Is@ vous Zed

Créez une présentation pour votre Assemblée Générale : conseils pour un impact maximum

Un ordinateur portable ouvert montre une mosaïque de réunion à distance

L’assemblée générale annuelle ordinaire (AGO) est un moment incontournable dans la vie d’une association. Une fois par an, l’association convoque ses membres pour leur présenter le bilan de l’année écoulée, partager les perspectives de développement et leur demander de valider les décisions stratégiques proposées par le Conseil d’Administration. Les membres sont aussi appelé•es à élire les administratrices et administrateurs au cours de cette rencontre. Il va de soi qu’un support de présentation bien conçu est essentiel pour capter l’attention, rendre les informations claires et faciliter les échanges. Avec la généralisation des AG en ligne, il est aussi primordial de penser à l’accessibilité pour tous les participant•es. On ne voit pas de la même façon une diapositive projetée sur un écran dans une salle de réunion que sur l’écran de sa tablette ou de son smartphone. D’où l’importance de penser son support pour qu’il soit à la fois pertinent et fonctionnel. Quelques idées pour vous accompagner dans cet exercice… 1. Concevoir un support visuel dynamique Choisir des outils adaptés Est-il utile de présenter encore PowerPoint ou Slide ? Même sans compétences techniques avancées, avec les modèles existants, il est assez facile de concevoir une présentation de qualité. D’autres outils comme Canva ou Gamma proposent soit des modèles de diaporama soit la possibilité de générer une présentation en s’aidant de l’IA.  Pour ma part, j’utilise régulièrement la version gratuite de Gamma pour la souplesse de sa mise en forme et ses modèles très facilement personnalisables. Si vous souhaitez tester la génération d’une présentation avec l’IA, je vous recommande d’utiliser la fonctionnalité « coller le texte » pour conserver l’intégralité de votre texte d’origine.   Enfin, si vous choisissez une mise en forme déjà existante, n’oubliez pas de l’adapter pour qu’elle soit cohérente avec votre charte graphique et l’identité visuelle de votre association. Intégrer des éléments multimédias En toute logique, vous avez déjà préparé et rédigé votre rapport annuel d’activité. Recyclez les visuels et graphiques que vous avez réalisés pour ce document. Quand on n’a plus qu’à se soucier de la mise en page, tout va beaucoup plus vite… Pour dynamiser votre présentation, misez sur : des infographies pour synthétiser des données chiffrées et illustrer des tendances ; des images de vos événements et actions pour donner du concret ; des vidéos courtes et sous-titrées pour capter l’attention ; des graphiques pour rendre les résultats financiers plus lisibles. Les nouvelles applications utilisant l’intelligence artificielle sont aussi à inviter pour enrichir votre contenu. Si vous ne connaissez pas encore, je vous invite à découvrir napkin ai un outil qui génère en quelques clics des diagrammes personnalisables aux couleurs de votre association. Si vous pensez diffuser ce support après l’AG en PDF, n’oubliez pas les descriptions alternatives des images et autres formats visuels pour que votre document soit accessible. Soigner la lisibilité et la mise en page Un bon design facilite la compréhension des informations. Pour cela, je vous recommande : des titres courts et percutants pour structurer la lecture ; des listes à puces plutôt que des paragraphes de texte denses ; une palette de couleurs sobre (3 couleurs maximum) avec des contrastes suffisants pour la lisibilité ; des polices lisibles et de grande taille : on évite les graphies fantaisie pour viser l’efficacité avec des polices sans serif comme Arial ou Verdana ; un alignement aéré et équilibré : pas de texte justifié pour éviter l’effet bloc et la surcharge visuelle La tentation est grande d’ajouter des animations et des effets de transition sur chaque slide et à chaque changement de slide. La révélation d’un chiffre clé ou la mise en avant d’un point important peuvent demander une animation. Mais la sobriété s’impose pour le reste, de crainte de déconcentrer vos membres. Quand on attend un effet plutôt qu’une information, la communication passe à côté de son objectif. 2. Réussir la diffusion d’une AG en ligne Anticiper la présentation sur la plateforme choisie Votre AG se déroule en ligne ou en mode hybride ? Assurez-vous que le support est bien compatible avec les outils utilisés (Zoom, Teams, Google Meet) et que le partage d’écran est simple à faire.  Testez votre présentation avant le jour J sur la plateforme en ligne pour vérifier le rendu des diapositives, l’affichage des animations et la clarté des textes. Ce test permettra aussi de vous assurer que vous maîtrisez la technique. Rien de pire que d’avoir à régler les problèmes de partage d’écran ou d’audio alors que tout le monde est prêt à commencer l’AG… Favoriser l’interaction avec les participant•es Définissez d’entrée de jeu les règles et usages de la plateforme pendant l’Assemblée Générale : couper les micros ne pas interrompre la personne qui a la parole poser les questions par écrit dans l’onglet réservé à cet effet (Q/A)… A vous de voir ce qui convient le mieux pour rendre votre AG efficace et respectueuse des temps de parole. Il serait aussi dommage d’organiser une assemblée générale annuelle sans que les membres puissent voter de manière anonyme et sécurisée. Les plateformes les plus courantes permettent de créer un sondage pendant la diffusion du direct. Attention à bien le paramétrer pour éviter de voir publiquement les choix et votes. D’autres solutions – gratuites – existent comme Balotilo, avec des fonctionnalités plus adaptées aux besoins des associations. 3. Maximiser l’impact et la réutilisation du support Une fois votre présentation conçue, ne la laissez pas dormir dans un dossier numérique ! Pensez recyclage ! Combinée à votre rapport d’activité, c’est un outil stratégique de communication pour votre association.  Quelques idées pour réutiliser efficacement son contenu : Reprenez le contenu dans un article de blog pour diffuser auprès d’un public plus large Transformez certaines diapositives en posts sur les réseaux sociaux (ex. une infographie par semaine sur LinkedIn ou Facebook) Utilisez les visuels dans votre newsletter pour résumer les points-clés de l’AG Créez un livret PDF à envoyer aux adhérent•es n’ayant pas pu assister à la réunion Conservez les éléments clés (données et formats) pour les intégrer dans votre prochain rapport d’activité : cela vous évitera … Lire la suite

Le tableau de bord en association

Une réunion futuriste avec un tableau de bord projeté sur une vitre - image générée par IA

De nombreuses associations fonctionnent au quotidien sans réel suivi structuré de leurs finances, de leurs activités et/ou de leur impact. Résultat : une difficulté à anticiper les défis, un manque de visibilité et une prise de décision souvent fondée sur des impressions subjectives plutôt que sur des données concrètes. Elles naviguent à vue, sans carte ni boussole.  Une solution simple existe : le tableau de bord. Un outil clé pour structurer la gestion de l’association, assurer un suivi régulier et faciliter les prises de décisions. Cet article vous guide dans la mise en place d’un tableau de bord efficace, en abordant les indicateurs essentiels, les outils adaptés, la fréquence de mise à jour et l’automatisation de la collecte des données. 1. Un tableau de bord est-il essentiel pour une association ? A tout le moins, il est indispensable de se poser la question d’en mettre un en place pour avoir : 1.1. Une vision claire et partagée de l’activité Un tableau de bord permet d’avoir une vue d’ensemble sur les finances, l’engagement des bénévoles, la progression des projets et l’impact des actions. Il offre un cadre structurant pour éviter la dispersion des informations et centraliser les données stratégiques. 1.2. Un outil d’aide à la décision En mettant en lumière les tendances et les performances de l’association, un tableau de bord aide à prendre des décisions éclairées. Il permet d’identifier rapidement les problèmes (baisse des adhésions, trésorerie fragile, projet en retard) et d’ajuster les actions en conséquence. 1.3. Un levier d’efficacité et d’anticipation Le tableau de bord facilite le partage d’informations entre les membres de l’association, assurant un alignement des équipes. Il permet également d’anticiper les évolutions et d’adapter les stratégies de développement. 2. Les étapes pour créer un tableau de bord associatif 2.1. Définir les besoins et objectifs Avant de créer un tableau de bord, il faut se poser les bonnes questions : À quelles décisions doit-il contribuer ? Qui utilisera ces données en interne comme les membres du bureau ou du conseil d’administration, les salarié•es, les bénévoles ou qui y aura accès en externe comme les financeurs ? Quels sont les principaux enjeux à suivre : finances, engagement, impact ? Mon conseil :  Le premier tableau de bord que vous mettrez en place n’a pas vocation à être définitif. Il reflètera vos besoins actuels. Et il évoluera en même temps que l’association. Inutile donc de vouloir tout y inscrire d’entrée de jeu. 2.2. Sélectionner les indicateurs pertinents Les indicateurs doivent être simples, pertinents et exploitables. Voici quelques exemples : Finances : solde bancaire, subventions reçues, dépenses récurrentes, montants en attente de versement  Activités : nombre d’événements organisés, nombre de personnes inscrites et nombre de participant•es, état d’avancement des projets en cours Engagement des bénévoles et adhérent•es : nombre d’adhésions, taux de renouvellement, nombre d’heures de bénévolat réalisées Impact : bénéficiaires touché•es, évolution des projets dans le temps. Mon conseil :  Soyez réalistes et ne démultipliez pas les indicateurs. Focalisez-vous sur ceux qui sont utiles au fonctionnement de l’association c’est-à-dire les ressources financières et humaines ainsi que sur l’impact des actions menées. 2.3. Choisir le support adapté Selon la taille et les besoins de l’association, plusieurs outils peuvent être utilisés : Tableur simple (Excel, Google Sheets) : idéal pour une première structuration. Outils de gestion associative (AssoConnect, HelloAsso, MaCotisation) : solutions dédiées avec des fonctionnalités pré-paramétrées. Solutions plus avancées (Notion, Airtable, Power BI, Google Data Studio) : pour un suivi plus automatisé et interactif. Tout dépend du volume de données à visualiser et de la structure de ces données. Nativement, les plateformes de gestion associative proposent une solution intégrée, sans qu’il soit besoin de penser les automatisations entre l’outil de recueil, l’outil de stockage et la visualisation. Mon conseil :  Attention une fois encore à ne pas investir dans un outil disproportionné au prétexte qu’il y a une fonctionnalité qui vous semble indispensable. Mieux vaut un tableau de bord un peu primitif sur Excel qui correspond à vos besoins et fonctionne bien qu’un tableau de bord préformaté qui reste figé et non évolutif. En outre, l’outil doit répondre aux besoins actuels, pas à ceux que vous pourriez avoir dans deux ou trois ans.  3. Fréquence de mise à jour et partage des responsabilités 3.1. Définir une fréquence de mise à jour réaliste La mise à jour du tableau de bord doit être régulière mais sans devenir une contrainte excessive. Elle doit être adaptée au fonctionnement de l’association. Inutile de vouloir à tout prix collecter toutes les informations au même rythme et surtout au même moment.  La fréquence à adopter selon les thématiques : Finances : mensuelle ou trimestrielle selon le volume des opérations Engagement des bénévoles/adhérent•es : mensuelle, même s’il est parfois suggéré une mise à jour trimestrielle Impact des actions : semestrielle ou annuelle Synthèse globale : mise à jour annuelle pour le rapport moral et d’activités Si vous pilotez vos actions en mode projet, il vous sera plus facile de compiler les informations au fil de l’eau. Mon conseil :  Attention à ne pas confondre la fréquence de mise à jour avec le temps de collecte des informations. Ainsi pour l’engagement des bénévoles, mieux vaut demander un relevé d’heures mensuel. Et lancer les questionnaires de satisfaction auprès des bénéficiaires ou des participant•es aussitôt l’action terminée.  3.2. Répartir la collecte de l’information La mission de recueillir les données relève de responsabilités différentes au sein de l’association : Trésorière : suivi des finances et prévisions de trésorerie Responsable des bénévoles : suivi des inscriptions et engagement Responsable des projets : avancement des actions et impact Président•e ou secrétaire du bureau : synthèse globale et diffusion aux parties prenantes, internes comme externes. Mon conseil :  Désignez en interne une personne en charge de tenir à jour le tableau de bord et surtout de relancer les différentes parties en cas de retard dans la transmission des informations. Pour avoir un tableau de bord efficace, la régularité doit être la clé. Une fois encore, je recommande d’inscrire ces tâches de suivi dans l’agenda.  3.3. … Lire la suite

Les bonnes résolutions associatives

Des emballages de couleur

Bien débuter l’année Les associations n’échappent pas à la vague des bonnes résolutions. An neuf rime souvent avec nouveaux objectifs. Et également avec l’envie de faire évoluer et d’améliorer le fonctionnement associatif. Quelques idées pour renforcer votre organisation autour des piliers associatifs essentiels :  1. Gouvernance : « Instaurer une réunion stratégique trimestrielle » Objectif : Renforcer la cohésion au sein du bureau et du conseil d’administration en planifiant des discussions stratégiques régulières. Temps et ressources : 3 heures par trimestre, une salle de réunion ou visioconférence et un ordre du jour préparé à l’avance. Bénéfices : Une meilleure anticipation des enjeux, des décisions plus structurées et une vision partagée par tous. Solution à moindre coût avec des outils gratuits comme Google Meet ou Zoom pour réunir les membres à distance. 2. Stratégie & développement : « Réaliser un diagnostic associatif simplifié » Objectif : Identifier les forces, faiblesses, opportunités et menaces (SWOT) pour guider les priorités de l’année. Temps et ressources : Une demi-journée de brainstorming avec votre gouvernance et vos bénévoles-clés. Invitez également les salarié•es à apporter leur éclairage et leurs suggestions. Bénéfices : Une vision claire des actions prioritaires et une base solide pour définir les axes stratégiques. Solution à moindre coût avec des modèles SWOT et des tutoriels vidéo disponibles en ligne pour vous accompagner. 3. Finances : « Prévoir un atelier de rédaction de dossiers de subvention » Objectif : Former les membres de l’équipe en charge des financements à compléter une demande de subvention ou de mécénat. Temps et ressources : 3 heures pour l’atelier, un•e expert•e interne ou externe et quelques exemples de dossiers. Bénéfices : Plus de chance de voir vos demandes aboutir. Solution à moindre coût avec  un•e partenaire ou un•e bénévole expérimenté•e dans la rédaction de demandes. Ou faites appel à Is@ vous Zed pour animer un atelier de co-construction adapté à votre réalité associative. 4. Engagement : « Lancer un programme de parrainage pour les nouvelles et nouveaux bénévoles » Objectif : Intégrer rapidement les nouveaux membres et renforcer leur sentiment d’appartenance. Temps et ressources : Une réunion d’information initiale, un système de jumelage entre bénévoles déjà en activité et nouvelles et nouveaux bénévoles. Bénéfices : Fidélisation des bénévoles et réduction du turn-over. Solution à moindre coût : Créez un guide d’accueil simple et organisez un café d’échange en interne. 5. Communication : « Planifier une campagne de communication sur les réseaux sociaux » Objectif : Améliorer la visibilité de l’association en mettant en avant vos actions et activités ainsi que votre expertise. Temps et ressources : 4 heures pour construire un calendrier mensuel et créer du contenu. Bénéfices : Une meilleure présence en ligne et une image modernisée. Solution à moindre coût avec des outils gratuits comme Canva pour les visuels, ChatGPT pour vous aider dans la rédaction et Notion pour centraliser le calendrier et les contenus. 6. Formation : « Proposer une session sur les bonnes pratiques de non-discrimination » Objectif : Sensibiliser les membres de l’association aux enjeux de l’inclusion, notamment pour l’accueil des publics en situation de handicap. Temps et ressources : 2 heures, un•e intervenant•e sensibilisé•e ou une ressource en ligne spécialisée, comme une vidéo ou un guide pratique. Bénéfices : Une meilleure capacité à répondre aux besoins de tous les publics, une image valorisée de l’association et un environnement plus inclusif. Solution à moindre coût : Faites appel à une association spécialisée dans le handicap pour organiser une intervention gratuite ou utilisez des supports pédagogiques disponibles en open source. 7. Procédures : « Mettre en place un guide des process internes » Objectif : Formaliser les principales procédures administratives et opérationnelles pour garantir une gestion fluide et cohérente. Temps et ressources : Une journée pour identifier les besoins, rédiger le guide et le valider en équipe. Bénéfices : Réduction des erreurs, transmission facilitée des savoirs en cas de changement de membres et gain de temps dans la gestion quotidienne. Solution à moindre coût avec des modèles disponibles en ligne et des guides pour les mettre en application. Inutile de chercher à tout mettre en place dès à présent. Mieux vaut une seule bonne résolution suivie d’actions que beaucoup qui resteront lettre morte.   Si vous avez besoin d’aide pour penser votre organisation, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve mon rendez-vous découverte

Comment être visible sur Internet. Ep. 6 : la page Google my business

Vue d'un téléphone mobile affichant un plan de géolocalisation

Parmi les outils à disposition des associations pour être visibles dans l’espace numérique, gros plan aujourd’hui sur la fiche Google my Business. Ou comment inscrire son action associative dans un territoire avec une fiche d’identité complète… Une fiche d’identité  Couplée à Google Maps, Google my Business permet de recenser votre association comme un établissement proposant des services. Même si votre association n’a pas de local pour recevoir du public ou même si les actions de votre association sont totalement dématérialisées, cette fiche d’établissement est un atout non négligeable.  Petit tour d’horizon. Des informations essentielles en une seule fiche Nom de l’association Adresse complète pour vous trouver facilement sur la carte Numéro de téléphone Horaires d’ouverture Catégorie d’activités et de services Présentation de votre mission, de vos activités et de vos objectifs  Photos et vidéos… Avec toutes ces informations pratiques agrémentées d’images d’illustration, votre association disposera d’emblée d’une fiche vitrine. Et si votre établissement ne reçoit pas de public, il conviendra de bien indiquer que l’adresse inscrite est celle de votre siège social administratif. Les plus de la fiche : les interactions Avis et commentaires Demandez à vos bénéficiaires, vos sympathisant•es, vos mécènes, vos bénévoles et plus généralement à toute personne qui participe à la vie de votre association de laisser un avis positif. Répondez aux commentaires laissés sur votre fiche : montrez que vous êtes dynamique et à l’écoute. Nouez le dialogue et alimentez-le.  Actualités Gardez votre communauté informée en postant régulièrement : vos actualités vos événements Partagez également sur cet espace vos actions de collecte de fonds, par exemple. Ce qu’il faut garder en tête Prendre le temps Créer une fiche, l’alimenter et la faire vivre demande du temps.  Une mise à jour régulière des informations sur la vie de votre association demande de réserver des blocs de temps pour écrire et publier. La gestion de cette page doit s’intégrer dans la stratégie de communication et surtout dans le calendrier éditorial de votre structure. Interactions Nulle association n’est à l’abri de recevoir des critiques et des avis négatifs.  Impossible de tous les anticiper mais néanmoins, il est bon d’avoir sous le coude quelques réponses diplomates et pédagogiques. Et il est bon aussi que la personne en charge de l’animation de cet espace d’échanges ne soit pas seule à être confrontée aux possibles haters. Astuces pratiques On ne redira jamais assez à quel point il est essentiel pour les associations de pouvoir communiquer des indicateurs, en particulier auprès de ses soutiens financiers. Le service Google my Business propose des outils d’analyse natifs. Indicateurs quantitatifs  En une vue d’ensemble, toutes les performances de votre page s’affichent : appels messages clics vers votre site Ces données sont directement exploitables.  Indicateurs qualitatifs Le service vous permet de créer un lien pour recueillir les avis qui seront ensuite publiés : invitez votre communauté à partager son ressenti directement sur votre page, en incluant ce lien à la fin de votre infolettre ou dans la signature de vos mèls. ajoutez une affiche avec le QR Code à l’entrée de votre local associatif pour proposer à chaque personne de s’exprimer… Attention à ne pas imposer. La demande d’avis ne doit pas être perçue comme une obligation. C’est une invitation. Si vous avez besoin d’aide pour penser votre stratégie de communication, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve un rendez-vous découverte

Comment être visible sur Internet. Ep. 5 : les plateformes d’engagement solidaire

Trois ordinateurs portables ouverts

Dans l’exploration des alternatives à la création d’un site internet par les associations, focus sur les plateformes d’engagement solidaire. Plus spécifiques que les autres outils vus jusqu’à présent, ces plateformes d’engagement solidaire sont axées sur le recrutement de forces bénévoles, que ce soit en bénévolat pur ou en bénévolat de compétences. Toutes proposent des espaces de présentation de l’association, de son projet, de ses missions et des besoins humains voire financiers pour les mener à bien. Ce que sont les plateformes d’engagement solidaire Solutions en ligne, ces plateformes connectent des entreprises et/ou des bénévoles et des associations autour de projets communs d’intérêt général. Elles offrent un espace numérique où les associations peuvent promouvoir leurs actions, recruter des bénévoles et obtenir des ressources sans avoir à gérer leur propre site internet. Ce qu’elles proposent pour les associations Même si elles se démarquent les unes des autres par leur positionnement et des offres de services différemment ciblées, ces plateformes permettent aux associations de : mettre en ligne la présentation de leur raison d’être, de leurs missions, de leur projet, bref de créer un profil complet rédiger des fiches de mission pour faire appel à des bénévoles qualifiés (bénévolat de compétences) Certaines plateformes vont plus loin dans l’offre de services et proposent aux associations de  partager leur actualité associative et de publier du contenu  d’entrer en relations avec des entreprises pour lever des fonds Comment rendre visible son association sur ces plateformes ? Il ne faut pas perdre de vue l’objet premier de ces espaces numériques : mettre en relation des bénévoles potentiel•les et des associations de terrain en recherche de bonnes volontés. Il est donc plus que conseillé d’avoir des projets de recrutement pour envisager de créer un espace association.  Et ces besoins en ressources humaines doivent être adossés à des projets d’actions : précises détaillées inscrites dans une durée et un territoire à destination d’un public bien défini Ces plateformes fonctionnent sur le principe des moteurs de recherche multicritères. D’où l’importance de bien renseigner ses actions et activités. Ce que cela coûte Certaines plateformes ont choisi un modèle économique sans publicité ni subventions et demandent donc un abonnement mensuel pour les utiliser. Attention donc à vérifier les tarifs avant de vous lancer dans la création de votre espace associatif. Les avantages En s’inscrivant sur une plateforme d’engagement solidaire, les associations y trouvent : un outil numérique facile à prendre en main et rapidement opérationnel  une page publique pour une visibilité en ligne  des ressources adaptées à leur fonctionnement (blog, guides, webinaires, témoignages, newsletter…) Les limitations A la différence du site internet créé en propre, les plateformes d’engagement solidaire peuvent ne pas proposer toutes les fonctionnalités nécessaires à la gestion spécifique de certaines associations. Il en va de même pour le référencement naturel dans les moteurs de recherche. Comment choisir ? Commencez par définir votre identité associative, vos besoins et votre public. Aussi, avec un modèle de fonctionnement associatif qui ne repose pas sur le recours à des bénévoles, il semble contre-intuitif d’inscrire votre association sur une plateforme d’engagement solidaire…  Si vous avez besoin d’aide pour penser la visibilité de votre association en ligne, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve un rendez-vous découverte

Comment être visible sur Internet. Ep. 4 : les réseaux sociaux

Un PC portable ouvert devant une fenêtre avec une image de rue - image d'illustration créée par Pablo Stanley - Lummi

Poursuivons le tour d’horizon des alternatives offertes aux associations qui n’ont pas (encore) de site internet. Dans un précédent article, focus avait été fait sur la page pro LinkedIn. Si LinkedIn est sans doute le réseau le mieux adapté pour les associations qui souhaitent être visibles tant auprès de leurs bénévoles que de leurs financeurs, d’autres alternatives se présentent. Mais que choisir ? Et comment choisir ? L’embarras du choix Les « historiques » Outre LinkedIn, on ne peut pas faire l’impasse sur Facebook et sur X (anciennement Twitter). Schématiquement, aux associations de plaidoyer, qui portent un message fort et réagissent à l’actualité, on conseillera X. Et aux associations de terrain, qui cherchent à embarquer dans leurs actions et activités une communauté de sympathisante•s, on conseillera plutôt Facebook. Les réseaux axés sur l’image fixe D’emblée, Instagram et Pinterest ne semblent pas répondre aux besoins en communication des associations. Toutefois ce sont deux réseaux qui peuvent faire une différence notable. Je pense en particulier à des associations dont les actions sont très nichées « créations artistiques ». Signe des temps, des freelances en graphisme, en community management et des coaches en communication s’emparent de ces deux réseaux. Des conseils et astuces fleurissent pour mieux décrypter leur fonctionnement et surtout pour en faire un vecteur de visibilité numérique. Les réseaux spécialisés vidéo YouTube, Twitch et TikTok pour ne citer que les plus importants en termes de nombre de vues et de « consommateurs ». Comment choisir ? Selon son public A qui s’adresse votre association ?  Le réseau social doit refléter ce qu’est profondément l’association. Pour une structure qui propose l’empuissancement des jeunes des quartiers prioritaires de la ville par l’e-sport, avoir une chaîne sur Twitch fait sens.  En revanche, l’association horticole qui chaque année organise le concours de la plus belle jardinière aura tout intérêt à être visible sur Instagram avec republication sur Facebook. Ou bien d’avoir une page Pinterest pour épingler les plus belles réalisations de ses membres. Selon son contenu Quel est le format premier des messages de votre association ? Une réaction à chaud se postera sur X Une analyse sur LinkedIn Une vidéo sur YouTube ou TikTok Un webinaire sur Zoom, sur YouTube ou encore Twitch Des photos sur Instagram ou Pinterest Selon les ressources Ces ressources, ce sont les personnes qui seront missionnées pour animer votre communication sur les réseaux sociaux.  Animer un réseau social demande des compétences en : graphisme montage vidéo sous-titrage (+ 12% de vues supplémentaires quand les vidéos sont sous-titrées) sans oublier une certaine maîtrise de la langue… Et on sait qu’il ne suffit pas de poster pour être visible. Il faut aussi dégager du temps pour réagir, pour répondre aux commentaires et pour animer plus généralement votre communauté. Pourquoi choisir ? Parce qu’une association qui se développe ne peut pas être présente sur tous les fronts ! Mieux vaut une communication maîtrisée sur un voire deux réseaux sociaux, avec un calendrier éditorial construit et pertinent avec le positionnement de l’association c’est-à-dire avec sa vision, ses valeurs et ses missions, qu’une présence tous azimuts mais sans contenu. Car la richesse d’une association se mesure également à son rythme de publications et à la constance de celui-ci. Les limites N’oublions pas que la stratégie de communication d’une structure associative ne peut pas reposer uniquement sur les algorithmes des réseaux sociaux. Il lui faut un canal de communication qui lui appartienne en propre :  infolettre ou lettre d’information (la fameuse newsletter) blog externe (voir l’article consacré) blog interne podcast… En guise de conclusion Toute association se doit d’être présente sur les réseaux sociaux. Mais le choix doit être fait en toute conscience, en tenant compte du message, du public, des formats et des ressources.  Si vous avez besoin d’aide pour penser votre stratégie de communication, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve un rendez-vous découverte

Comment être visible sur Internet. Ep. 3 : HelloAsso

Travail en collaboration

HelloAsso se présente comme la plateforme des associations. Elle « connecte les projets et activités associatifs aux Français ». Connue en premier lieu pour ses fonctionnalités de paiement des cotisations, de versement de dons ou de billetterie, cette plateforme permet également de visibiliser les actions des associations et de les référencer dans son moteur de recherche. La solution de gestion Outil tout-en-un, gratuit et en ligne, HelloAsso permet de gérer sur une seule plateforme les : adhésions avec envoi automatique d’une confirmation de cotisation ou carte d’adhérent•e dons avec émission du reçu fiscal billetteries d’événements avec la possibilité de télécharger l’application pour gérer depuis un terminal mobile les entrées campagnes de crowdfunding pour la levée de fonds spécifique à un projet ou à une action ponctuelle. L’espace de visibilité Toute association inscrite sur HelloAsso dispose d’une page avec une URL.  Cette page fonctionne comme toute page vitrine et propose de mettre en ligne : un en-tête d’activité avec le logo de l’association un espace d’actualité intitulé « à la une » la rubrique « adhérer » avec le formulaire d’adhésion la rubrique « faire un don » avec le formulaire de don « qui sommes-nous » avec un espace de présentation offrant la possibilité d’inclure dans un carrousel des images et des vidéos  « où nous trouver » avec les informations géographiques, les contacts téléphonique et courriel ainsi que le lien vers le site de l’association (si celui-ci existe) Un moteur de recherche puissant Plateforme multimodale, HelloAsso a intégré un outil de recherche pour « explorer les activités associatives ». La rubrique « associations » à elle seule propose 267 189 structures réparties dans toute la France. D’où l’intérêt de pouvoir chercher par le nom, le lieu ou le type de champs d’intervention. Plus intéressant, les rubriques « activités » et « projets » référencent les actions menées par les associations. En appliquant un filtre multicritère, le moteur de recherche vous proposera des activités auxquelles participer. Idéal quand on cherche un cours de théâtre pour les enfants à deux pas de chez soi ! Les avantages d’HelloAsso La plateforme HelloAsso allie les fonctionnalités d’un espace de collecte de fonds à celles d’une page vitrine et propose un puissant moteur de recherche. Elle permet aux associations débutantes de se rendre visibles dans l’espace numérique et de pouvoir partager un lien public. Son modèle de financement par pourboire des donateurs la rend gratuite pour les associations. Simple d’utilisation, son centre de ressources accompagne pas à pas à la prise en main de ses fonctionnalités plus avancées.  Enfin, la plateforme propose un partage d’expertises sur son blog. Ces articles abordent toutes les étapes de la vie d’une association : comment créer son association, la gérer, la financer et communiquer sur ses projets et activités. Pour information, ce contenu n’est pas soutenu par HelloAsso. Si vous avez besoin d’aide pour penser votre visibilité en ligne, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve un rendez-vous découverte

Comment être visible sur Internet – Ep. 2 : le blog

Un écran d'ordinateur portable recouvert de post it

Comment publier du contenu long quand on n’a pas de site internet ? Comment s’affranchir des algorithmes des réseaux sociaux ? Dans la série des astuces pour rendre visible son association en ligne, focus aujourd’hui sur l’utilisation d’un blog externe.   Qu’est-ce qu’un blog externe ? A la différence du blog hébergé sur un site internet dédié géré par votre association et qui regroupe les articles que vous publiez régulièrement sur vos activités et actualités, le blog externe est hébergé par un tiers. Ce tiers gère l’infrastructure ainsi que le référencement de votre contenu. Un blog externe pour quoi faire ? Etre visible C’est le but premier de l’exercice : avoir une visibilité dans l’espace digital. Une association, par définition, est une communauté. Donc avec un blog externe hébergé sur un support portant des valeurs fortes, votre association va s’inscrire dans une démarche de nature éthique. Partager son projet associatif Une page de présentation, c’est une URL. A défaut de pouvoir renseigner l’adresse de votre propre site, vous pouvez renvoyer vers la page d’accueil de votre blog. Partager ses actions Votre association est active ? Faites de votre blog la vitrine de vos activités et de votre actualité en publiant des articles régulièrement. Le blog vient en complément des publications faites sur les réseaux sociaux dont la durée de vie est éphémère. Choisir son blog externe Choisissez votre blog externe selon votre positionnement Votre association est une structure de l’Economie Sociale et Solidaire, une structure à impact. Elle est porteuse de valeurs. Il va de soi que le choix de l’hébergement sera aligné avec ces valeurs.  Choisissez votre blog externe selon votre stratégie éditoriale L’objectif premier du blog externe est de donner de la visibilité à votre association dans l’espace numérique. Encore une fois, il y a visibilité et visibilité : visibilité orientée communication visibilité orientée financements L’une n’excluant pas l’autre…   Quelques conseils Peaufinez votre présentation Si vous avez créé votre page LinkedIn, vous avez déjà les éléments de base : historique, vision et valeurs, missions et actions. Reprenez les éléments visuels avec votre logo et les couleurs de votre charte graphique. Si besoin, adaptez votre bannière pour qu’elle corresponde aux critères de publication du blog. Pensez stratégie de communication plutôt que publications On l’a déjà vu dans l’article précédent, les actions de communication des associations sont souvent dans la gestion du temps et des priorités la variable d’ajustement. Inscrivez donc l’animation de votre blog dans votre stratégie globale de communication. Inscrivez-la dans vos process qui vont encadrer le Qui – Quoi – Quand et ce que cela va apporter à l’association en termes de visibilité (indicateurs). Ciblez votre public L’audience à laquelle vous vous adressez sur votre blog n’est pas la même que celle à laquelle vous vous adressez sur votre page LinkedIn.  Travaillez vos thématiques Votre association est forte d’une expertise, que ce soit celle du plaidoyer ou celle du terrain. Choisissez les axes forts de votre communication et déclinez-les. Optimisez vos contenus en les recyclant : autre format, autre public, autre support, même thématique Et sinon, que choisir ?  Plusieurs plateformes existent pour publier un blog externe. Je partagerai mon expérience sur le blog que j’ai utilisé dans ma précédente expérience associative : Carenews Le média des acteurs de l’engagement propose aux associations de créer gratuitement un blog sur son site. L’avantage pour les associations est de s’inscrire dans un écosystème orienté communication et permettant de synthétiser en un seul espace : une présentation de l’association avec son logo et une courte présentation des liens pour contacter directement l’association l’historique des publications des liens vers les mécènes soutenant l’association et présents dans l’écosystème Carenews. Ce blog est assez simple à prendre en main quand on a l’habitude de publier en ligne. Pour information, ce contenu n’est pas soutenu par le média Carenews. Si vous avez besoin d’aide pour penser votre stratégie de communication, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve un rendez-vous découverte

Comment être visible sur Internet – Ep. 1 : la page Pro LinkedIn

Logo LinkedIn

Dans la série des astuces pour rendre visible son association en ligne, focus aujourd’hui sur LinkedIn, le réseau social professionnel. Comme le rappelle Juliette Cadot dans son infolettre, LinkedIn est le réseau social considéré dans l’opinion publique comme le plus fiable, parmi tous. Une asso sur LinkedIn ? Le but lucratif ne fait pas la structure professionnelle. L’association relève du champ de l’Economie Sociale et Solidaire ou ESS. Donc, oui, les associations ont toute leur place sur ce réseau social à vocation professionnelle. En tant qu’organisme, l’association est au cœur d’un écosystème qui regroupe : des bénévoles impliqué•es dans sa gouvernance et dans le pilotage de ses actions ainsi que des anciennes et anciens bénévoles des salarié•es en poste ou ayant quitté la structure des partenaires financiers des partenaires organisationnels des adhérente•s et adhérents… Et bon nombre de ces personnes sont elles aussi sur LinkedIn. Pourquoi une association a tout intérêt à créer sa page Pro sur LinkedIn Il convient de penser LinkedIn non plus comme un réseau social mais comme un moteur de recherche. Les pratiques de recherche de l’information ont évolué. Désormais, bon nombre d’internautes vont supprimer dans leur process de recherche une étape jugée inutile. Pourquoi taper dans la barre de recherche de Google “réparer sa chasse d’eau” puis ensuite choisir une vidéo explicative quand on peut directement chercher dans YouTube “réparer sa chasse d’eau” ? C’est le même phénomène qui est à l’œuvre avec LinkedIn : celui de la pertinence et donc du gain de temps. Pour preuve, en utilisant la fonction “Recherche” dans LinkedIn, les résultats peuvent être filtrés selon plusieurs critères : posts personnes entreprises groupes emplois produits services événements cours écoles Et pour certains critères, la recherche peut être affinée par des filtres et des sous-catégories voire par mots-clés. Le paradigme a changé : LinkedIn est un moteur de recherche et une plateforme de contenu. Une page pour quoi faire ? Etre visible C’est le but premier de l’exercice : avoir une visibilité dans l’espace digital sur une plateforme adaptée à votre positionnement. Une association, par définition, est une communauté. Donc avec une page pro, votre association va démontrer qu’elle fédère autour de sa vision des soutiens émanant tant de particuliers que d’autres structures et qu’elle fédère également sur ses projets des personnes impliquées à des degrés divers. Partager son projet associatif Une rubrique est entièrement dédiée à la présentation de votre structure. “A propos” offre un espace à la fois très factuel pour alimenter les rubriques de recherche et un espace rédactionnel pour présenter l’historique de l’association, ses visions, missions et valeurs. Partager ses actions Votre association est active ? Faites de votre page LinkedIn la vitrine de vos activités et de votre actualité en publiant des posts régulièrement. Quelques conseils Construire une page LinkedIn se pense en amont Avant de vous lancer dans sa création, regroupez tous les éléments qui vous seront utiles comme les informations administratives. Si vous n’avez pas encore rédigé l’historique de votre structure, c’est l’occasion rêvée de prendre le temps de le faire ! Pensez également à l’aspect visuel : logo et bannière sont votre signature. Une bannière doit être pensée comme un élément primordial d’identification visuelle. Une page LinkedIn ne vit pas seule : elle s’inscrit dans une stratégie de communication. Le logo de votre association, les couleurs de votre charte graphique, votre devise seront déclinés sur tous les supports, constituant votre image de marque. Animer une page LinkedIn est une mission Trop souvent, les actions de communication des associations passent à l’as, faute de temps. C’est la variable d’ajustement, celle qui saute, celle que l’on supprime quitte ensuite à avoir des remords et à publier ensuite en masse pendant un temps restreint. Or, la page LinkedIn d’une association entre dans sa stratégie de communication. Son animation doit être pensée avec la mise en place de process : Qui publie ? Que publie-t-on ? Pour qui publie-t-on ? Quand publie-t-on ? Quels sont nos indicateurs ?   Pourquoi LinkedIn plutôt qu’un autre réseau ? La question n’est pas tant l’exclusivité que l’ordre de priorité. En choisissant de se positionner sur LinkedIn, une association va chercher à asseoir sa légitimité et son expertise auprès de deux types de cibles : ses financeurs actifs ou en devenir ses collaboratrices et collaborateurs : salarié•es, bénévoles, alternant•es, stagiaires, volontaires… Libre à l’association ensuite de décliner ses messages selon ses audiences sur d’autres médias sociaux. Le conseil en plus Une fois votre page entreprise créée, il est possible de créer une page vitrine. Celle-ci fonctionne comme une sous-page de votre compte professionnel. Elle permettra de : mettre en avant une action spécifique de votre association faire un focus sur votre activité phare lister les implantations autres que le siège social ou le local associatif principal… Chaque page vitrine aura sa propre URL, permettant ainsi de renvoyer directement sur la page concernée.  Si vous avez besoin d’aide pour penser votre stratégie de communication, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve un rendez-vous découverte

Asso : soyez visibles sur le Net

Outils digitaux et fournitures

Penser sa visibilité associative en ligne sans dépenser un sou ou presque… Tel est le défi que je vais tenter de relever à partir d’aujourd’hui. J’inaugure une série d’articles pour accompagner les associations dans leur stratégie avec des conseils pratico-pratiques : les z’astuces d’Is@ vous Zed ! Au début de l’histoire Vite, vite, Isa, on a besoin d’un site pour trouver des sous ! Le “on” en question, c’est une jeune association, créée il y a quelques mois à peine par deux de mes amies. Et elles ont eu le magnifique réflexe de faire appel à mon expertise, ce dont je les remercie grandement. Mais avant d’intervenir, j’ai cherché à comprendre le POURQUOI de leur demande. Pourquoi leur association avait-elle BESOIN d’un site ? Et pourquoi précisément d’un SITE ? Penser le besoin En tant que consultante, je m’appuie sur l’approche du design thinking pour mener à bien mes missions. Le design thinking met l’utilisatrice (ou l’utilisateur) au centre du processus de création de la solution adéquate. L’idée est de réfléchir de manière créative pour répondre aux problèmes exprimés. Or, il se trouve que derrière le besoin exprimé se cache le besoin réel, le véritable caillou dans la chaussure. Entendre le besoin Ce dont mes amies ont besoin pour leur association, ce n’est pas d’un site pour aller demander des financements. Ce dont elles ont besoin, c’est que leur association soit visible sur le web. C’est que leur projet associatif, leur mission, leur vision, leurs valeurs soient facilement accessibles en ligne. C’est que leur actualité et leurs actions puissent être trouvées dans l’espace digital. Dans leur demande, elles ont confondu l’OUTIL et le BESOIN. Quels outils pour être visible sur Internet ? Car, au-delà du site internet ou de la landing page, une association peut être visible de manière efficace et gratuite via : une page professionnelle LinkedIn un blog externe comme celui de Carenews un compte HelloAsso une présence sur les différents réseaux sociaux des plateformes d’engagement solidaire comme Wenabi,  Vendredi ou Day-One une fiche d’entreprise Google (anciennement Google my Business) Au cours des prochaines semaines, je vais explorer ces différentes pistes afin de mettre en avant comment et pourquoi s’emparer de ces espaces numériques quand on est une association. Besoin d’aide pour votre association ? Parlons-en ensemble ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve un rendez-vous découverte