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La charte éthique : pourquoi et comment en créer une dans votre association

Un groupe de réflexion

Dans un contexte de défiance généralisée, d’exigence de transparence et d’engagement militant plus scruté que jamais, les associations ne peuvent plus faire l’impasse sur un cadre éthique clair. Beaucoup d’associations défendent des valeurs fortes mais n’ont jamais pris le temps de les formaliser. D’autres ont rédigé une charte sans vraie consultation ou simplement copié celle d’une autre structure. Quand elles n’ont pas fait appel à une intelligence artificielle générative pour l’écrire à leur place. Résultat : des documents dénués de toute substance, qui ne remplissent pas leur rôle d’outil d’engagement. Alors que bien construite, la charte éthique est un levier puissant de cohésion, de responsabilité et de crédibilité. Sommaire Pourquoi votre association a besoin d’une charte éthique Ce qu’il faut éviter : la charte bricolée ou copiée-collée Pourquoi se faire accompagner dans la création de votre charte Les étapes clés pour réussir votre charte éthique Pourquoi votre association a besoin d’une charte éthique La charte éthique sert à : Donner de la crédibilité à vos engagements, auprès de vos membres comme de vos partenaires. Poser le cadre pour les personnes bénéficiaires  Prévenir les tensions internes, en clarifiant les comportements attendus et les valeurs communes. Faciliter l’intégration des nouveaux bénévoles, en posant un cadre clair. Limiter les risques juridiques, en anticipant certains conflits ou litiges. Renforcer la cohérence de votre projet, en alignant discours, actions et décisions. C’est un document qui doit être conçu avec soin pour accompagner durablement votre développement. Comme tout document de structuration, la charte éthique est amenée à évoluer en même temps que l’association.  Ce qu’il faut éviter : la charte bricolée ou copiée-collée Nombre d’associations commencent par télécharger un modèle trouvé en ligne. Le problème ? Ces chartes génériques ne correspondent ni à votre contexte, ni à vos enjeux spécifiques. Le copier-coller donne une impression de sérieux… jusqu’à ce qu’on vous demande d’en appliquer les termes. Les chartes mal construites présentent plusieurs risques : des formulations juridiques floues ou inapplicables, des valeurs proclamées mais non incarnées, qui fragilisent la légitimité de votre structure, une absence d’appropriation collective, qui relègue le document au fond d’un classeur. Créer une charte éthique n’est pas un simple exercice de communication. C’est un travail de fond sur l’identité et le fonctionnement de votre association.   Pourquoi se faire accompagner dans la création de votre charte Faire appel à un•e professionnel•le vous permet : de bénéficier d’une animation neutre, qui aide chacune et chacun à exprimer sa vision sans crisper le débat, d’utiliser des outils participatifs adaptés pour faire émerger les valeurs partagées, de vous appuyer sur l’expérience d’autres structures ayant mené ce travail avec succès. L’objectif n’est pas d’imposer une vision de l’éthique mais de co-construire un référentiel commun, réaliste et mobilisateur.   Les étapes clés pour réussir votre charte éthique Faire un diagnostic éthique : quelles sont les valeurs réellement vécues dans l’association ? Impliquer l’ensemble des parties prenantes : membres, bénévoles, salarié·es, bénéficiaires… Rédiger avec clarté et justesse, en choisissant le bon équilibre entre principes et engagements concrets. Déployer la charte : la faire connaître, l’intégrer dans les processus de décision et l’utiliser en cas de conflit. Prévoir une mise à jour régulière, pour qu’elle reste en phase avec l’évolution de votre structure. Ce processus peut s’étaler sur quelques semaines ou plusieurs mois, selon la taille de l’association, son fonctionnement démocratique ou ses enjeux spécifiques. Ce travail peut prendre du temps, mais il est structurant. Et il peut aussi être source de fierté collective.   Formaliser l’éthique n’est pas un luxe C’est un investissement stratégique pour l’avenir de votre projet. Ne le reportez pas à « quand on aura le temps » : c’est maintenant, dans les périodes calmes ou charnières, que vous pouvez poser des bases solides.   Bonus 📥 Téléchargez gratuitement le guide « Créer une charte éthique associative : les 5 étapes essentielles » pour engager la démarche avec méthode. Nota Bene Cet article ne constitue pas un conseil juridique. Il propose un éclairage organisationnel et stratégique sur les bonnes pratiques de formalisation d’une charte éthique. Si vous avez besoin d’aide pour travailler votre charte éthique, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve mon rendez-vous découverte

Quiz & Tests – Participez à mon étude de marché

Un personnage féminin aux cheveux violets bouclés montre un quiz sur un écran d'ordinateur. Image générée par IA

J’ai besoin de vous : participez à mon étude de marché sur les quiz et tests interactifs pour associations et petites structures Vous le savez, je consacre une bonne partie de mon énergie à accompagner les associations dans leurs projets numériques, avec des solutions simples, efficaces et surtout à moindre coût. Depuis plusieurs mois, je travaille sur une nouvelle offre pour les collectifs, les petites structures de l’ESS, les entrepreneures et les freelances. L’idée est de vous aider à construire et automatiser votre prospection grâce aux quiz et tests interactifs. Des outils qui vous permettent d’augmenter votre impact ou de qualifier vos prospects, partager votre expertise de façon ludique et surtout gagner du temps. Mais avant de lancer cette offre, il me faut comprendre précisément vos besoins, vos attentes, vos contraintes. C’est pourquoi j’ai préparé un court questionnaire (moins de 5 minutes), facile à remplir, qui va m’aider à affiner cette future formation, qu’elle soit en autonomie ou en accompagnement. Pourquoi participer ? c’est l’occasion pour vous de réfléchir à vos besoins réels en matière de prospection et communication numérique vous contribuez à façonner une offre pensée pour vous, avec vous vous pouvez gagner 10 % de remise sur la formule de votre choix si l’offre voit le jour et cerise sur le gâteau : si la formation en autonomie rencontre votre intérêt, vous pourrez être parmi les premiers à la tester en version bêta à tarif réduit Comment ça marche ? Le questionnaire est simple, sans rédaction et propose uniquement des choix multiples. Il couvre vos usages actuels, vos freins, vos préférences de formats et vos budgets. Toutes vos réponses restent confidentielles, dans le respect de la RGPD. La touche Is@ vous Zed J’ai conçu cette étude de marché en utilisant moi-même les outils que je propose : Fillout pour le questionnaire et les automatisations, Notion pour la gestion des contacts et ChatGPT pour m’aider à cibler et valider les questions. Autrement dit : vous participez aussi à un test grandeur nature des solutions numériques adaptées aux petites structures ! https://youtube.com/shorts/uU9mGgwSLSs C’est par ici que ça se passe : N’hésitez pas à me faire part de vos retours par courriel à isabelle@isavouszed.fr Et surtout, n’hésitez pas à partager largement ce questionnaire autour de vous, auprès des associations, collectifs, freelances et petites structures qui pourraient être intéressés. Un grand merci d’avance !

Faut-il tester les outils numériques avant de les adopter dans votre association ?

Sur un fond noir, des chiffres 1 et 0 en bleu électrique emplissent l'image

Posée comme cela, la question semble appeler une réponse simple : “Bah oui !” Ce qui est frappé au coin du bon sens n’est pas toujours évident quand on agit dans l’urgence pour répondre à un besoin impératif et qui ne saurait souffrir aucun délai… Ce qui arrive plus souvent qu’on ne le pense dans la vie d’une association. Mais choisir un nouvel outil numérique n’est pas un acte anodin. Ce choix va engager non seulement des moyens financiers mais aussi du temps et surtout demander la mobilisation des équipes. Alors, la tentation est grande de se laisser séduire par des solutions qui, en démonstration, paraissent correspondre en tout point aux fonctionnalités attendues. Mais entre la démonstration et la réalité de l’utilisation quotidienne, de sérieux écueils risquent de se révéler. Petit tour d’horizon… Sommaire Pourquoi tester avant de s’engager Les pièges les plus fréquents Une expérience de terrain Passez à l’action, faites le test ! 1. Pourquoi tester avant de s’engager Tester un outil numérique, ce n’est pas un luxe, c’est un impératif. Si la société qui vend l’outil est réticente à vous proposer un temps d’essai gratuit, ce n’est pas très bon signe pour la suite… Systématiquement, mettez ce temps à profit pour : ✅ Identifier si la solution répond vraiment à vos besoins réels, pas seulement à la démonstration que vous avez vue (ou aux avis que vous avez lus) ✅ Vérifier qu’elle s’intègre dans votre fonctionnement quotidien et avec les outils déjà en place ✅ Impliquer les personnes qui l’utiliseront : salarié·es, alternant·es, bénévoles. Imposer un outil numérique aux équipes ne présage pas d’une totale réussite ✅ Anticiper les coûts cachés : formations, maintenance, coût des nouvelles versions… 2. Les pièges les plus fréquents Le monde associatif n’échappe pas aux effets de mode, surtout quand il est question d’outils numériques. Ces erreurs ne sont pas le signe d’un manque de compétences : elles traduisent surtout l’urgence dans laquelle les associations doivent parfois décider. Petit florilège des erreurs les plus courantes : Confondre besoin et envie Exemple : « On a besoin d’un CRM ». Si votre liste de contacts contient 50 membres et 10 bénévoles, non, vous n’avez pas besoin d’un CRM. Vous avez besoin d’une base de données bien pensée. Point. Penser qu’un outil résoudra des problèmes organisationnels Si votre fonctionnement n’est pas structuré avec des personnes en charge de tâches bien définies, aucun logiciel ne pourra venir à votre rescousse. Sous-estimer le temps de prise en main Un outil n’est utile que si tout le monde sait s’en servir et si personne ne rechigne à s’en servir. Négliger la compatibilité avec les outils déjà en place Vos outils numériques ne dialoguent pas entre eux ? Dommage ! Vous pensiez gagner du temps, vous allez en perdre plus avec des copier-coller fastidieux entre votre CRM et votre logiciel d’envoi de mails. Et l’erreur vous guette au tournant ! 3. Une expérience de terrain Lorsque je travaillais comme salariée d’une association, il a été décidé de remplacer la gestion des contacts depuis les 4 fichiers gérés sur Excel par une solution intégrant à la fois un CRM et un outil d’envoi en nombre pour nos mailings et autres newsletters. Pendant environ deux ans, tout a superbement bien fonctionné. Nous avions mis en place des automatisations pour les relances de cotisation, les listes de contact pour l’envoi de la newsletter se mettaient à jour sans action de notre part… Puis le fournisseur a décidé de séparer la solution en deux produits, facturés à part. Le coût de l’outil d’envoi en nombre a tellement explosé que nous avons dû chercher une alternative, faute de budget. Sans personne en interne capable d’imaginer un plan B ni de configurer une passerelle, nous avons fini par souscrire un abonnement sur une autre plateforme et à faire des copier-coller chaque mois pour envoyer la newsletter. Quant aux relances pour les cotisations, nous les avons faites à la main… Ce que j’ai retenu : ne pas dépendre d’un seul outil pour les tâches les plus critiques ne pas choisir un outil tout-en-un sans s’interroger de sa possibilité de dialoguer avec d’autres outils négocier d’entrée de jeu un tarif solidaire quand la gratuité “spéciale associations” n’existe pas 4. Passez à l’action… faites le test ! Avant de sortir la carte bleue et d’engager votre association, prenez le temps de passer en revue quelques points essentiels. Je vous propose un test gratuit : 10 questions Un score immédiat Des recommandations Une synthèse par mail avec des conseils personnalisés si vous indiquez votre adresse (ce n’est pas obligatoire) En résumé : pourquoi prendre le temps de tester ? Faire ce point avant de vous lancer, c’est : Choisir un outil qui colle vraiment à vos habitudes de travail Éviter de payer pour des services que vous n’utiliserez pas Gagner du temps au quotidien grâce à des outils qui fonctionnent bien ensemble Impliquer les personnes qui vont l’utiliser pour qu’elles se sentent à l’aise Mettre toutes les chances de votre côté pour un démarrage simple et efficace Un peu de préparation aujourd’hui, c’est beaucoup plus de tranquillité demain. FAQ – Les questions que l’on me pose souvent Combien de temps faut-il prévoir pour tester un outil ? Comptez au minimum 2 à 3 semaines pour une vraie phase d’essai en conditions réelles si vous avez une équipe permanente.  Si votre association ne travaille qu’avec des bénévoles, prévoyez une période de prise en main d’un mois à un mois et demi. Est-ce utile si notre association n’est pas très “digitale” ? Ce n’est pas seulement utile, c’est indispensable de prendre le temps de tester l’outil et de voir s’il convient à vos équipes. Est-ce que les éditeurs acceptent de fournir un accès test ? Il existe de plus en plus de logiciels disponibles en version gratuite ou en freemium, c’est-à-dire avec les fonctionnalités de base gratuites et les fonctionnalités avancées payantes. Si ce n’est pas le cas, demandez ! Cela peut être un critère de choix décisif. Quand impliquer les équipes ? … Lire la suite

Faites le point sur votre gouvernance associative en 10 questions

Réunion de travail avec une équipe féminine

Sommaire Introduction Évaluez votre gouvernance en 10 questions Comprendre vos résultats Jouez collectif : faites le test en équipe Renforcer votre gouvernance Exemples concrets de transformation Ressources et outils pratiques FAQ Conclusion et prochaines étapes Pour beaucoup d’associations, le terme même de gouvernance n’entre pas dans leur vocabulaire. Sans juger de la pertinence de leur positionnement sur ce sujet, il me semble plus simple de parler de gouvernance pour désigner à la fois les organes dirigeants – bureau et conseil d’administration – et la manière interne de fonctionner – structuration et organisation. La gouvernance, c’est la manière dont une association est dirigée et organisée pour prendre des décisions, répartir les responsabilités et assurer le bon fonctionnement collectif.Elle regroupe les règles, les rôles et les pratiques qui permettent à l’association de rester fidèle à son projet tout en avançant efficacement. Une fois ce cadre posé, on voit bien que la gouvernance n’est pas un sujet hors sol ou accessoire. Il y va de la stabilité, de la crédibilité et l’engagement au sein de votre association. Il n’est hélas pas rare de voir des projets mis à mal par un fonctionnement interne bancal faute d’une gouvernance pensée et structurée.  Dans cet article, je vous propose : un test rapide en 10 questions, des conseils concrets adaptés à vos résultats, des exemples vécus, et des ressources pratiques pour renforcer la solidité de votre gouvernance. 2. Évaluez votre gouvernance en 10 questions Prenez quelques minutes pour faire le point de manière objective. Ce test est un point de départ, pas un jugement. 👉 Je télécharge le test en format PDF Comment noter ? Oui : 3 points Partiellement : 2 points Non : 1 point Nos statuts sont clairs et respectés Les finances sont suivies avec transparence et accessibles aux membres du conseil d’administration Les décisions sont prises de manière collective et fluide Les rôles et responsabilités des administratrices et administrateurs sont bien définis Le conseil d’administration se renouvelle régulièrement Les bénévoles et adhérent•es sont engagé•es et impliqué•es La communication interne est fluide et efficace Nos réunions sont productives et suivies d’actions concrètes Nous avons une vision claire et une stratégie à moyen et long terme Nous avons déjà réalisé un audit interne ou externe de notre gouvernance NOUVEAU ! Pas de papier ? Pas de crayon ? Pas de souci ! Faites le test directement en ligne.  3. Comprendre vos résultats Additionnez votre score total : 25 à 30 pointsVotre gouvernance est solide. Continuez à cultiver cette dynamique positive. 15 à 24 pointsCertains aspects méritent une attention particulière. Prenez le temps d’identifier vos priorités. 10 à 14 pointsPlusieurs signaux d’alerte. Il est important d’agir rapidement pour prévenir des blocages plus profonds. Moins de 10 pointsVotre gouvernance est en difficulté. Un accompagnement structuré devient prioritaire. 4. Jouez collectif : faites le test en équipe Bon à savoirCe test est encore plus instructif si vous le proposez individuellement à tous les membres de votre bureau ou de votre conseil d’administration. Comparez les scores.Si vous constatez un écart de plus de 10 points entre le résultat le plus élevé et le plus bas, cela indique un décalage de perception sur le fonctionnement de l’association. Ces écarts ne sont pas anodins. Ils traduisent souvent : un manque de clarté sur les rôles, une communication incomplète, ou des tensions implicites. Mon conseilAvant de vouloir “corriger” immédiatement tel ou tel aspect, prenez un temps d’échange collectif. Ce diagnostic partagé peut servir de base à une discussion apaisée sur ce que chacune et chacun attend de la gouvernance. 5. Renforcer votre gouvernance Que vous soyez en phase de consolidation ou face à des difficultés majeures, voici des pistes concrètes pour agir. 5.1 Clarifier la gouvernance Revisitez les statuts et règlement intérieur pour les adapter à vos réalités actuelles Définissez précisément les rôles des administratrices et administrateurs, des membres du bureau et des commissions ou pôles de pilotage (le cas échéant) Documentez les processus essentiels : prise de décision, suivi budgétaire, gestion des conflits… Bon à savoirUne gouvernance mal définie entretient la méfiance et finit par épuiser celles et ceux qui portent l’association. 5.2 Renforcer la transparence financière Mettez en place un suivi budgétaire partagé et compréhensible Organisez des points financiers réguliers accessibles à toutes les administratrices et tous les administrateurs Formez les membres du bureau aux notions financières de base 5.3 Favoriser la participation Préparez la relève par une passation progressive des responsabilités  Créez des commissions thématiques pour optimiser les compétences Instaurez des processus de décision inclusifs 5.4 Améliorer la communication interne Structurez vos réunions : un ordre du jour clair et partagé en amont, des comptes-rendus systématiques Mettez en place un outil collaboratif adapté comme Notion pour le pilotage de projet ou Slack pour la messagerie instantanée Encouragez une culture du compte-rendu synthétique et de l’écoute mutuelle Mon conseilCommencez par définir un seul canal prioritaire – par exemple un espace centralisé pour vos documents – avant de multiplier les outils. 5.5 Accompagner les dirigeant•es Proposez des formations collectives  Organisez un audit externe pour identifier les points de blocage Au sein de collectifs ou de fédérations, échangez avec d’autres associations confrontées aux mêmes enjeux 6. Exemples concrets de transformation L’association SEP’Avenir : préparer l’avenirEn 2023, l’association SEP’Avenir a fait appel à mes services pour auditer son fonctionnement. L’association étant en pleine expansion et porteuse de nombreux projets d’envergure, elle avait besoin de structuration pour passer à l’étape supérieure et assurer la pérennité du projet associatif. Mes recommandations ont porté sur  Une modélisation du fonctionnement associatif – process, organigramme, charte, manuel de procédures… – pour sécuriser l’administratif et pouvoir éventuellement l’externaliser ou le professionnaliser en interne La mise en place d’une politique de bénévolat et la montée en compétences des bénévoles en charge des fonctions essentielles Ces recommandations ont permis à la présidente-fondatrice de passer la main à une nouvelle équipe lors de l’assemblée générale suivante. Le Parlement des Écrivaines Francophones : clarification structurelleCréée comme un collectif regroupant des autrices écrivant en français, l’association n’a pas su amorcer son virage structurel lorsqu’elle est devenue organisation sans but lucratif. … Lire la suite

Mobiliser les bénévoles en été : 3 façons simples de garder le lien et préparer la rentrée

Des personnes assises sur l'herbe en train de discuter : des bénévoles mobilisées

Juillet-août, version associative : la boîte mail qui, pour la seule fois de l’année, frôle l’objectif “Inbox Zéro”. Le local d’activités déserté. Le téléphone presque muet… et cette petite inquiétude qui monte : qui reviendra en septembre ? Avec quelle énergie ? A côté de mon activité professionnelle, je suis bénévole. Comme beaucoup, j’ai connu ce sentiment d’être importante dix mois par an… puis presque invisible pendant l’été. Jusqu’au jour où, à la rentrée, on se souvenait soudain que j’existais – parce qu’on avait besoin de moi. Pourtant, l’engagement bénévole n’est pas une ressource qu’on utilise puis qu’on met sur pause. C’est une relation, un partenariat fondé sur la confiance et la reconnaissance. Bonne nouvelle : même sous 35 °C, il existe des moyens simples et sincères de montrer à vos bénévoles qu’iels comptent, sans alourdir leur agenda… ni le vôtre. Voici 3 façons simples de garder le lien pendant l’été, tout en préparant la rentrée en douceur. 1. Garder le contact, sans pression Envoyer un petit message, sans rien demander en retour, suffit souvent à maintenir une présence chaleureuse. Cela peut être : une carte postale envoyée depuis votre local, avec un mot simple pour dire « on pense à vous » ; une newsletter estivale, plus légère et visuelle que d’habitude, intégrant par exemple une rubrique « coup de cœur du mois », des photos récentes ou un petit clin d’œil aux derniers événements ; un message vocal ou une vidéo courte filmée avec un smartphone pour souhaiter un bel été de façon plus personnelle (attantion à sous-titrer la vidéo pour l’accessibilité…) L’objectif est de montrer que vos bénévoles ne sont pas oublié•es, même quand l’activité ralentit. Pourquoi c’est important ?Les bénévoles ont souvent l’impression d’être sollicité•es uniquement quand on a besoin d’elleux. En gardant ce contact simple et bienveillant, vous renforcez la confiance et la reconnaissance – clés d’un engagement durable. 2. Entretenir la communauté, même à distance Et si vous faisiez de l’été le moment fort de l’année pour renforcer le sentiment d’appartenance, même sans se voir ? Quelques idées faciles à mettre en place : proposer un défi photo collectif : chacun•e partage une image ou un objet qui symbolise l’association pendant ses vacances ; créer un mur des remerciements virtuel où bénévoles et salarié•es peuvent écrire un mot ou partager une photo ; organiser un apéro en visio ou créez un groupe de discussion « Summer Special » sur WhatsApp ou autre pour favoriser les échanges entre bénévoles ; valoriser chaque semaine un•e bénévole en racontant une anecdote, en partageant un portrait ou un message personnalisé. L’idée est de garder la convivialité et la chaleur humaine sans imposer de contraintes. Pourquoi c’est utile ?Le lien social est un moteur essentiel de l’engagement. Maintenir la communauté active, même à distance, évite l’isolement et nourrit l’envie de revenir. 3. Préparer ensemble la rentrée L’été est aussi un moment privilégié pour semer les graines de la rentrée. Voici comment vous pouvez impliquer vos bénévoles, simplement et sans pression : partagez un aperçu des projets à venir pour susciter leur curiosité et leur enthousiasme ; invitez-les à déposer leurs idées ou envies dans une boîte à suggestions accessible tout l’été pour qu’iels participent à la construction collective ; envoyez un mini-sondage anonyme, par exemple : « Qu’est-ce qui vous donnerait envie de rester connecté·e avec l’association, même pendant les vacances ? » ; créez un petit cahier de vacances associatif et ludique avec anecdotes, jeux, devinettes et une page blanche pour rêver ensemble à la suite. L’objectif est d’installer une dynamique positive, même en période creuse. Pourquoi c’est intéressant ?Impliquer vos bénévoles dans la préparation, c’est les valoriser et leur montrer que leur avis compte, bien au-delà des simples tâches. ✨ Mes recommandations Considérez vos bénévoles comme des partenaires : l’été n’est pas une pause, c’est un temps où vous pouvez montrer qu’iels comptent, même sans sollicitation. Privilégiez un ou deux gestes simples mais sincères : la qualité et la régularité l’emportent toujours sur la quantité. Expliquez clairement ce que vous faites : par exemple, si vous envoyez une newsletter, indiquez son objectif dès le titre. Gardez à l’esprit que l’engagement se nourrit toute l’année, pas seulement quand il faut mobiliser. En résumé On ne garde pas l’engagement bénévole en multipliant les actions mais en apportant la bonne dose de reconnaissance, de lien et d’attention, au bon moment. L’été peut devenir bien plus qu’une période calme : une vraie occasion de montrer que vos bénévoles sont des partenaires à part entière, même quand l’urgence n’est pas là. Et vous, qu’allez-vous faire cet été pour renforcer cette relation gagnant-gagnant ? Si vous avez besoin d’aide pour penser l’animation de la vie bénévole, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve mon rendez-vous découverte

Répondre efficacement à un appel à projet associatif : le guide complet pour réussir sa candidature

Une réunion d'équipe

Septembre arrive à grands pas et avec lui la première vague des appels à projets pour l’année prochaine. Votre association est-elle prête ? Pour de nombreuses associations, répondre à un appel à projet est devenu une étape incontournable pour financer des actions nouvelles ou consolider l’existant. Mais entre les documents à lire, les critères à remplir, les délais à respecter et la concurrence souvent rude, l’exercice peut vite sembler complexe. Et pourtant, avec une bonne méthode et quelques points de vigilance, vous pouvez transformer cette démarche en une véritable opportunité stratégique. Ce guide s’adresse aux associations, petites ou moyennes, qui souhaitent professionnaliser leur réponse aux appels à projets, que ce soit leur première tentative ou qu’elles cherchent à améliorer leur taux de succès. Sommaire Lire la notice : l’étape à ne jamais négliger Vérifier les critères essentiels Comprendre les attentes du financeur Construire des partenariats solides Soigner la rédaction et la clarté Valoriser votre capacité à agir Démontrer l’utilité du projet Présenter un budget réaliste et équilibré Prévoir le suivi et l’évaluation Adopter une démarche participative Appuyer son projet sur des preuves Ne pas construire un projet artificiel À éviter : 3 erreurs fréquentes Ce qu’il faut retenir Bonus : check-list à télécharger 1. Lire la notice : l’étape à ne jamais négliger Chaque appel à projet est accompagné d’un document appelé notice, règlement ou cahier des charges. C’est votre point de départ. Vous y trouverez : les objectifs du financeur, les critères d’éligibilité, les priorités, les modalités pratiques : dates, budget, calendrier… les pièces attendues dans le dossier. Mon conseil : ne commencez jamais à rédiger sans avoir lu la notice en entier. Cela vous évite de travailler pour rien. 2. Vérifier les critères essentiels Âge de l’association : certains appels exigent une ancienneté minimale. Zone géographique : votre projet doit concerner le territoire visé. Public cible : vérifiez qu’il correspond aux priorités du financeur. Montant demandé : restez dans les plafonds fixés. Cofinancement : assurez-vous de pouvoir le mobiliser si nécessaire. Durée : votre équipe est-elle capable de tenir le rythme imposé ? Mon conseil : si votre association ne répond pas à tous les critères exigés quand ceux-ci sont cumulatifs, inutile d’aller plus loin.  3. Comprendre les attentes du financeur Ne vous contentez pas de cocher les cases. Essayez de saisir la logique globale de l’appel : Qu’est-ce que le financeur cherche à résoudre ? À quoi ressemblent les projets financés les années précédentes ? Que valorise-t-il dans les dossiers ? Mon conseil : en cas de doute, contactez directement la structure qui porte l’appel. En général, les modalités de contact sont dans la notice ou dans la publication de l’appel à projet. 4. Construire des partenariats solides Associer d’autres structures à votre projet peut renforcer votre éligibilité, votre crédibilité et votre efficacité sur le terrain. Mais cela suppose : des rôles bien définis pour chaque structure une communication claire et anticipée une organisation partagée : qui suit les indicateurs ? qui rédige le bilan ? Mon conseil : ne construisez pas un partenariat dans l’urgence simplement pour répondre à un appel à projet. 5. Soigner la rédaction et la clarté Des phrases courtes Un vocabulaire simple Une idée par paragraphe Pas de jargon Des titres et des sous-titres pour structurer votre présentation Votre projet doit pouvoir être compris en 5 minutes par quelqu’un qui ne vous connaît pas. Mon conseil : l’exhaustivité n’est pas votre meilleure amie quand vous complétez un dossier d’appel à projet. Ne cherchez pas à donner trop de détails. Pensez à la personne qui lit votre demande et doit faire entrer vos réponses dans un tableau Excel pour comparaison avec les autres demandes reçues… 6. Valoriser votre capacité à agir Montrez que vous êtes à même de porter le projet : Qui le coordonne ? Comment vous vous organisez ? Quels outils utilisez-vous ? Même sans salarié•e, vous pouvez démontrer votre sérieux et votre légitimité. Mon conseil : ne vous contentez pas de dire que l’équipe du projet est pilotée par la présidente. Indiquez qui compose cette équipe et leurs compétences et expertises sur ce sujet. Un organigramme est un bon indicateur visuel de votre capacité opérationnelle. 7. Démontrer l’utilité du projet Appuyez-vous sur des faits : Combien de personnes seront concernées ? Qu’est-ce qui va changer pour elles ? Quelles données ou retours d’expérience le prouvent ? Mon conseil : ne cherchez pas à gonfler les chiffres du nombre de personnes concernées pour « faire bien ». Mieux vaut annoncer une fourchette d’estimation basse comme entre 10 et 15 personnes et à la fin pouvoir dire que 18 personnes ont bénéficié du programme plutôt que l’inverse. Cela participe du sérieux de votre analyse initiale du besoin. 8. Présenter un budget réaliste et équilibré Toutes les dépenses doivent être justifiées Pensez à valoriser les apports bénévoles et/ou les dons en nature Le budget doit être équilibré : pas de déficit prévu Mon conseil : faites bien la distinction entre le budget général annuel de votre association et le budget « projet ». N’oubliez pas d’y inclure une quote part des frais de fonctionnement de votre structure à la rubrique « frais indirects ». 9. Prévoir le suivi et l’évaluation Définissez 2 ou 3 indicateurs clés : nombre de bénéficiaires touchés, taux de satisfaction, nombre d’actions menées… Précisez comment vous allez les mesurer : questionnaire, feuille de présence… Indiquez que, dans l’équipe, une personne est en charge de cette évaluation continue Mon conseil : proposez un suivi simple et efficace sans vous noyer dans un trop grand nombre d’indicateurs. Soyez réalistes pour ne pas ajouter à votre charge de travail. 10. Adopter une démarche participative Associer les bénévoles, les bénéficiaires et/ou les partenaires dès le départ montre que le projet a été pensé de manière globale en prenant en compte les attentes de tout l’écosystème. Cette approche : conforte la pertinence et le bien-fondé du projet améliore la participation et l’adhésion de toutes les parties prenantes inscrit le projet dans une dynamique ancrée dans le territoire Mon conseil … Lire la suite

Organiser une journée portes ouvertes en association : mode d’emploi

Un espace détente avec une tasse de café au premier plan et des silhouettes floues à l'arrière plan

Votre association dispose d’un local, petit ou grand ? Quand l’avez-vous ouvert pour la dernière fois à celles et ceux qui passent devant sans jamais oser entrer ? Une journée portes ouvertes, c’est bien plus qu’une vitrine : c’est une invitation à transformer des inconnu·es et des voisin·es en futur·es bénévoles, membres, donateur·rices, partenaires… et à révéler toute la richesse de votre association. C’est aussi un moment privilégié pour remercier et associer les partenaires et financeurs qui vous soutiennent. Faire vibrer le quartier : retisser des liens au cœur du territoire Ouvrir la porte de son association, c’est envoyer un signal fort à tout le quartier ou au village : « Ici, c’est un lieu pour toutes et tous, à découvrir librement ». Ce geste valorise l’engagement local, attire la curiosité et tisse des liens entre habitant·es, commerçant·es, institutions et tous les acteurs de la vie sociale. Les financeurs publics ou privés sont également conviés et peuvent ainsi constater l’impact concret de leur soutien au plus près du terrain. Saviez-vous que près de 28 % des nouvelles adhésions en association proviennent d’événements ouverts à tou·tes ? Mieux encore, les structures qui organisent ces rencontres constatent deux fois plus de passages du statut “touriste” à celui de membre actif ou de donatrice/donateur (source : France Bénévolat, Baromètre associatif 2023). Saisir l’ambiance, vivre une rencontre On ne rejoint jamais une association sur catalogue. Ce qui compte, c’est l’expérience vécue : l’ambiance ressentie, les sourires échangés, la chaleur humaine du collectif. Une porte ouverte offre un précieux temps d’immersion à celles et ceux qui hésitent à franchir le pas. Futur·es bénévoles, donateur·rices, partenaires ou financeurs peuvent ainsi saisir l’esprit de l’association, ses projets et rencontrer toutes ses composantes sans barrière. Astuce : Prévoir des “tours informels” du local, animés par des bénévoles de secteurs variés, pour montrer la diversité des missions et encourager le dialogue. L’art de la convivialité : le « mieux-vivre ensemble » La convivialité est la clé ! Prévoyez boissons, douceurs, animations intergénérationnelles, espaces pour discuter, jeux ou ateliers créatifs accessibles à tou·tes. Ce sont les moments informels, souvent improvisés, qui forgent l’envie de revenir… et d’agir. Les partenaires et financeurs y trouveront un contact direct avec celles et ceux qui bénéficient concrètement de leur soutien – une expérience précieuse, loin du formalisme institutionnel. Croiser les générations et les talents : l’intergénérationnel en action La journée portes ouvertes est l’occasion de faire se rencontrer toutes les générations : bénévoles aguerri·es, volontaires en service civique, familles, bénéficiaires, partenaires, financeurs, habitant·es du quartier… Un moment rare où transmission, écoute et partage de savoirs créent la vitalité et le futur de l’association. Faire équipe : rassembler les bénévoles de tous horizons C’est aussi le moment où bénévoles de terrain (auprès des bénéficiaires) et fonctions support (administratif, communication…) font connaissance, renforcent la cohésion et partagent leur expérience. Salarié·es, volontaires, membres du conseil d’administration ou du bureau, partenaires opérationnels ou financiers : tout le monde échange, parfois découvre des compétences insoupçonnées et de nouvelles envies d’agir collectivement naissent. Un exemple inspirant : transformer la curiosité en vraie rencontre Une association proposant des ateliers de création artistique à ses bénéficiaires a organisé, lors de sa journée portes ouvertes, une exposition sur le thème “(auto)-portraits” mêlant photographies, collages et aquarelles, chaque œuvre étant présentée et expliquée par ses créateurs et créatrices. La curiosité des visiteur·ses – parmi lesquels des partenaires et financeurs – a rapidement laissé place à des discussions spontanées, tant avec les animatrices que les bénéficiaires. Ces échanges ont suscité de nouveaux élans d’engagement et révélé la force de l’inclusivité ainsi que la créativité collective. Un événement accessible, inclusif et convivial : les 5 piliers clés Un accueil chaleureux, sans jugement, à tou·tes, sans distinction de profil, d’âge ou d’expérience, partenaires compris. Un programme varié, co-construit par toutes et tous, incluant les bénéficiaires : ateliers, témoignages croisés, animations préparées et animées ensemble. Une valorisation de chaque mission, qu’elle soit discrète (administratif, gestion) ou visible (terrain, animation), tout comme du soutien de vos partenaires et financeurs. Un ancrage dans la vie locale : communication auprès des habitant·es, des commerçant·es et partenaires du quartier. Le respect d’un cadre accueillant, responsable et accessible : boissons sans alcool, horaires adaptés, espaces pour familles et attention à l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite ou en situation de handicap (signalétique, FALC, accompagnement…). Mettre les partenaires en valeur : un mot d’accueil équilibré Lors du discours d’ouverture, remerciez les partenaires institutionnels et privés pour leur soutien mais gardez toujours le focus sur la dynamique collective et l’impact humain. Par exemple : « Je profite de cette journée pour remercier chaleureusement l’ensemble de nos partenaires et financeurs. C’est grâce à leur engagement que nous pouvons porter nos projets, ouvrir nos portes encore plus largement et imaginer, ensemble, de nouveaux chemins pour notre association. » N’oubliez pas de proposer un temps d’échange informel ou une visite personnalisée si les financeurs sont présents afin de valoriser la relation partenariale. Bon à savoir Ouvrir les portes, c’est aussi l’occasion de détecter des envies d’engagement inattendues : certain·es habitant·es n’osent pas franchir virtuellement la barrière de l’association mais une visite informelle, une discussion chaleureuse, peuvent déclencher le “déclic”. Celui de rejoindre l’association. Le premier contact reste décisif ! Précision sur la buvette associative Vous pouvez tenir une buvette payante avec des boissons sans alcool lors d’une journée portes ouvertes associative, sans démarche préfectorale spécifique (hors cas particulier imposé par votre mairie ou règlements locaux). Veillez à respecter les règles d’hygiène et à bien afficher la nature sans alcool des boissons. En résumé Transformer une journée portes ouvertes en moment fort de rencontre, d’ouverture sur le quartier, de reconnaissance des partenariats et de fête collective, c’est offrir à votre association une nouvelle énergie et des liens durables avec toutes les personnes engagées, curieuses ou partenaires, financeurs compris. Alors, quand ouvrirez-vous vos portes ? FAQ – Journée portes ouvertes « Une journée portes ouvertes, c’est surtout pour les grandes associations, non ? » Non, bien au contraire ! Associations de quartier, petites structures, collectifs émergents… toute structure, même avec peu de moyens, peut organiser une journée portes ouvertes adaptée à ses ressources et à … Lire la suite

Comment créer une stratégie de newsletter efficace pour votre association : guide complet

Un porte revue News contient un journal français

Une newsletter bien pensée peut devenir l’un des piliers de la stratégie de communication de votre association. Pourtant, trop d’associations envoient des emails sans véritable plan. Résultat : des taux d’ouverture faibles, des messages peu impactants et un engagement en chute libre. Dans cet article, nous allons voir pourquoi la stratégie doit toujours primer sur la technique et comment structurer votre communication pour maximiser son efficacité. 1. Une newsletter sans stratégie : un risque d’errance Envoyer une newsletter sans stratégie, c’est comme partir en expéditions sans carte : vous risquez de vous perdre en chemin. Pour qu’une newsletter soit véritablement utile, elle doit être pensée comme un outil de communication à part entière, intégré à un plan de communication global. Avant même de vous interroger sur la fréquence des envois ou le design de votre email, la première question à vous poser est la suivante : Quels objectifs souhaitez-vous atteindre avec cette newsletter ? Mobiliser des fonds, sensibiliser à une cause, fidéliser vos bénévoles, informer vos adhérents des événements à venir… Chaque objectif nécessite une approche différente. 2. Définir votre cible : la clé du succès Dans la jungle des outils et des technologies, il est facile d’oublier que le cœur de votre stratégie repose sur une seule chose : votre audience. Une communication efficace est d’abord une communication ciblée. Qui sont les personnes que vous voulez atteindre ? Est-ce vos bénévoles, vos donatrices et donateurs, vos partenaires ou vos membres ? Chacune de ces catégories a des attentes spécifiques et des besoins de communication différents. Par exemple : Vos bénévoles auront peut-être besoin de mises à jour régulières sur les projets en cours et des informations sur les opportunités de collaboration. Vos donatrices et donateurs seront plus réceptifs aux histoires de l’impact de leurs contributions et à des appels à la collecte de fonds. Bien comprendre votre cible est essentiel pour concevoir une newsletter qui réponde à leurs attentes. L’objectif est de personnaliser le message pour qu’il soit pertinent et engageant pour chaque catégorie. 3. Structurer votre stratégie : bien plus qu’un simple envoi d’emails Une fois que vous avez bien défini vos objectifs et votre cible, il est temps de penser à la structure de votre newsletter. Voici les éléments clés qui doivent composer votre stratégie : a. Le contenu : centré sur la valeur ajoutée Le contenu est la pierre angulaire de votre newsletter. Chaque envoi doit apporter de la valeur à vos abonné•es. C’est ce qui les incitera à ouvrir vos emails, à les lire et à interagir avec vos contenus. Le contenu doit être : Pertinent : Chaque email doit répondre aux attentes de vos abonné•es. Par exemple, si vous vous adressez à des bénévoles, proposez des informations pratiques et des appels à l’action concrets. Clair et concis : N’oubliez pas que les abonné•es reçoivent de nombreux emails chaque jour. Il est donc crucial de capter leur attention rapidement avec des titres percutants et des contenus qui vont droit au but. Engageant : Incitez vos lecteurs à interagir avec vos contenus. Cela peut être sous forme de sondages, de liens vers des articles de blog ou même d’appels à contribuer à des projets. b. Le calendrier : une régularité qui crée des habitudes La fréquence d’envoi de votre newsletter doit être définie en fonction des objectifs de votre association mais aussi du temps dont vous disposez pour la produire. Un envoi trop fréquent peut lasser votre lectorat tandis qu’un envoi trop rare peut rendre vos communications inefficaces. Il est recommandé de choisir une fréquence réaliste, en fonction de vos ressources et de votre capacité à fournir du contenu de qualité. Pour certaines associations, un envoi mensuel peut suffire tandis que d’autres pourront opter pour des envois bi-hebdomadaires. c. L’objet et le design : capter l’attention dès le premier coup d’œil L’objet de votre email est l’un des facteurs les plus importants pour garantir un bon taux d’ouverture. Il doit être : Clair et concis, incitant les abonné•es à ouvrir le message. Personnalisé si possible, pour se démarquer dans une boîte de réception souvent saturée. Quant au design, il doit être simple et épuré, tout en étant responsive (adapté aux mobiles) car une grande majorité des lecteurs consultera la newsletter sur leur smartphone. N’oubliez pas également qu’il doit répondre aux normes d’accessibilité : choix de la typographie, contraste des couleurs et description alternative des images. 4. Les outils techniques : à utiliser une fois la stratégie définie Lorsque vous avez une stratégie bien en place, il est temps de vous tourner vers les outils qui vous permettront de mettre en œuvre vos plans. Des plateformes comme Mailchimp, Brevo ou MailerLite permettent de segmenter vos listes, de personnaliser vos emails et d’automatiser les envois. Mais attention : l’outil technique n’est qu’une partie du puzzle. Le succès d’une newsletter ne repose pas sur l’outil que vous utilisez mais sur la manière dont vous l’intégrez à votre stratégie de communication. a. Segmentation Les outils d’emailing permettent une segmentation fine de votre audience. Vous pouvez, par exemple, envoyer des messages spécifiques aux bénévoles, aux donateurs ou aux membres, selon leurs besoins et attentes. En segmentant correctement votre liste, vous garantissez que chaque groupe reçoit des informations pertinentes. b. Automatisation L’automatisation permet de gagner du temps tout en maintenant une communication régulière. Par exemple, vous pouvez programmer l’envoi d’une newsletter chaque mois ou mettre en place des rappels automatiques pour certaines actions comme une campagne de dons ou des événements à venir. 5. L’analyse : ajuster pour aller plus loin L’un des avantages des outils de newsletter est la possibilité de mesurer l’efficacité de vos campagnes. Grâce aux statistiques sur les taux d’ouverture, de clics et de conversion, vous pouvez ajuster votre stratégie en fonction des retours concrets. Chaque analyse doit vous aider à répondre aux questions suivantes : Pourquoi certains abonné•es n’ont-ils pas ouvert mes emails ? Quels contenus ont suscité le plus d’engagement ? La fréquence d’envoi était-elle adéquate ? Ces indicateurs sont précieux pour améliorer continuellement votre … Lire la suite

Comment planifier une campagne de financement associatif en été

Billets d'euros dans un tiroir de caisse enregistreuse

L’été, une période à ne pas négliger Traditionnellement, les associations concentrent leurs campagnes de dons en fin d’année, période réputée pour sa générosité accrue. Cependant, cette stratégie peut conduire à une saturation des sollicitations et à une concurrence accrue entre les organisations. Et si l’été, souvent perçu comme une période creuse, devenait une opportunité pour se démarquer et mobiliser les donatrices et donateurs de manière efficace ? 1. Les idées reçues sur les campagnes estivales « Les gens sont en vacances, ils ne pensent pas à donner » Il est courant de penser que l’été est une période peu propice aux dons en raison des vacances. Pourtant, de nombreuses personnes restent connectées, consultent leurs emails et sont réceptives à des messages bien ciblés. « Les dons se font surtout en décembre » Si décembre reste un mois important pour la collecte de dons, les données récentes montrent une répartition plus équilibrée des dons tout au long de l’année. En 2022, 41 % des dons en valeur ont été réalisés au cours du dernier trimestre, avec le mois de décembre représentant à lui seul 23 % de la collecte annuelle. Cette proportion, bien qu’importante, montre une légère diminution par rapport aux années précédentes, suggérant une évolution vers une distribution plus homogène des dons sur l’année. 2. Pourquoi lancer une campagne de dons en été ? Moins de concurrence L’été est une période où peu d’associations lancent des campagnes, offrant ainsi une visibilité accrue à celles qui osent se démarquer. Disponibilité des donatrices et donateurs Avec un rythme de vie souvent plus calme, les donatrices et donateurs peuvent être plus réceptifs et disposés à s’engager. 3. Comment structurer une campagne estivale efficace ? Définir un objectif clair et réaliste Identifiez un projet concret à financer, avec des objectifs précis et mesurables. Adapter le message Utilisez un ton estival, positif et engageant. Mettez en avant l’impact direct du don et la manière dont il contribue à votre mission. Choisir les bons canaux Privilégiez les canaux digitaux : emails, réseaux sociaux, newsletters. Assurez-vous que votre site est optimisé pour les dons en ligne. Choisir les bonnes dates Fin juin ou mi-juillet selon vos publics. A éviter : le mois d’août où la déconnexion est quasi généralisée en France. Créer un rétroplanning Une campagne d’été se travaille aussi en mode projet avec un agenda, des modèles de message et une identité visuelle adaptés. Proposer des dons récurrents Encouragez les dons mensuels qui permettent une stabilité financière pour l’association et facilitent la planification budgétaire. Automatiser votre campagne Programmez l’envoi de vos messages, que ce soit par mail ou sur les réseaux sociaux et définissez des séquences d’envoi pour la relance. Paramétrez votre plateforme de collecte pour l’envoi automatique des reçus fiscaux. 4. Exemples  Votre association accompagne des enfants du primaire ?  Lancez une campagne en juillet pour financer des kits scolaires avec une communication ciblée sur les réseaux sociaux. Votre association anime des ateliers intergénérationnels toute l’année ? Proposez des dons récurrents avec un suivi personnalisé pour augmenter nombre de donatrices et donateurs réguliers pendant l’été. L’été, une saison à exploiter Lancer une campagne de dons en été est une stratégie audacieuse mais payante. En adaptant votre message et vos canaux de communication, vous pouvez mobiliser efficacement vos donatrices et donateurs et renforcer votre impact. Bon à savoir Les dons réguliers par prélèvement automatique ont connu une croissance de plus de 5 % entre 2021 et 2022. En 2022, les dons réguliers représentaient 41,5 % des montants des dons reçus par les associations et fondations, contre 34,7 % en 2013. Bonus Téléchargez la check list « Planifiez votre campagne de dons en été » Si vous avez besoin d’aide pour penser votre stratégie de communication et de financement, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve mon rendez-vous découverte

Tableau de bord associatif : 6 erreurs à éviter pour ne pas piloter à vue

Poste de pilotage dans un avion ancien

Piloter une association, c’est jongler entre actions de terrain, gestion administrative, mobilisation des bénévoles et recherche de financements. Dans ce quotidien souvent chargé, difficile de garder une vision claire de l’avancement des projets ou de l’impact réel des actions. Résultat : on multiplie les tableaux Excel, on court après les chiffres et on finit par piloter… à l’intuition. C’est là qu’intervient le tableau de bord. Bien plus qu’un outil de reporting, il permet de suivre vos indicateurs clés, d’anticiper les difficultés, d’objectiver les choix stratégiques et de mieux rendre compte à vos parties prenantes. Mais encore faut-il éviter les pièges classiques qui rendent cet outil inefficace, voire contre-productif. Dans cet article, je vous propose de passer en revue les erreurs les plus fréquentes et de découvrir des solutions simples et concrètes pour construire un tableau de bord vraiment utile à votre association. 1. Définir des indicateurs inadaptés L’une des erreurs les plus fréquentes est de choisir des indicateurs mal définis : Indicateurs trop nombreux ou trop complexes à suivre Mesure de données inutiles ou difficilement exploitables Absence d’alignement entre les indicateurs et les objectifs de l’association Solution : Se concentrer sur quelques indicateurs clés, pertinents et mesurables. Il est préférable de choisir des indicateurs simples mais impactants, comme le nombre d’adhérents actifs, le taux de renouvellement des cotisations ou encore le montant des dons collectés. 2. Ne pas mettre à jour régulièrement les données Un tableau de bord obsolète fausse la prise de décision et perd de son utilité. Les mises à jour sont irrégulières voire inexistantes Les données sont obsolètes et ne reflètent pas la réalité Aucune personne n’est clairement responsable de la mise à jour Solution : Automatiser la collecte des données autant que possible et définir une fréquence de mise à jour adaptée (hebdomadaire, mensuelle, trimestrielle). L’utilisation d’outils comme Airtable, TimeTonic ou Google Sheets avec des automatisations permet de fiabiliser cette mise à jour. 3. Mal répartir les responsabilités Un tableau de bord ne doit pas reposer sur une seule personne. La dépendance à une personne entraîne des risques de rupture si elle quitte l’association Les membres ne savent pas comment utiliser ou actualiser les données Solution : Définir des rôles clairs et responsabiliser plusieurs membres. Chaque indicateur peut être attribué à un•e référent•e qui veille à sa mise à jour. Une formation simple doit être prévue pour assurer la continuité. Et surtout, documentez vos process ! 4. Utiliser un outil inadapté Le choix de l’outil est déterminant pour l’efficacité du tableau de bord. Outils trop complexes ou trop coûteux Solutions non adaptées aux compétences et aux besoins de l’association Manque de compatibilité avec les outils existants Solution : Opter pour un outil accessible et évolutif. Voici quelques recommandations selon les besoins et le niveau de complexité : Petites associations : Google Sheets, Excel Associations intermédiaires : Airtable, TimeTonic Associations avec besoins avancés : faites-vous accompagner par des professionnel•les pour implémenter un outil adapté à votre fonctionnement 5. Négliger la visualisation des données Un tableau de bord doit être lisible et compréhensible en un coup d’œil. Présentation surchargée et illisible Graphiques mal conçus ou difficiles à interpréter Solution : Privilégier des visualisations claires et synthétiques. L’utilisation de graphiques adaptés (camemberts, histogrammes, indicateurs clés en surbrillance) permet une meilleure compréhension. Des outils comme Infogram ou Canva facilitent cette mise en forme. Bonne nouvelle : des tarifs solidaires ou gratuits sont disponibles pour les associations. N’hésitez pas à les demander. 6. Ne pas exploiter les résultats pour ajuster la stratégie Un tableau de bord ne sert pas uniquement à collecter des données, il doit aussi orienter l’action. Les indicateurs sont suivis sans impact sur les décisions Aucune analyse des tendances ou ajustement des stratégies Solution : Intégrer l’analyse des données dans la prise de décision stratégique. Une revue régulière (réunion mensuelle ou trimestrielle) permet d’identifier les tendances et d’ajuster les actions en conséquence. Mettre en place un tableau de bord associatif ne consiste pas à empiler des chiffres ou à suivre des indicateurs pour le principe. C’est avant tout un moyen de reprendre le contrôle sur votre activité, de renforcer la transparence et de mieux orienter vos décisions. Pour qu’il devienne un véritable outil de pilotage, il doit rester simple, lisible, régulièrement actualisé et aligné avec vos priorités. Cela suppose d’éviter les erreurs classiques : indicateurs mal choisis, données obsolètes, outils inadaptés ou responsabilités floues. En corrigeant ces points, vous transformerez votre tableau de bord en un appui concret au service de votre stratégie, de votre équipe… et de votre impact. Bon à savoir : 6 réflexes pour un tableau de bord associatif efficace 1. Priorisez les bons indicateursChoisissez 5 à 10 indicateurs réellement utiles, en lien direct avec vos objectifs. 2. Actualisez régulièrement vos donnéesFixez une fréquence claire (mensuelle, trimestrielle…) et automatisez dès que possible. 3. Partagez la responsabilitéIdentifiez un référent par indicateur et formez les membres concernés. 4. Utilisez un outil à votre portéePrivilégiez un outil simple, compatible avec vos compétences et vos usages actuels. 5. Soignez la présentationPrivilégiez la clarté : graphiques lisibles, données synthétiques, surlignage des éléments clés. 6. Intégrez le tableau de bord dans la prise de décisionsConsultez-le lors de vos réunions stratégiques et ajustez vos actions en conséquence. Vous ne savez pas par où commencer ? Un diagnostic rapide de vos pratiques peut vous aider à construire un tableau de bord utile et durable. Si vous avez besoin d’aide pour penser votre organisation, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve mon rendez-vous découverte