’observation rapide : qui s’arrête, quelles questions reviennent, quelles postures inspirent ? Trois colonnes à remplir en quelques minutes… et autant d’enseignements à réutiliser ensuite. Test de pitch : affinez votre discours Préparez deux façons différentes de présenter l’association et notez les réactions ou questions spontanées pour chaque version. Vous découvrirez rapidement ce qui parle vraiment à votre public. Capitalisez sur les temps morts Les moments de calme sur les forums sont précieux. C’est l’occasion d’échanger avec d’autres associations, de repérer des partenaires potentiels ou de glaner des idées de communication. Prenez des notes, faites quelques photos, observez les stands bien pensés. Ce que cela peut changer : une anecdote concrète Un simple ajustement dans votre façon de capter l’attention peut complètement changer l’expérience et la qualité des échanges. La preuve avec cette situation vécue… Lors d’une journée de sensibilisation aux discriminations dans une grande école, une association luttant contre le sexisme faisait face à un public estudiantin pressé, qui jetait un œil sans forcément s’arrêter. Puis le déclic : en précisant que le QR code affiché sur le stand renvoyait à un quiz en ligne, certaines étudiantes – et même quelques étudiants – sont revenues spécialement pour discuter des questions qui les avaient interpellé·es. Résultat : des échanges plus profonds, des contacts de qualité et une discussion qui n’aurait jamais eu lieu avec une approche purement « présentation ». Penser l’après-forum dès maintenant Le forum ne se termine pas au moment du démontage. Il se prolonge dans la manière dont vous recontactez les personnes croisées, dont vous valorisez votre présence (dans votre newsletter ou vos réseaux sociaux) et dont vous analysez ce qui a bien ou moins bien fonctionné. Un debrief d’équipe de 15 minutes après le forum peut faire toute la différence : qu’est-ce qui a surpris, plu, posé question ? quelles idées retenir pour le prochain événement ? L’après-forum est souvent négligé alors qu’il concentre la vraie valeur de l’événement. Et si le débrief à chaud n’est pas possible – parce que toutes les personnes bénévoles ne sont plus sur place ou parce que la journée a été longue – prévoyez un temps d’échange en début de semaine.  Suivi post-forum en 3 étapes J+2 : recontacter les … Lire la suite

Anticiper la rentrée : la checklist essentielle pour une reprise associative réussie

Un groupe de bénévoles se réunit pour préparer la rentrée associative

La rentrée associative n’est pas un nouveau départ à zéro mais la suite directe de ce qui a été amorcé avant l’été. En anticipant durant les mois de juillet et août, vous pouvez transformer septembre en tremplin plutôt qu’en sprint épuisant. Voici une checklist à adapter selon les spécificités de votre association, structurée autour des 5 piliers fondamentaux d’une organisation associative solide : les ressources humaines, les financements, la communication, la gouvernance et les outils. NB : ces conseils sont aussi valables pour la période de fin d’année (trêve des confiseurs) afin de préparer janvier… Sommaire Faire le point avant de repartir Engagement : remettre l’équipe en mouvement Financements : consolider votre base Communication : préparer le retour en douceur 1. Faire le point avant de repartir Recenser les actions non finalisées en juin : subventions en attente, projets suspendus, partenariats à relancer, réponses non envoyées. Prioriser les actions de la rentrée selon : leur impact, leur urgence et les énergies disponibles. Identifier ce qui peut être automatisé ou confié en interne pour gagner du temps. 2. Engagement : remettre l’équipe en mouvement Faire un point clair sur les personnes engagées : qui reste, qui part, qui arrive (ou devrait arriver…) Réactiver les ancien•nes bénévoles en les recontactant avec un message personnalisé et engageant. Prévoir un temps collectif en septembre pour relancer la dynamique et redonner du sens. Répartir les missions et les responsabilités en valorisant les compétences de chacun·e. Clarifier les besoins en recrutement bénévole : rôles, durée de l’engagement, niveau d’engagement attendu. 3. Financements : consolider votre base Vérifier les appels à projets à venir et anticiper les candidatures. Relancer les adhésions ou les dons avec une campagne claire, simple et datée. Dresser un état des lieux financier : budget réel vs prévisionnel, marges de manœuvre. Identifier les actions à cofinancer en lien avec des partenaires associatifs ou institutionnels. 4. Communication : préparer le retour en douceur Programmer les newsletters de l’été (si ce n’est pas encore fait) pour maintenir le lien avec vos publics sans les surcharger. Planifier les publications sur les réseaux sociaux notamment autour des rendez-vous de rentrée comme les forums associatifs ou la journée portes ouvertes. Mettre à jour les informations clés sur votre site et vos pages des réseaux sociaux : nouveaux horaires, membres de l’équipe, formulaire de contact… Créer un événement de rentrée en ligne ou en présentiel, pour relancer l’engagement. La journée portes ouvertes ou le pot de rentrée des bénévoles sont de bonnes idées pour redonner du dynamisme à la vie associative. 5. Gouvernance : vérifier votre structure Questionner les responsabilités au sein du CA : rôles effectifs disponibilités envies d’évolution Mettre à jour les documents de fonctionnement : règlement intérieur charte bénévole fiches de poste… Tester votre gouvernance via un quiz, un outil d’évaluation ou une discussion ouverte Planifier un temps de réflexion stratégique à l’aide d’outils ludiques et collaboratifs 6. Outils et process : renforcer les bases Nettoyer vos bases de données : contacts obsolètes, doublons, contacts en erreur listes inactives Passer en revue vos outils internes pour voir ce qui fonctionne et ce qui doit être amélioré ou remplacé. Réfléchir aux automatisations à mettre en place : inscriptions, relances, newsletter. Organiser un audit interne sur les pratiques, les points de friction, les gains potentiels. GUIDE Nouveau ! Téléchargez le guide Préparez la rentrée associative sans tout recommencer de zéro Je télécharge le guide

La charte éthique : pourquoi et comment en créer une dans votre association

Un groupe de réflexion

Dans un contexte de défiance généralisée, d’exigence de transparence et d’engagement militant plus scruté que jamais, les associations ne peuvent plus faire l’impasse sur un cadre éthique clair. Beaucoup d’associations défendent des valeurs fortes mais n’ont jamais pris le temps de les formaliser. D’autres ont rédigé une charte sans vraie consultation ou simplement copié celle d’une autre structure. Quand elles n’ont pas fait appel à une intelligence artificielle générative pour l’écrire à leur place. Résultat : des documents dénués de toute substance, qui ne remplissent pas leur rôle d’outil d’engagement. Alors que bien construite, la charte éthique est un levier puissant de cohésion, de responsabilité et de crédibilité. Sommaire Pourquoi votre association a besoin d’une charte éthique Ce qu’il faut éviter : la charte bricolée ou copiée-collée Pourquoi se faire accompagner dans la création de votre charte Les étapes clés pour réussir votre charte éthique Pourquoi votre association a besoin d’une charte éthique La charte éthique sert à : Donner de la crédibilité à vos engagements, auprès de vos membres comme de vos partenaires. Poser le cadre pour les personnes bénéficiaires  Prévenir les tensions internes, en clarifiant les comportements attendus et les valeurs communes. Faciliter l’intégration des nouveaux bénévoles, en posant un cadre clair. Limiter les risques juridiques, en anticipant certains conflits ou litiges. Renforcer la cohérence de votre projet, en alignant discours, actions et décisions. C’est un document qui doit être conçu avec soin pour accompagner durablement votre développement. Comme tout document de structuration, la charte éthique est amenée à évoluer en même temps que l’association.  Ce qu’il faut éviter : la charte bricolée ou copiée-collée Nombre d’associations commencent par télécharger un modèle trouvé en ligne. Le problème ? Ces chartes génériques ne correspondent ni à votre contexte, ni à vos enjeux spécifiques. Le copier-coller donne une impression de sérieux… jusqu’à ce qu’on vous demande d’en appliquer les termes. Les chartes mal construites présentent plusieurs risques : des formulations juridiques floues ou inapplicables, des valeurs proclamées mais non incarnées, qui fragilisent la légitimité de votre structure, une absence d’appropriation collective, qui relègue le document au fond d’un classeur. Créer une charte éthique n’est pas un simple exercice de communication. C’est un travail de fond sur l’identité et le fonctionnement de votre association.   Pourquoi se faire accompagner dans la création de votre charte Faire appel à un•e professionnel•le vous permet : de bénéficier d’une animation neutre, qui aide chacune et chacun à exprimer sa vision sans crisper le débat, d’utiliser des outils participatifs adaptés pour faire émerger les valeurs partagées, de vous appuyer sur l’expérience d’autres structures ayant mené ce travail avec succès. L’objectif n’est pas d’imposer une vision de l’éthique mais de co-construire un référentiel commun, réaliste et mobilisateur.   Les étapes clés pour réussir votre charte éthique Faire un diagnostic éthique : quelles sont les valeurs réellement vécues dans l’association ? Impliquer l’ensemble des parties prenantes : membres, bénévoles, salarié·es, bénéficiaires… Rédiger avec clarté et justesse, en choisissant le bon équilibre entre principes et engagements concrets. Déployer la charte : la faire connaître, l’intégrer dans les processus de décision et l’utiliser en cas de conflit. Prévoir une mise à jour régulière, pour qu’elle reste en phase avec l’évolution de votre structure. Ce processus peut s’étaler sur quelques semaines ou plusieurs mois, selon la taille de l’association, son fonctionnement démocratique ou ses enjeux spécifiques. Ce travail peut prendre du temps, mais il est structurant. Et il peut aussi être source de fierté collective.   Formaliser l’éthique n’est pas un luxe C’est un investissement stratégique pour l’avenir de votre projet. Ne le reportez pas à « quand on aura le temps » : c’est maintenant, dans les périodes calmes ou charnières, que vous pouvez poser des bases solides.   Bonus 📥 Téléchargez gratuitement le guide « Créer une charte éthique associative : les 5 étapes essentielles » pour engager la démarche avec méthode. Nota Bene Cet article ne constitue pas un conseil juridique. Il propose un éclairage organisationnel et stratégique sur les bonnes pratiques de formalisation d’une charte éthique. Si vous avez besoin d’aide pour travailler votre charte éthique, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve mon rendez-vous découverte

Faut-il tester les outils numériques avant de les adopter dans votre association ?

Sur un fond noir, des chiffres 1 et 0 en bleu électrique emplissent l'image

Posée comme cela, la question semble appeler une réponse simple : “Bah oui !” Ce qui est frappé au coin du bon sens n’est pas toujours évident quand on agit dans l’urgence pour répondre à un besoin impératif et qui ne saurait souffrir aucun délai… Ce qui arrive plus souvent qu’on ne le pense dans la vie d’une association. Mais choisir un nouvel outil numérique n’est pas un acte anodin. Ce choix va engager non seulement des moyens financiers mais aussi du temps et surtout demander la mobilisation des équipes. Alors, la tentation est grande de se laisser séduire par des solutions qui, en démonstration, paraissent correspondre en tout point aux fonctionnalités attendues. Mais entre la démonstration et la réalité de l’utilisation quotidienne, de sérieux écueils risquent de se révéler. Petit tour d’horizon… Sommaire Pourquoi tester avant de s’engager Les pièges les plus fréquents Une expérience de terrain Passez à l’action, faites le test ! 1. Pourquoi tester avant de s’engager Tester un outil numérique, ce n’est pas un luxe, c’est un impératif. Si la société qui vend l’outil est réticente à vous proposer un temps d’essai gratuit, ce n’est pas très bon signe pour la suite… Systématiquement, mettez ce temps à profit pour : ✅ Identifier si la solution répond vraiment à vos besoins réels, pas seulement à la démonstration que vous avez vue (ou aux avis que vous avez lus) ✅ Vérifier qu’elle s’intègre dans votre fonctionnement quotidien et avec les outils déjà en place ✅ Impliquer les personnes qui l’utiliseront : salarié·es, alternant·es, bénévoles. Imposer un outil numérique aux équipes ne présage pas d’une totale réussite ✅ Anticiper les coûts cachés : formations, maintenance, coût des nouvelles versions… 2. Les pièges les plus fréquents Le monde associatif n’échappe pas aux effets de mode, surtout quand il est question d’outils numériques. Ces erreurs ne sont pas le signe d’un manque de compétences : elles traduisent surtout l’urgence dans laquelle les associations doivent parfois décider. Petit florilège des erreurs les plus courantes : Confondre besoin et envie Exemple : « On a besoin d’un CRM ». Si votre liste de contacts contient 50 membres et 10 bénévoles, non, vous n’avez pas besoin d’un CRM. Vous avez besoin d’une base de données bien pensée. Point. Penser qu’un outil résoudra des problèmes organisationnels Si votre fonctionnement n’est pas structuré avec des personnes en charge de tâches bien définies, aucun logiciel ne pourra venir à votre rescousse. Sous-estimer le temps de prise en main Un outil n’est utile que si tout le monde sait s’en servir et si personne ne rechigne à s’en servir. Négliger la compatibilité avec les outils déjà en place Vos outils numériques ne dialoguent pas entre eux ? Dommage ! Vous pensiez gagner du temps, vous allez en perdre plus avec des copier-coller fastidieux entre votre CRM et votre logiciel d’envoi de mails. Et l’erreur vous guette au tournant ! 3. Une expérience de terrain Lorsque je travaillais comme salariée d’une association, il a été décidé de remplacer la gestion des contacts depuis les 4 fichiers gérés sur Excel par une solution intégrant à la fois un CRM et un outil d’envoi en nombre pour nos mailings et autres newsletters. Pendant environ deux ans, tout a superbement bien fonctionné. Nous avions mis en place des automatisations pour les relances de cotisation, les listes de contact pour l’envoi de la newsletter se mettaient à jour sans action de notre part… Puis le fournisseur a décidé de séparer la solution en deux produits, facturés à part. Le coût de l’outil d’envoi en nombre a tellement explosé que nous avons dû chercher une alternative, faute de budget. Sans personne en interne capable d’imaginer un plan B ni de configurer une passerelle, nous avons fini par souscrire un abonnement sur une autre plateforme et à faire des copier-coller chaque mois pour envoyer la newsletter. Quant aux relances pour les cotisations, nous les avons faites à la main… Ce que j’ai retenu : ne pas dépendre d’un seul outil pour les tâches les plus critiques ne pas choisir un outil tout-en-un sans s’interroger de sa possibilité de dialoguer avec d’autres outils négocier d’entrée de jeu un tarif solidaire quand la gratuité “spéciale associations” n’existe pas 4. Passez à l’action… faites le test ! Avant de sortir la carte bleue et d’engager votre association, prenez le temps de passer en revue quelques points essentiels. Je vous propose un test gratuit : 10 questions Un score immédiat Des recommandations Une synthèse par mail avec des conseils personnalisés si vous indiquez votre adresse (ce n’est pas obligatoire) En résumé : pourquoi prendre le temps de tester ? Faire ce point avant de vous lancer, c’est : Choisir un outil qui colle vraiment à vos habitudes de travail Éviter de payer pour des services que vous n’utiliserez pas Gagner du temps au quotidien grâce à des outils qui fonctionnent bien ensemble Impliquer les personnes qui vont l’utiliser pour qu’elles se sentent à l’aise Mettre toutes les chances de votre côté pour un démarrage simple et efficace Un peu de préparation aujourd’hui, c’est beaucoup plus de tranquillité demain. FAQ – Les questions que l’on me pose souvent Combien de temps faut-il prévoir pour tester un outil ? Comptez au minimum 2 à 3 semaines pour une vraie phase d’essai en conditions réelles si vous avez une équipe permanente.  Si votre association ne travaille qu’avec des bénévoles, prévoyez une période de prise en main d’un mois à un mois et demi. Est-ce utile si notre association n’est pas très “digitale” ? Ce n’est pas seulement utile, c’est indispensable de prendre le temps de tester l’outil et de voir s’il convient à vos équipes. Est-ce que les éditeurs acceptent de fournir un accès test ? Il existe de plus en plus de logiciels disponibles en version gratuite ou en freemium, c’est-à-dire avec les fonctionnalités de base gratuites et les fonctionnalités avancées payantes. Si ce n’est pas le cas, demandez ! Cela peut être un critère de choix décisif. Quand impliquer les équipes ? … Lire la suite

Mobiliser les bénévoles en été : 3 façons simples de garder le lien et préparer la rentrée

Des personnes assises sur l'herbe en train de discuter : des bénévoles mobilisées

Juillet-août, version associative : la boîte mail qui, pour la seule fois de l’année, frôle l’objectif “Inbox Zéro”. Le local d’activités déserté. Le téléphone presque muet… et cette petite inquiétude qui monte : qui reviendra en septembre ? Avec quelle énergie ? A côté de mon activité professionnelle, je suis bénévole. Comme beaucoup, j’ai connu ce sentiment d’être importante dix mois par an… puis presque invisible pendant l’été. Jusqu’au jour où, à la rentrée, on se souvenait soudain que j’existais – parce qu’on avait besoin de moi. Pourtant, l’engagement bénévole n’est pas une ressource qu’on utilise puis qu’on met sur pause. C’est une relation, un partenariat fondé sur la confiance et la reconnaissance. Bonne nouvelle : même sous 35 °C, il existe des moyens simples et sincères de montrer à vos bénévoles qu’iels comptent, sans alourdir leur agenda… ni le vôtre. Voici 3 façons simples de garder le lien pendant l’été, tout en préparant la rentrée en douceur. 1. Garder le contact, sans pression Envoyer un petit message, sans rien demander en retour, suffit souvent à maintenir une présence chaleureuse. Cela peut être : une carte postale envoyée depuis votre local, avec un mot simple pour dire « on pense à vous » ; une newsletter estivale, plus légère et visuelle que d’habitude, intégrant par exemple une rubrique « coup de cœur du mois », des photos récentes ou un petit clin d’œil aux derniers événements ; un message vocal ou une vidéo courte filmée avec un smartphone pour souhaiter un bel été de façon plus personnelle (attantion à sous-titrer la vidéo pour l’accessibilité…) L’objectif est de montrer que vos bénévoles ne sont pas oublié•es, même quand l’activité ralentit. Pourquoi c’est important ?Les bénévoles ont souvent l’impression d’être sollicité•es uniquement quand on a besoin d’elleux. En gardant ce contact simple et bienveillant, vous renforcez la confiance et la reconnaissance – clés d’un engagement durable. 2. Entretenir la communauté, même à distance Et si vous faisiez de l’été le moment fort de l’année pour renforcer le sentiment d’appartenance, même sans se voir ? Quelques idées faciles à mettre en place : proposer un défi photo collectif : chacun•e partage une image ou un objet qui symbolise l’association pendant ses vacances ; créer un mur des remerciements virtuel où bénévoles et salarié•es peuvent écrire un mot ou partager une photo ; organiser un apéro en visio ou créez un groupe de discussion « Summer Special » sur WhatsApp ou autre pour favoriser les échanges entre bénévoles ; valoriser chaque semaine un•e bénévole en racontant une anecdote, en partageant un portrait ou un message personnalisé. L’idée est de garder la convivialité et la chaleur humaine sans imposer de contraintes. Pourquoi c’est utile ?Le lien social est un moteur essentiel de l’engagement. Maintenir la communauté active, même à distance, évite l’isolement et nourrit l’envie de revenir. 3. Préparer ensemble la rentrée L’été est aussi un moment privilégié pour semer les graines de la rentrée. Voici comment vous pouvez impliquer vos bénévoles, simplement et sans pression : partagez un aperçu des projets à venir pour susciter leur curiosité et leur enthousiasme ; invitez-les à déposer leurs idées ou envies dans une boîte à suggestions accessible tout l’été pour qu’iels participent à la construction collective ; envoyez un mini-sondage anonyme, par exemple : « Qu’est-ce qui vous donnerait envie de rester connecté·e avec l’association, même pendant les vacances ? » ; créez un petit cahier de vacances associatif et ludique avec anecdotes, jeux, devinettes et une page blanche pour rêver ensemble à la suite. L’objectif est d’installer une dynamique positive, même en période creuse. Pourquoi c’est intéressant ?Impliquer vos bénévoles dans la préparation, c’est les valoriser et leur montrer que leur avis compte, bien au-delà des simples tâches. ✨ Mes recommandations Considérez vos bénévoles comme des partenaires : l’été n’est pas une pause, c’est un temps où vous pouvez montrer qu’iels comptent, même sans sollicitation. Privilégiez un ou deux gestes simples mais sincères : la qualité et la régularité l’emportent toujours sur la quantité. Expliquez clairement ce que vous faites : par exemple, si vous envoyez une newsletter, indiquez son objectif dès le titre. Gardez à l’esprit que l’engagement se nourrit toute l’année, pas seulement quand il faut mobiliser. En résumé On ne garde pas l’engagement bénévole en multipliant les actions mais en apportant la bonne dose de reconnaissance, de lien et d’attention, au bon moment. L’été peut devenir bien plus qu’une période calme : une vraie occasion de montrer que vos bénévoles sont des partenaires à part entière, même quand l’urgence n’est pas là. Et vous, qu’allez-vous faire cet été pour renforcer cette relation gagnant-gagnant ? Si vous avez besoin d’aide pour penser l’animation de la vie bénévole, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve mon rendez-vous découverte