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Charte du bénévolat : un cadre simple pour accueillir, former et reconnaître vos bénévoles

Une bénévole expérimentée forme une nouvelle bénévole. Image générée par IA

Dans un précédent article, j’avais présenté les quatre chartes utiles dans la vie associative puis avais proposé un focus sur la charte éthique. Poursuivons cette série avec la charte du bénévolat. Cette charte ne se réduit pas à un document administratif : c’est un repère qui aide l’association à accueillir ses bénévoles, à les former pour réussir leurs missions et à reconnaître leur engagement. Bref, un cadre simple qui montre à chaque nouvelle personne qu’elle est attendue, considérée et soutenue. Le bénévolat se distingue du salariat : il repose sur la libre volonté d’agir, sans rémunération ni lien de subordination. C’est précisément parce qu’il échappe au contrat de travail qu’une charte devient utile. Elle permet de donner un cadre clair, d’exprimer des droits et des devoirs réciproques et de reconnaître la valeur de l’engagement. J’en ai fait l’expérience dans l’association où j’étais salariée : lorsque j’ai proposé d’en mettre une en place, l’utilité n’a pas été contestée… mais le format a posé problème. Beaucoup l’ont perçue comme un document de plus, lourd et contraignant. Ce retour m’a appris une chose essentielle : pour qu’une charte soit acceptée et utilisée, elle doit être concise et extrêmement claire. Sommaire Ce que doit contenir une charte efficace En une page, on peut déjà poser des bases solides : rappeler les valeurs de l’association, préciser ce que l’association garantit à ses bénévoles : accueil, clarté des missions, assurance, reconnaissance, ce que les bénévoles apportent en retour : assiduité, respect du projet, esprit d’équipe et définir quelques repères pratiques : lieux, horaires, outils de communication, remboursement de frais éventuel, conditions de début et de fin d’engagement… Ce n’est pas la longueur qui fait la force de la charte mais sa lisibilité et son réalisme. Une charte intégrée au parcours bénévole La charte n’est pas isolée : elle gagne en force quand elle complète d’autres documents simples et utiles : La fiche de mission a pour but de déterminer le rôle, les tâches à accomplir, le temps d’engagement attendu, l’encadrement proposé… C’est le document le plus personnalisé côté association. La convention d’engagement réciproque complètera la charte en définissant le cadre précis de la mission avec le titre de la mission, le cadre de son déroulé (horaires, personne référente). Elle précisera par exemple les règles en matière de confidentialité. La fiche de candidature s’apparente à un CV bénévole, présentant les expertises, les compétences et savoir-faire. Elle peut aussi contenir des questions sur ce qu’attend la personne bénévole de cet engagement et pourquoi elle souhaite s’engager. Plus concrètement, il est important de penser à y demander les disponibilités, les préférences et les éventuels besoins spécifiques de la personne. Le livret d’accueil est le document de référence avec les infos pratiques, les contacts, les outils mis à disposition… Selon la taille et l’organisation de l’association, il pourra comprendre un historique, l’organigramme, les noms des différentes personnes responsables selon les missions, un répertoire de contacts utiles, les règles d’accès au local, les bonnes pratiques en matière de sécurité… Aussi, il précisera les modalités de la formation initiale des bénévoles et les possibilités de formations proposées pour monter en compétences. Ainsi, la charte devient le fil rouge qui relie tous les moments du parcours bénévole. Elle participe du processus d’engagement et en est le socle. Comment la mettre en place concrètement Avant de se lancer dans la rédaction, il est essentiel de clarifier l’intention. Pourquoi veut-on une charte ? Pour apaiser des tensions ? Pour mieux accueillir les nouvelles personnes ? Pour fidéliser les bénévoles déjà en place ? Cette réflexion préalable oriente le contenu et évite de produire un document hors sol qui ne correspond pas aux besoins réels. Ensuite, la co-construction reste la clé. En pratique, un mois suffit : une réunion courte avec bénévoles, salarié·es et membres du Conseil d’administration pour lister les valeurs et engagements, une première version testée puis une validation et une diffusion simple à l’accueil. Ce processus est aussi important que le document final : il crée du dialogue et aligne toutes les parties prenantes. Penser accessibilité et inclusion Élaborer une charte peut aussi être l’occasion de réfléchir à l’accueil des bénévoles ayant des besoins spécifiques. 80 % des handicaps étant invisibles, il est certain que vous accueillez des personnes handicapées parmi vos bénévoles. Prévoir une version en langage clair, vérifier l’accessibilité des supports numériques, proposer un binôme ou ajuster le rythme des missions sont des gestes simples qui ouvrent la porte à davantage de diversité et d’inclusion. Mon conseil : D’entrée de jeu, posez l’accessibilité comme une des valeurs phare que vous défendez. Prenez l’habitude d’indiquer dans la fiche de mission que celle-ci est ouverte à des personnes en situation de handicap ou que des aménagements sont possibles (travail à distance, par exemple). Prévoyez une question dans la fiche de candidature pour demander si la personne a des besoins spécifiques. Même si l’objet de votre association n’est pas dans le champ du handicap… En résumé : un gage de considération pour les bénévoles La charte du bénévolat n’est pas un contrat mais un engagement moral partagé. Pour une nouvelle personne bénévole, recevoir une charte claire et bienveillante, c’est un signe de considération. C’est la preuve que son engagement compte et qu’elle rejoint une organisation structurée. Ce simple geste favorise l’implication durable et limite le turn-over. Pour qu’elle soit utile, trois principes simples sont à retenir : Courte et claire : une page suffit. Co-construite : pour que chacun·e s’y retrouve. Intégrée au parcours : reliée à la fiche de mission, au livret et à l’accueil des bénévoles. Mieux vaut une charte simple et adaptée qu’un long document inutilisable et inutilisé. Si vous avez besoin d’aide pour penser votre structuration, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve mon rendez-vous découverte

Et si vos bénévoles racontaient déjà mieux votre histoire que vous ?

Une bénévole montre une photo prise sur son smartphone. Image générée par IA

Dans les associations, on parle beaucoup de communication : comment mieux raconter ce que l’on fait, valoriser les actions, susciter de nouvelles adhésions, obtenir plus de financements… Pourtant, une ressource souvent sous-estimée pourrait déjà faire une bonne partie du travail : les bénévoles eux-mêmes. Non, elles et ils n’ont pas forcément besoin d’un micro ou d’un compte Instagram officiel pour le faire. Elles et ils racontent votre histoire au quotidien, dans leur entourage, au travail, sur les réseaux sociaux, dans leurs messages privés ou autour d’un café. Encore faut-il savoir écouter ces récits et les valoriser. Quand les bénévoles deviennent ambassadeurs… sans le savoir Un jour, une bénévole nouvellement arrivée m’a dit, presque gênée : J’espère que ça ne te dérange pas, j’ai partagé une photo sur mon Facebook avec un petit mot sur l’asso et l’atelier d’hier. J’étais fière de ce qu’on a fait. Non seulement cela ne me dérangeait pas mais je lui ai demandé de taguer systématiquement l’asso dans ses partages. Et j’ai à mon tour partagé sur la page de l’asso son témoignage.  Cette scène simple et quotidienne en dit beaucoup : vos bénévoles vivent l’action de l’intérieur, avec émotion, spontanéité et authenticité. Ce qu’ils et elles en retiennent, ce qu’ils et elles en disent ou ce qu’ils et elles montrent sans filtre est souvent plus impactant que n’importe quelle plaquette de communication. Plutôt que de vouloir tout contrôler, les associations peuvent ouvrir un espace d’écoute et de mise en commun : Qu’ont-ils aimé dans leur mission ? Qu’ont-ils raconté à leur entourage ? Quels mots ont-ils utilisés ? Quelles photos ont-ils prises spontanément ? Ces traces sont des matières premières précieuses pour nourrir la communication associative. 💡Bonne idée Plusieurs associations que j’accompagne ont créé un groupe WhatsApp ou un espace Slack pour leurs bénévoles… et ont vite constaté que ce sont ces derniers qui le font vivre : récits de terrain, photos de moments partagés, petits mots d’encouragement voire petites annonces ! Ces échanges spontanés témoignent du dynamisme de l’association et de l’engagement de ses bénévoles. À vous ensuite d’y piocher des éléments à valoriser dans votre communication publique, avec l’accord des personnes concernées. Comment libérer le potentiel narratif de vos bénévoles Donner la parole à vos bénévoles ne doit pas générer une surcharge de travail pour les personnes en charge de la communication.  5 idées concrètes pour vous y aider :  Créez des moments de partage Consacrez 10 minutes à chaque réunion pour qu’un bénévole raconte une anecdote vécue dans l’association. Enregistrez simplement avec un smartphone. Lancez des « duos narratifs » Jumelez vos bénévoles pour qu’iels s’interviewent mutuellement sur leur engagement. Parfois, c’est en parlant à quelqu’un d’autre qu’on trouve les mots justes. Créez un temps de parole libre lors d’un événement« Racontez comment vous avez découvert l’association. » Le plus important ? Ne pas corriger leur manière de dire. Leur parole est juste, même si elle ne correspond pas à votre argumentaire officiel. Lancez un micro-sondage anonyme « Si vous deviez parler de l’asso à un ami, que diriez-vous en 3 phrases ? » Vous découvrirez comment votre mission est réellement perçue et vécue. Acceptez l’imperfection Une vidéo mal cadrée mais sincère d’un•e bénévole enthousiaste vaut mille fois plus qu’un communiqué parfaitement rédigé mais trop léché. Cela vous donnera de quoi alimenter : Un portrait de bénévole par trimestre sur le site ou dans la newsletter Une rubrique « la phrase du mois » dans vos comptes-rendus internes ou sur vos réseaux Un fil de verbatim affiché lors de votre assemblée générale Une frise collaborative où chaque bénévole ajoute une anecdote clé de son année L’idée est de recueillir de la matière venue du terrain pour humaniser votre communication. En se donnant des objectifs réalistes comme « 5 phrases de bénévoles par mois », en peu de temps, vous aurez un vivier dans lequel piocher !   Mettre en place une communication plus collaborative Cela ne veut pas dire publier sans filtre ou céder toute la ligne éditoriale. Mais vous pouvez imaginer plusieurs façons de co-construire la communication avec les bénévoles qui le souhaitent : Un appel à témoignages dans la newsletter Une contribution sur un sujet qui leur tient à coeur à publier sur le site Une « boîte à souvenirs » partagée pour récolter photos et anecdotes Une série de portraits publiée sur le site ou sur les réseaux Une lettre d’infos dont chaque édition est co-écrite avec un bénévole Ces approches permettent à la fois de reconnaître l’engagement, de diversifier les formats et de révéler le sens de l’action associative par celles et ceux qui la font vivre au quotidien. Une question d’écoute et de posture Derrière cette idée simple se cache un changement de posture : écouter ce que les bénévoles racontent déjà au lieu d’imaginer ce que l’on devrait dire à leur place. En valorisant leur voix, vous montrez que leur engagement a du sens, qu’il est vu, entendu, relayé. Et vous faites émerger une communication vivante, enracinée, incarnée. Parce qu’au fond, les meilleures histoires… ce sont souvent les autres qui les racontent pour nous. Et mieux que nous ! À RETENIR 💜 L’authenticité des récits de vos bénévoles génère plus d’engagement que vos communications officielles 💬 Vous n’avez pas besoin d’être expert•e en communication pour libérer ce potentiel narratif 🔑 La rentrée est le moment idéal pour mettre en place une stratégie de récits partagés. Si vous avez besoin d’aide pour penser votre stratégie de communication, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve mon rendez-vous découverte

Mobiliser les bénévoles en été : 3 façons simples de garder le lien et préparer la rentrée

Des personnes assises sur l'herbe en train de discuter : des bénévoles mobilisées

Juillet-août, version associative : la boîte mail qui, pour la seule fois de l’année, frôle l’objectif “Inbox Zéro”. Le local d’activités déserté. Le téléphone presque muet… et cette petite inquiétude qui monte : qui reviendra en septembre ? Avec quelle énergie ? A côté de mon activité professionnelle, je suis bénévole. Comme beaucoup, j’ai connu ce sentiment d’être importante dix mois par an… puis presque invisible pendant l’été. Jusqu’au jour où, à la rentrée, on se souvenait soudain que j’existais – parce qu’on avait besoin de moi. Pourtant, l’engagement bénévole n’est pas une ressource qu’on utilise puis qu’on met sur pause. C’est une relation, un partenariat fondé sur la confiance et la reconnaissance. Bonne nouvelle : même sous 35 °C, il existe des moyens simples et sincères de montrer à vos bénévoles qu’iels comptent, sans alourdir leur agenda… ni le vôtre. Voici 3 façons simples de garder le lien pendant l’été, tout en préparant la rentrée en douceur. 1. Garder le contact, sans pression Envoyer un petit message, sans rien demander en retour, suffit souvent à maintenir une présence chaleureuse. Cela peut être : une carte postale envoyée depuis votre local, avec un mot simple pour dire « on pense à vous » ; une newsletter estivale, plus légère et visuelle que d’habitude, intégrant par exemple une rubrique « coup de cœur du mois », des photos récentes ou un petit clin d’œil aux derniers événements ; un message vocal ou une vidéo courte filmée avec un smartphone pour souhaiter un bel été de façon plus personnelle (attantion à sous-titrer la vidéo pour l’accessibilité…) L’objectif est de montrer que vos bénévoles ne sont pas oublié•es, même quand l’activité ralentit. Pourquoi c’est important ?Les bénévoles ont souvent l’impression d’être sollicité•es uniquement quand on a besoin d’elleux. En gardant ce contact simple et bienveillant, vous renforcez la confiance et la reconnaissance – clés d’un engagement durable. 2. Entretenir la communauté, même à distance Et si vous faisiez de l’été le moment fort de l’année pour renforcer le sentiment d’appartenance, même sans se voir ? Quelques idées faciles à mettre en place : proposer un défi photo collectif : chacun•e partage une image ou un objet qui symbolise l’association pendant ses vacances ; créer un mur des remerciements virtuel où bénévoles et salarié•es peuvent écrire un mot ou partager une photo ; organiser un apéro en visio ou créez un groupe de discussion « Summer Special » sur WhatsApp ou autre pour favoriser les échanges entre bénévoles ; valoriser chaque semaine un•e bénévole en racontant une anecdote, en partageant un portrait ou un message personnalisé. L’idée est de garder la convivialité et la chaleur humaine sans imposer de contraintes. Pourquoi c’est utile ?Le lien social est un moteur essentiel de l’engagement. Maintenir la communauté active, même à distance, évite l’isolement et nourrit l’envie de revenir. 3. Préparer ensemble la rentrée L’été est aussi un moment privilégié pour semer les graines de la rentrée. Voici comment vous pouvez impliquer vos bénévoles, simplement et sans pression : partagez un aperçu des projets à venir pour susciter leur curiosité et leur enthousiasme ; invitez-les à déposer leurs idées ou envies dans une boîte à suggestions accessible tout l’été pour qu’iels participent à la construction collective ; envoyez un mini-sondage anonyme, par exemple : « Qu’est-ce qui vous donnerait envie de rester connecté·e avec l’association, même pendant les vacances ? » ; créez un petit cahier de vacances associatif et ludique avec anecdotes, jeux, devinettes et une page blanche pour rêver ensemble à la suite. L’objectif est d’installer une dynamique positive, même en période creuse. Pourquoi c’est intéressant ?Impliquer vos bénévoles dans la préparation, c’est les valoriser et leur montrer que leur avis compte, bien au-delà des simples tâches. ✨ Mes recommandations Considérez vos bénévoles comme des partenaires : l’été n’est pas une pause, c’est un temps où vous pouvez montrer qu’iels comptent, même sans sollicitation. Privilégiez un ou deux gestes simples mais sincères : la qualité et la régularité l’emportent toujours sur la quantité. Expliquez clairement ce que vous faites : par exemple, si vous envoyez une newsletter, indiquez son objectif dès le titre. Gardez à l’esprit que l’engagement se nourrit toute l’année, pas seulement quand il faut mobiliser. En résumé On ne garde pas l’engagement bénévole en multipliant les actions mais en apportant la bonne dose de reconnaissance, de lien et d’attention, au bon moment. L’été peut devenir bien plus qu’une période calme : une vraie occasion de montrer que vos bénévoles sont des partenaires à part entière, même quand l’urgence n’est pas là. Et vous, qu’allez-vous faire cet été pour renforcer cette relation gagnant-gagnant ? Si vous avez besoin d’aide pour penser l’animation de la vie bénévole, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve mon rendez-vous découverte

Renforcer les compétences de son équipe, un levier clé

Deux personnes se tapent dans la main en signe de réussite.

Dans le secteur associatif, le développement passe souvent par la recherche de financements ou la mobilisation de nouveaux bénévoles. Pourtant, un levier fondamental reste sous-exploité : le renforcement des compétences des équipes en place. Que l’on soit bénévole, salarié·e ou membre du bureau, renforcer ses compétences est un formidable levier pour améliorer le fonctionnement interne tout en préservant la qualité de vie au travail. Pourquoi investir dans les compétences, même (et surtout) avec peu de moyens ? Parce que ce n’est pas une question d’argent, c’est une question de stratégie. Cela permet de : Sécuriser les missions courantes et réduire les risques opérationnels Gagner en autonomie et en efficacité dans un contexte de ressources limitées Consolider la dynamique interne et fidéliser les bénévoles et/ou salarié•es Préparer la croissance future : nouveaux projets, structuration, professionnalisation Une association qui se développe, c’est d’abord une équipe qui apprend, qui partage, qui monte en puissance ensemble. Et ça peut commencer simplement : une astuce transmise en réunion, un tuto partagé dans la newsletter interne, une mini-formation maison animée par un·e membre plus expérimenté·e… Autrement dit, apprendre ne veut pas forcément dire partir 3 jours en formation. Cela peut être progressif, informel, adapté aux réalités de chacun·e. Quelles compétences renforcer ? Techniques, relationnelles… les deux ! La tentation est forte de se concentrer sur les compétences “utiles” tout de suite : savoir tenir une comptabilité, gérer une campagne de dons, créer une page web. C’est essentiel. Mais ce n’est pas suffisant. Les compétences relationnelles (ou “soft skills”) sont souvent celles qui permettent à une équipe de tenir sur la durée : savoir organiser son travail, donner du feedback, écouter, gérer un conflit, s’exprimer clairement, accueillir une nouvelle personne bénévole… Une association peut avoir les meilleurs outils du monde… Si les membres ne savent pas collaborer efficacement ou poser des limites, ça ne fonctionnera pas. Comment définir ce dont votre association a besoin ? Le développement des compétences des équipes doit répondre à votre réalité associative. La tentation est grande de recruter de nouvelles personnes bénévoles pour répondre à un besoin urgent et identifié. Cependant, cette méthode n’est peut-être pas la plus adaptée pour votre association. En clair, posez-vous les bonnes questions et appuyez-vous sur l’existant. Quelles sont les compétences de vos bénévoles qui pourraient répondre aujourd’hui à vos besoins ? En toute logique, vous avez un tableau ou une base de données qualifiées avec des mots clés qui vous permettent de repérer les compétences. Sinon, le plus simple reste encore de demander à vos bénévoles… Identifiez vos besoins en lien avec les projets que vous allez mettre en place ou développer d’ici 3 à 5 ans Quelle est la priorité selon l’impact (ce que cela va apporter à l’association et à ses bénéficiaires), l’urgence (quand cela doit-il être fait) et la faisabilité (est-ce bien réalisable) ?  Comment savoir ce dont votre équipe a besoin ? L’animation de la vie associative et l’encadrement des bénévoles servent à cela : entendre les besoins exprimés, solliciter les avis, accompagner dans la montée en compétences. Commencez par observer et interroger : Qu’est-ce qui bloque au quotidien ? Où y a-t-il perte de temps, de motivation, de fluidité ? Quelles tâches sont mal comprises ou mal réalisées ? Qu’est-ce que les gens aimeraient apprendre mais n’osent pas demander ? Demandez-vous ce qui relève de la formation et ce qui relève d’une inadaptation des outils aux tâches demandées.  Proposez à chaque membre de l’équipe de compléter une fiche de compétences en auto-évaluation pour faire le point, au moins une fois par an. Encore une fois, inutile de monter une usine à gaz : des questions simples avec des cases à cocher pour passer en revue : les compétences techniques : savoir-faire avec trois degrés « je maîtrise », « j’ai besoin de progresser » et « j’aimerais être formé•e » les compétences relationnelles : savoir-être ou soft skills avec une alternative « je me sens à l’aise » et « j’aimerais progresser » les envies d’évolution : « Qu’aimeriez-vous apprendre ou faire de nouveau dans l’association ? » le temps et le format : « Quelles sont vos disponibilités pour vous former ? Quel format est le plus adapté pour vous ? La question du format est importante pour pouvoir tenir compte à la fois des préférences d’apprentissage et des contraintes comme celle du temps disponible pour se former. Cela vous permettra d’envisager des Formations externes proposées par des organismes de formation ou d’autres associations Ateliers en interne animés par les membres plus expérimenté•es Mentorats, tutorats ou binômes Formations asynchrones avec des vidéos pédagogiques (MOOC) Webinaires gratuits ou podcasts Et la qualité de vie dans tout ça ? Elle est au cœur du sujet. Trop d’associations sont fragilisées par : un burn out militant : tout le monde fait tout, tout le temps, sans cadre ni reconnaissance un bore out : sentiment de tourner en rond, de ne pas être utile, d’être cantonné·e à des tâches mécaniques Renforcer les compétences permet d’ouvrir de nouvelles perspectives, de faire évoluer les rôles, de valoriser les apports de chacun·e. Et donc de prévenir ces risques bien réels. Exemples d’actions simples : Répartir les tâches en fonction des appétences et des compétences Proposer un “duo d’apprentissage” : un·e bénévole expérimenté·e avec un·e nouvel·le arrivant·e Créer un “temps ressources” mensuel : partage d’outils, retour d’expérience, découverte d’une méthode Des compétences transversales, utiles ailleurs Autre avantage et non des moindres : les compétences acquises en milieu associatif sont transférables dans d’autres contextes, notamment professionnels. Exemples concrets : Organiser une AG = maîtriser les règles de gouvernance + animer une réunion stratégique Gérer une campagne de financement participatif = planification, communication, budget Accueillir et fidéliser des bénévoles = savoir mobiliser, coordonner, déléguer Autrement dit, se former dans une association, c’est acquérir de nouvelles compétences transposables.  On reste bien dans la vision gagnant-gagnant de la vie bénévole.  Si vous avez besoin d’aide pour penser l’animation de la vie bénévole, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve mon rendez-vous … Lire la suite

La formation des dirigeant•es d’association, une étape (trop souvent) négligée ?

Composition abstraite

Dans le paysage associatif, la formation des dirigeant•es est une question cruciale mais malheureusement souvent reléguée au second plan quand elle n’est pas tout bonnement ignorée. Pourquoi ce constat ? Quels sont les enjeux d’une formation adaptée et comment y remédier ? Quels sont les bénéfices pour une association de se soucier de la formation des membres de sa gouvernance ? Pourquoi la formation des dirigeants est-elle si souvent négligée ? La première réponse qui vient à l’esprit est le manque de réflexion globale sur la formation des bénévoles. Bon nombre de petites associations ne considèrent pas la formation comme une priorité. Ce qui peut se comprendre. Ces associations doivent jongler avec des ressources limitées, tant financières qu’humaines. Leurs priorités se trouvent sur le terrain, auprès de leurs bénéficiaires. Le financement des projets mobilise l’essentiel de leur énergie et de leurs ressources. La montée en compétences de leurs équipes, y compris dirigeantes, n’apparaît pas sur leur scope. Un autre facteur important est la méconnaissance des dispositifs existants pour accompagner les membres de la gouvernance dans leurs missions.  Enfin, on ne passera pas sous silence le fait que pour certaines et certains dirigeants, la bonne volonté et l’engagement suffisent pour piloter efficacement une association. Il m’est arrivé de rencontrer des personnes formidables à la tête d’associations mais qui n’avaient aucune culture d’entreprise. Or, de nos jours, pour qu’une association se développe, elle doit adopter certains codes de l’entreprise et mettre en place des outils et des process professionnels. D’autant si ce sont des associations employeuses. Pourquoi former les dirigeant•es est-il essentiel ? 1. Garantir la pérennité de l’association Une gouvernance mal (in)formée peut conduire à des erreurs stratégiques, voire à des difficultés légales ou financières. Former les dirigeants permet de renforcer leur capacité à anticiper et à s’adapter aux évolutions du contexte associatif. 2. Renforcer la gouvernance et la crédibilité Une meilleure maîtrise des règles de fonctionnement associatif, des obligations juridiques et des outils de gestion renforce la transparence et la confiance des membres, partenaires et bénévoles. 3. Accompagner les mutations Les associations doivent aujourd’hui relever de nouveaux défis : transition numérique, diversification des financements, conformité avec le nouveau plan comptable associatif. Des dirigeant•es formé•es sont mieux équipé•es pour accompagner ces changements. Qui doit être formé•e et sur quels sujets ? Les profils concernés Présidents et présidentes : Pour clarifier leur rôle stratégique et assumer leurs responsabilités juridiques. Trésoriers et trésorières : Pour garantir une gestion financière rigoureuse et respectueuse des obligations comptables. Secrétaires : Pour optimiser l’organisation administrative et les procédures de prise de décision. Membres du conseil d’administration : Pour améliorer la vision stratégique et anticiper les besoins à long terme. Les thématiques essentielles Bases juridiques et comptables : Rôles, obligations, gestion financière et plan comptable associatif. Stratégie et développement : Gestion des équipes, diversification des financements, levée de fonds. Communication et influence : Strégies de communication digitale, engagement des parties prenantes. Gestion des ressources humaines : Fidélisation des bénévoles, animation des équipes salariées. Quels types de formations sont disponibles ? Formations certifiantes Certificat de Formation à la Gestion Associative (CFGA)Cette formation théorique et pratique de 35 heures, suivie d’un stage de 20 jours en association, est destinée aux bénévoles, dirigeants et salariés de l’économie sociale et solidaire Formation Responsable Associatif du CNAMDiplôme de niveau 6 (anciennement niveau II), cette formation d’un an au rythme de cinq jours par mois en présentiel couvre des domaines tels que la conduite de projet, le management, le droit associatif, la gestion financière, la gestion des ressources humaines, la gestion logistique et la communication. Formations payantes Formations spécifiques du Centre de Développement Associatif (CDA)Le CDA propose des formations sur des thématiques variées, telles que la gestion financière, la trésorerie et l’utilisation du plan de trésorerie, destinées aux dirigeants associatifs souhaitant approfondir leurs compétences en gestion. Formations en ligne Les MOOC (Massive Open Online Courses) et plateformes offrent des contenus adaptés et accessibles à distance. Même si les formations ne sont pas ciblées uniquement pour les membres bénévoles de la gouvernance, certains cours sont orientés spécifiquement vers des compétences juridiques et financières.  EVA – E-learning Vie AssociativeEVA est une plateforme de formations en ligne pour les bénévoles associatifs. Sans concurrencer les formations classiques, EVA permet de se former à la gestion associative gratuitement, à domicile et à son rythme, partout en France. Formations pratiques Le Mouvement AssociatifVous avez envie de vous former ? Plusieurs Mouvements associatifs régionaux vous permettent de trouver dans votre région des formations adaptées aux bénévoles associatifs. Avec ces quelques exemples, il est facile de trouver chaussure à son pied pour former son équipe dirigeante et professionnaliser la gestion de son association. D’autres ressources sont disponibles en particulier auprès des CRESS, les Chambres Régionales de l’Economie Sociale et Solidaire. Quels sont les risques à ne rien faire ? Ne pas former ses dirigeant•es équivaut à négliger la santé de l’association. Ces risques concernent plusieurs aspects cruciaux du fonctionnement associatif : la gouvernance, la gestion financière, les ressources humaines et l’adaptation stratégique. À court terme, cela peut provoquer des dysfonctionnements internes et une perte d’efficacité. À moyen et long terme, les conséquences peuvent aller jusqu’à la dissolution de l’association faute de ressources, de crédibilité ou d’adaptabilité. Investir dans la formation des dirigeant•es est donc une démarche essentielle pour garantir une gouvernance éclairée, une gestion rigoureuse et une vision stratégique adaptée aux enjeux contemporains.   Si vous avez besoin d’aide pour former vos équipes, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! 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Les bonnes résolutions associatives

Des emballages de couleur

Bien débuter l’année Les associations n’échappent pas à la vague des bonnes résolutions. An neuf rime souvent avec nouveaux objectifs. Et également avec l’envie de faire évoluer et d’améliorer le fonctionnement associatif. Quelques idées pour renforcer votre organisation autour des piliers associatifs essentiels :  1. Gouvernance : « Instaurer une réunion stratégique trimestrielle » Objectif : Renforcer la cohésion au sein du bureau et du conseil d’administration en planifiant des discussions stratégiques régulières. Temps et ressources : 3 heures par trimestre, une salle de réunion ou visioconférence et un ordre du jour préparé à l’avance. Bénéfices : Une meilleure anticipation des enjeux, des décisions plus structurées et une vision partagée par tous. Solution à moindre coût avec des outils gratuits comme Google Meet ou Zoom pour réunir les membres à distance. 2. Stratégie & développement : « Réaliser un diagnostic associatif simplifié » Objectif : Identifier les forces, faiblesses, opportunités et menaces (SWOT) pour guider les priorités de l’année. Temps et ressources : Une demi-journée de brainstorming avec votre gouvernance et vos bénévoles-clés. Invitez également les salarié•es à apporter leur éclairage et leurs suggestions. Bénéfices : Une vision claire des actions prioritaires et une base solide pour définir les axes stratégiques. Solution à moindre coût avec des modèles SWOT et des tutoriels vidéo disponibles en ligne pour vous accompagner. 3. Finances : « Prévoir un atelier de rédaction de dossiers de subvention » Objectif : Former les membres de l’équipe en charge des financements à compléter une demande de subvention ou de mécénat. Temps et ressources : 3 heures pour l’atelier, un•e expert•e interne ou externe et quelques exemples de dossiers. Bénéfices : Plus de chance de voir vos demandes aboutir. Solution à moindre coût avec  un•e partenaire ou un•e bénévole expérimenté•e dans la rédaction de demandes. Ou faites appel à Is@ vous Zed pour animer un atelier de co-construction adapté à votre réalité associative. 4. Engagement : « Lancer un programme de parrainage pour les nouvelles et nouveaux bénévoles » Objectif : Intégrer rapidement les nouveaux membres et renforcer leur sentiment d’appartenance. Temps et ressources : Une réunion d’information initiale, un système de jumelage entre bénévoles déjà en activité et nouvelles et nouveaux bénévoles. Bénéfices : Fidélisation des bénévoles et réduction du turn-over. Solution à moindre coût : Créez un guide d’accueil simple et organisez un café d’échange en interne. 5. Communication : « Planifier une campagne de communication sur les réseaux sociaux » Objectif : Améliorer la visibilité de l’association en mettant en avant vos actions et activités ainsi que votre expertise. Temps et ressources : 4 heures pour construire un calendrier mensuel et créer du contenu. Bénéfices : Une meilleure présence en ligne et une image modernisée. Solution à moindre coût avec des outils gratuits comme Canva pour les visuels, ChatGPT pour vous aider dans la rédaction et Notion pour centraliser le calendrier et les contenus. 6. Formation : « Proposer une session sur les bonnes pratiques de non-discrimination » Objectif : Sensibiliser les membres de l’association aux enjeux de l’inclusion, notamment pour l’accueil des publics en situation de handicap. Temps et ressources : 2 heures, un•e intervenant•e sensibilisé•e ou une ressource en ligne spécialisée, comme une vidéo ou un guide pratique. Bénéfices : Une meilleure capacité à répondre aux besoins de tous les publics, une image valorisée de l’association et un environnement plus inclusif. Solution à moindre coût : Faites appel à une association spécialisée dans le handicap pour organiser une intervention gratuite ou utilisez des supports pédagogiques disponibles en open source. 7. Procédures : « Mettre en place un guide des process internes » Objectif : Formaliser les principales procédures administratives et opérationnelles pour garantir une gestion fluide et cohérente. Temps et ressources : Une journée pour identifier les besoins, rédiger le guide et le valider en équipe. Bénéfices : Réduction des erreurs, transmission facilitée des savoirs en cas de changement de membres et gain de temps dans la gestion quotidienne. Solution à moindre coût avec des modèles disponibles en ligne et des guides pour les mettre en application. Inutile de chercher à tout mettre en place dès à présent. Mieux vaut une seule bonne résolution suivie d’actions que beaucoup qui resteront lettre morte.   Si vous avez besoin d’aide pour penser votre organisation, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve mon rendez-vous découverte

Accueillir et fidéliser les bénévoles à distance

Visioconférence

Dans un monde de plus en plus connecté, le bénévolat hors site ou à distance est devenu une réalité incontournable pour de nombreuses associations. Cette nouvelle forme d’engagement offre flexibilité et opportunités mais pose également des défis uniques en termes d’accueil et de fidélisation des bénévoles. Explorons ensemble comment les associations peuvent relever ces défis et créer une communauté de bénévoles engagée et épanouie, même à distance. Petit rappel historique Le bénévolat hors site a connu un essor considérable ces dernières années, particulièrement depuis 2020 avec la pandémie de COVID-19. Cette évolution a été rendue possible par l’adoption par le plus grand monde d’outils technologiques comme les logiciels de visioconférence. Le bénévolat à distance Cette forme de bénévolat se caractérise par des missions entièrement réalisées en ligne, telles que : la gestion de la communication sur les réseaux sociaux la rédaction de contenu la gestion de projets à distance le développement informatique la création graphique Essentiellement, ce sont des tâches et des missions support facilement externalisables. Avantages et défis du bénévolat hors site 1) Pour les bénévoles Pour les bénévoles, le bénévolat à distance offre une flexibilité sans précédent.  La personne bénévole peut apporter son concours à son propre rythme et de manière asynchrone. Elle n’est plus tenue de se rendre au local associatif pour réaliser sa mission pendant les horaires d’ouverture.  Elle n’est pas tributaire des transports et de toute la logistique afférente. Elle peut travailler pour l’association depuis le lieu de son choix. Etre digital nomad et bénévole n’est plus incompatible. Il n’est pas toujours simple de concilier engagement bénévole et emploi du temps chargé. Le bénévolat à distance apporte cette souplesse.  A contrario, malgré ces avantages, le bénévolat à distance présente des risques psycho-sociaux qu’il est important de prendre en compte comme le sentiment d’isolement ou bien la difficulté de s’affirmer en tant que membre d’un groupe.  Souvent, ne pas avoir de retour sur la qualité ou la pertinence du travail accompli dans le cadre de la mission peut conduire la personne bénévole à se désinvestir.   Il est essentiel que la personne bénévole trouve sens à ce qu’elle accomplit. 2) Pour l’association Du côté des associations, cette pratique permet de : s’ouvrir à une base de talents plus large diversifier les compétences au sein de l’équipe intégrer des bénévoles qui ne seraient pas disponibles autrement Cependant, les limites de ce modèle sont apparues assez vite lors des confinements imposés par la situation sanitaire. A ce moment-là, toutes les associations se sont trouvées confrontées à la nécessité de modifier très rapidement leur mode de fonctionnement. Or, certaines missions ne peuvent se passer de contact et de rencontre physique avec les bénéficiaires. Animer sa communauté de bénévoles hors site Rien de bien nouveau sous le soleil : pour s’épanouir, les bénévoles ont besoin d’accueil, de formation, d’écoute, d’accompagnement et de temps de rencontre. A distance, ce besoin de faire groupe est plus prégnant pour créer ce sentiment d’appartenance.  Quelques pistes adaptées à ce mode d’engagement bénévole : a) Penser l’accueil en ligne Pour cela, adaptez votre parcours d’accueil à l’usage digital. Avec un espace dédié à l’intégration, vos bénévoles retrouveront en quelques clics toutes les informations nécessaires à leur participation active à la vie de l’association.  Pour en savoir plus, je vous invite à lire l’article 10 astuces pour former efficacement vos bénévoles sans y passer des heures. b) Créer du lien Proposez chaque mois un apéro virtuel d’accueil des nouveaux et nouvelles bénévoles et invitez également les bénévoles qui travaillent en présentiel à se joindre à la soirée.  Pour aller plus loin, pourquoi ne pas lancer un groupe WhatsApp ou encore un espace Slack ?  L’objectif est qu’à terme, les relations ne soient plus seulement verticales – entre l’association et les bénévoles – mais aussi horizontales – uniquement entre bénévoles.  c) Informer régulièrement Avec une newsletter mensuelle réservée aux bénévoles ! Condensé d’informations pratico-pratiques, cette infolettre fera le lien avec l’ensemble des bénévoles. Elle permettra de rappeler les formations proposées, d’annoncer l’agenda des futurs événements et les besoins relatifs, de demander l’envoi mensuel des heures de bénévolat effectuées ou encore de mettre en lumière une ou un bénévole au travers d’un portrait ou d’une interview… d) Célébrer et remercier ! Même en travaillant totalement à distance, la personne bénévole a besoin de savoir que son travail a un impact.  Trop d’associations ne prennent pas le temps – parce que cela n’est écrit nulle part et surtout pas à leur agenda – d’envoyer un mot de remerciement.  Pas simplement de dire « Merci pour ton temps » mais bien de détailler en quoi la contribution de la personne bénévole a permis la réussite d’un événement, d’une mission, d’un projet.  Ce n’est jamais du temps perdu que de personnaliser les remerciements. Surtout pour une personne que l’on ne connaît qu’à travers un écran ! e) Organiser un temps de rencontre en vrai Une fois par an, programmez une journée pour regrouper vos bénévoles autour d’une formation et de temps de consolidation de l’engagement. Des financements peuvent être trouvés pour ce faire à condition que cette ligne de dépense soit inscrite au budget… En résumé Le bénévolat à distance offre de nombreuses opportunités aux associations et aux bénévoles. Cependant, il nécessite une approche réfléchie pour être vraiment efficace. En mettant en place des stratégies d’accueil et de fidélisation, les associations peuvent créer un environnement où les bénévoles se sentent valorisé•es, motivé•es et engagé•es sur le long terme, même à distance. La clé réside dans une communication régulière, une reconnaissance constante des efforts et la création d’un véritable sentiment de communauté. Si vous avez besoin d’aide pour mettre en place votre parcours bénévole, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve mon rendez-vous découverte

10 astuces pour former efficacement vos bénévoles (sans y passer des heures)

Discussion en groupe

La clé d’une association performante passe obligatoirement par la formation des bénévoles qui participent à son animation et à sa réussite. Toutefois, si la formation des bénévoles est cruciale pour le bon fonctionnement de votre association, elle ne doit pas monopoliser tout votre temps, ni nécessiter un investissement coûteux. Voici donc quelques méthodes et outils pour penser et encadrer la formation de vos bénévoles en interne, tout en préservant vos ressources humaines et financières. 1. Automatisez les formations initiales Misez sur l’asynchrone ! En clair, il est inutile que vos bénévoles soient toutes et tous réunies en même temps dans une salle pour une formation commune. Créez une formation en ligne de base que les bénévoles peuvent suivre à leur rythme. Utilisez des outils gratuits pour élaborer des présentations et des vidéos explicatives couvrant l’éthique, les missions principales, les bonnes pratiques et les valeurs de l’association. Une petite vidéo explicative sur les règles de sécurité en vigueur au sein de l’association vaut mieux qu’un manuel dont personne ne prend connaissance. Surtout si vous pensez bien à la sous-titrer : une vidéo sous-titrée attire 12% de vues en plus… 2. Exploitez les MOOC existants Profitez des nombreuses plateformes proposant des formations en ligne adaptées aux bénévoles. Ces MOOC (cours en ligne ouverts et interactifs) dédiés aux compétences associatives ou spécifiques à certaines missions vous permettront de gagner un temps précieux tout en offrant un contenu de qualité. Mieux, appuyez votre formation sur ces formats existants pour apporter votre éclairage et votre expertise. Construisez votre programme de formation sur un contenu validé et reconnu comme ceux de FUN MOOC et complétez avec des cas d’usage et des bonnes pratiques issues de votre expérience de terrain. 3. Créez des modules courts et interactifs Optez pour des modules de 5 à 10 minutes. Chaque module doit traiter d’un aspect précis, comme les tâches spécifiques dans un outil, les process administratifs ou les interactions avec les bénéficiaires. Pratiquez la méthode des petits pas : il est plus simple de retrouver une information dans un format court que dans un corpus volumineux.  Evitez autant que possible le jargon et le vocabulaire trop spécifique à certains métiers. Si vous tenez à l’utiliser, expliquer ce que cela signifie. 4. Intégrez la gamification La gamification (ou ludification) est une méthode consistant à s’inspirer du jeu et de sa capacité à capter et à conserver la motivation et l’attention du joueur pour motiver un ensemble de personnes à s’engager dans la réalisation d’une tâche ou d’une activité clairement identifiée. (Définition de la gamification par KaiKai) Rendez l’apprentissage plus engageant en pratiquant la ludo-pédagogie. Nombreux sont les outils (le plupart du temps gratuits) qui permettent de jouer ensemble et d’apporter du contenu de qualité. Là aussi, l’offre est très riche et des associations ont possiblement développé des supports que vous pourriez réutiliser. Un quiz en ligne ou une chasse au trésor en vrai, à vous de choisir. Les scores, les classements et les badges de réussite motiveront vos bénévoles. Cette approche ludique maximisera l’engagement et facilitera la progression. 5. Organisez des sessions de formation à distance Une des évolutions les plus marquantes héritée de la période Covid est l’arrivée massive dans notre quotidien des outils de visioconférence.  Pour des formations collectives à distance, rien de mieux que de prévoir une visio. Attention à ne pas utiliser le format webinaire si vous voulez que vos bénévoles interagissent avec vous. Préparez en amont le déroulé de votre session en prévoyant les inévitables temps de problèmes techniques ! Ces sessions permettent de répondre aux questions en direct et de créer un sentiment de communauté. Même à distance, même dans un exposé avec des diapositives (slides), il est possible d’inclure des interactions comme des quiz ou des sondages. Il serait dommage de s’en priver. 6. Mettez en place un mentorat collaboratif Proposez à vos bénévoles actives et actifs d’accompagner et de partager leur expertise avec les nouvelles et nouveaux. Déléguez une partie de la formation la plus au cœur de votre activité à des bénévoles expérimentés. Rien de mieux que de pouvoir s’appuyer sur une personne ressource quand on se lance dans une mission de bénévolat.  Définissez ensemble comment se comprend ce mentorat, ce qu’il recoupe en termes d’engagement et de disponibilités. N’oubliez pas de former vos mentors à ce nouveau rôle… 7. Créez un centre de ressources en ligne Mettez à disposition un espace en ligne centralisé où les bénévoles peuvent accéder aux supports de formation, aux FAQ et à des outils pratiques. Cette boîte à outils favorisera une formation continue et autonome. Il est toujours rassurant d’avoir un espace numérique accessible en quelques clics pour retrouver ce que l’on a vu lors des sessions de formation.  8. Proposez des formations en ligne et en présentiel Généralement, on ne devient pas bénévole pour rester chez soi. Même si certaines missions sont réalisables à distance, même si certaines personnes bénévoles ne peuvent participer à toutes les formations pour des questions de manque d’accessibilité des lieux et/ou des contenus, le propre de l’engagement bénévole est de faire société. Complétez vos formations en ligne avec des sessions présentielles pour renforcer les liens au sein de l’équipe et traiter les questions complexes. Cette méthode hybride améliore l’efficacité de l’apprentissage tout en créant du lien social. 9. Récompensez l’engagement Introduisez des éléments de gamification dans le suivi de la formation et de l’engagement bénévole. Offrez des badges ou des titres honorifiques pour les bénévoles qui terminent des formations ou accomplissent certaines missions. Délivrez votre certificat maison sur ce que la personne bénévole a acquis au cours de chaque formation.  Le passeport bénévole est également un moyen de saluer l’engagement et la montée en compétences de la personne bénévole.  Et surtout, n’oubliez pas de dire MERCI. Un merci du fond du cœur encourage la motivation et la fidélisation. 10. Évaluez et ajustez Intégrez des évaluations après chaque formation pour mesurer les acquis et identifier les besoins de futures formations. Ne soyez pas timide : demandez à chaque personne qui a … Lire la suite

Exercice pratique : la fiche de mission bénévole

La fiche de mission bénévole est un outil essentiel pour toute association souhaitant recruter et mobiliser des bénévoles de manière efficace. Bien construite, elle permet d’attirer, d’impliquer et de fidéliser les bénévoles en leur offrant une vision claire de leur rôle au sein de l’organisation. Dans cet article, je vous propose un guide pratique pour élaborer une fiche de mission bénévole réussie, de la phase préparatoire à la rédaction finale. 1. Comment préparer la fiche En toute logique, si vous en êtes à la phase de conception d’une fiche de mission, c’est que vous avez au préalable construit votre projet et identifié les ressources humaines nécessaires pour le mener à bien. Toutefois, pour partir du bon pied, récapitulons les étapes initiales : a) Définir les besoins Listez les projets, actions et activités en cours et à venir pour lesquels vous avez besoin de recruter des bénévoles Estimez l’engagement en ETP (équivalent temps plein) pour arrêter le nombre de bénévoles nécessaires à la réalisation des projets Etablissez la liste des compétences demandées pour chaque projet. Il peut s’agir de compétences techniques, relationnelles ou organisationnelles. b) Cibler les profils Plus vos besoins seront pointus, plus il sera important d’affiner les critères de votre recherche. Ainsi, la mission que vous proposez s’adresse-t-elle en priorité à des étudiantes, à des personnes en recherche d’emploi, à des personnes en activité, à des personnes à la retraite ? Y a-t-il un âge minimum requis pour postuler à cette mission ? Est-il indispensable de maîtriser le français pour la mission proposée ? Les lieux de réalisation de la mission sont-ils accessibles aux personnes en situation de handicap moteur ?  c) Travailler les modalités d’engagement Les bénévoles qui rejoindront votre association pour cette mission (ou ces missions) doivent pouvoir s’engager en toute connaissance de cause. Cela signifie pour votre association d’avoir prévu dès la préparation de la fiche de mission : le format de la mission : sur place dans le local associatif ou en distanciel la durée de l’engagement : mission ponctuelle ou de longue durée la fréquence de l’activité : une fois par semaine, une fois par mois le temps de la mission : 2 heures par semaine, une journée par mois les moments de la mission : pendant les heures ouvrables, en soirée, le week-end, pendant les vacances scolaires le degré d’autonomie : travail en équipe ou en solo le degré de responsabilité : dans le cas d’une mission d’encadrement ou de pilotage de projet 2. Comment structurer la fiche Une fois que vous avez compilé toutes ces informations, le temps est venu de passer à la mise en forme de votre fiche.  Il n’existe pas de différences fondamentales avec la traditionnelle offre d’emploi. D’ailleurs, celle-ci nous est si familière qu’il est rassurant de retrouver les mêmes jalons dans une fiche de mission. Voici les différents points à mentionner dans votre fiche : a) Titre de la mission Visez la précision. Il n’est pas très utile de dire que votre association recrute des bénévoles… Indiquez plutôt un intitulé générique pour la mission comme « Animation d’un atelier de loisirs créatifs », « Aide aux devoirs – niveaux CM1 et CM2 » ou « Collecte de produits de première nécessité ». Imaginons que votre association propose des sorties culturelles et que vous recherchiez des bénévoles pour les encadrer. b) Contexte de la mission Présentez votre association en quelques phrases pour que les personnes intéressées puissent comprendre qui vous êtes, ce que vous faites et pour qui vous le faites. Précisez également le projet auquel est rattachée la mission pour laquelle vous recrutez. Ainsi, ne vous contentez pas de dire que votre association organise des sorties culturelles… « Notre association organise toutes les semaines une sortie culturelle pour ses membres en situation de handicap moteur. Ces sorties se déroulent soit en journée (visite de musées ou d’expositions) soit en soirée (concerts, théâtre). »  c) Objectifs de la mission Quels sont les résultats espérés par l’association en mettant en place ce projet ? Quel sera l’impact de la participation de la personne bénévole dans la réalisation de cette mission ? « Ces sorties culturelles permettent à nos membres de partager des moments ensemble et de rompre avec l’isolement dans lequel les situations de handicap les plongent. Grâce à votre engagement, l’association pourra maintenir le rythme d’une sortie par semaine. » d) Tâches et responsabilités de la personne bénévole Il convient de préciser quelles seront les tâches afférentes à la mission. Dans le cas de l’encadrement des sorties culturelles, la personne bénévole pourrait avoir à : gérer les inscriptions relancer les personnes inscrites deux jours avant pour s’assurer de leur venue organiser le transport ou l’accueil des membres anticiper les besoins spécifiques en accessibilité… Il est bien sûr impossible d’être exhaustif dans les tâches à accomplir, d’autant que celles-ci évoluent avec la mission. Toutefois, mieux vaut préciser ce qui est attendu de la personne bénévole. D’où l’importance du titre de la mission : « encadrement de sorties culturelles » ne recoupe pas les mêmes attributions que « accompagnement de sorties culturelles »… e) Profil recherché Séparez bien ce qui relève du savoir-faire de ce qui relève du savoir-être.  Dans le cadre d’une mission bénévole, les qualités humaines prennent le pas sur les compétences requises et/ou l’expérience souhaitée. Seules quelques missions hautement spécifiques demandant des compétences avancées détailleront comme obligatoires la maîtrise d’outils techniques ou une expertise professionnelle. Ce sera le cas, par exemple, de la gestion des systèmes informatiques ou de compétences comptables pour la tenue de la trésorerie.  Pour la mission d’encadrement des sorties culturelles destinées à des personnes en situation de handicap moteur, il ne sera pas indispensable que la personne soit déjà formée aux handicaps. Mais il est plus que souhaitable qu’elle ait envie de partager du temps avec des personnes autrement capables…  f) Durée et lieu On reprend les modalités d’engagement vues plus haut et on précise :  le format de la mission : sur place dans le local associatif ou en distanciel la durée de l’engagement : mission ponctuelle ou de longue durée la fréquence de l’activité … Lire la suite

Comment préparer le recrutement de nouvelles et de nouveaux bénévoles

Poignée de mains

Toutes les associations que je connais sont convaincues de l’apport indispensable des bénévoles à leurs actions et activités. Pour certaines, le modèle 100% bénévolat est d’ailleurs le seul qu’elles pratiquent. Cependant, j’ai rarement rencontré de structures qui ont pensé la démarche de recrutement de leurs bénévoles. Les résultats de ce manque de préparation sont sans appel : avec des bénévoles qui papillonnent, impossible d’assurer le quotidien et impossible de se projeter dans l’avenir. Voici quelques idées pour mettre toutes les chances du côté de votre association dans le recrutement de vos bénévoles. En amont du recrutement 1. Analysez vos besoins Dire « Nous avons besoin de bénévoles pour fonctionner » n’est pas nécessaire et suffisant. J’ai connu une présidente d’association qui disait systématiquement « oui » à toute personne qui souhaitait faire du bénévolat. A charge pour sa salariée ensuite de trouver une mission pour les bénévoles qui arrivaient avec beaucoup de bonne volonté mais bien peu de compétences utiles à l’association… identifiez les missions que vous souhaitez déléguer à des bénévoles qualifiez les compétences nécessaires à la réalisation de ces missions définissez le cadre de la mission en termes de durée et de disponibilité priorisez vos recrutements et concentrez vos efforts sur ce qui est le plus indispensable pour le bon fonctionnement de votre association 2. Rédigez la fiche de mission Comparable à une fiche de poste, celle-ci synthétise : ce que fait votre association, ses missions et ses valeurs le cadre de la mission les tâches à réaliser les compétences, savoir-faire et savoir-être recherchés la durée d’engagement et la disponibilité demandées ce que la personne bénévole trouvera à réaliser cette mission dans votre association 3. Assurez-vous qu’il est utile de recruter En clair, demandez-vous si vous n’avez pas déjà dans votre équipe bénévole une personne qui pourrait correspondre à cette mission. Cela signifie d’aller explorer votre fichier (qualifié et segmenté) de vos bénévoles actives et actifs pour y trouver peut-être le profil recherché. A défaut, un courriel envoyé à l’ensemble des bénévoles avec le descriptif de la mission pourra générer des candidatures. 4. Anticipez les besoins pour bien accueillir les nouvelles recrues bénévoles Quelle que soit la durée, quel que soit le format de la mission, il est indispensable de penser comment se feront le recrutement, l’accueil et l’intégration des nouvelles personnes bénévoles.  définissez qui sera en charge de piloter le projet de recrutement  établissez le format du recrutement, les différentes étapes et ce qu’elles comportent identifiez les personnes ressources au sein de l’association pour l’accueil et l’intégration le cas échéant, mettez en place un parcours bénévole avec un livret d’accueil, un temps de bienvenue ou un pot d’intégration auquel seront conviées les autres personnes bénévoles 5. Planifiez votre campagne de recrutement Rien de plus efficace que de penser cette action comme un projet à piloter, avec un rétroplanning, des tâches à réaliser et des personnes assignées à ces tâches.  choisissez vos supports de diffusion : réseaux sociaux, site internet de l’association, envoi de courriels, newsletter, plateforme de bénévolat… rédigez les messages adaptés aux différents canaux de diffusion sans oublier les visuels aux formats ad hoc inscrivez votre campagne dans le temps : « cette mission est à pourvoir avant le *** » 6. Déployez des outils d’automatisation Enfin, sur le plan pratique, posez-vous la question de comment les personnes vont candidater. Le plus simple, quand l’association n’utilise pas de plateforme de bénévolat, serait d’indiquer une adresse courriel pour la réponse.  Simple mais totalement inefficace et extrêmement chronophage : à bannir absolument. Derrière une réponse par email se cache un traitement manuel pour  diffuser l’information aux personnes décisionnaires : génération de nouveaux mails intégrer les coordonnées et autres informations dans une base de données : saisie manuelle ou copier-coller avec un risque d’erreurs non négligeable Et l’association n’est pas à l’abri de recevoir des réponses incomplètes nécessitant également des échanges de mails… Je recommande de mettre en place une séquence automatisée avec  un questionnaire en ligne très complet : les renseignements incontournables seront rendus obligatoires.  une base de données pour compiler les réponses l’envoi automatique d’un message de bonne réception de la candidature indiquant les prochaines étapes  un rappel de suivi avec une date limite pour l’envoi de la réponse Astuce  La séquence décrite ici peut être réalisée en utilisant des outils de programmation visuelle comme Tally (pour le questionnaire) et Notion (pour le pilotage). Et sinon… Pourquoi allez chercher loin ce qui se trouve peut-être sous la main ? Votre association a déjà constitué une équipe de bénévoles. Sans doute avez-vous aussi gardé le contact de bénévoles qui sont resté•es des sympathisant•es de vos actions. Invitez ces personnes à être vos ambassadrices ! Réseautage et cooptation vous assurerons d’entrer en relation avec des personnes qui auront déjà entendu parler de votre association et qui ne viendront donc pas parce qu’elles ont vu de la lumière.   Si vous avez besoin d’aide pour mettre en place vos ressources humaines bénévoles, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve mon rendez-vous découverte