Is@ vous Zed

Accessibilité numérique #1 : LinkedIn

Une femme avec des prothèses de bras devant son ordinateur portable

Le 11 février 2005, la France s’est dotée d’une loi « pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées ». Cette loi met en avant une obligation d’accessibilité de tous les espaces afin de favoriser la participation à la vie sociale et citoyenne des quelques 12 millions de personnes porteuses de handicap en France. Ainsi, l’espace numérique doit être accessible aux personnes en situation de handicap et plus particulièrement aux personnes avec des besoins spécifiques. Inutile de dire que nous en sommes bien loin. Aujourd’hui, j’inaugure une série d’articles qui seront consacrés à l’accessibilité numérique et plus particulièrement aux bonnes pratiques qui rendent les contenus en ligne accessibles aux personnes en situation de handicap. Focus du jour : LinkedIn Comme tout réseau social, LinkedIn est en perpétuelle évolution. Les publications évoluent avec de nouveaux formats et de nouvelles mises en forme. Il se trouve que ces évolutions ne sont pas toujours pensées en termes d’accessibilité. J’en veux pour preuve deux habitudes qui a mon sens viennent grever l’accessibilité du contenu pour les personnes déficientes visuelles. La mise en forme La tentation est grande de mettre en forme un texte en y ajoutant du gras ou une écriture en italique. Or, ces deux mises en forme ne sont pas natives sur LinkedIn.  Mais, comme avec tout outil numérique, un contournement est toujours possible. C’est-à-dire qu’un outil tiers est utilisé pour formater le texte.  Visuellement, italique et gras s’affichent dans la publication. En revanche, ces mises en forme sont absolument illisibles par une synthèse vocale ou un outil de lecteur d’écran. Le mieux est donc ici l’ennemi du bien. Ou plutôt le joli l’emporte sur le message. En cas de doute, certains navigateurs proposent de tester le rendu avec la fonctionnalité « Lire à haute voix cette page ».  Les carrousels Comme tout format image, le carrousel nécessite la mise en place d’une description alternative. Cette pratique de description alternative permet de rendre accessibles les images soit en les décrivant, soit en indiquant simplement que l’image est utilisée à titre d’illustration. Or, le principe même du carrousel est de fusionner le texte et l’image. Autant dire que si on conserve le format du carrousel pour appuyer son propos, celui-ci risque d’être noyé par défaut d’accessibilité. J’ai vu passer certains posts qui utilisent les carrousels et qui, dans le corps du texte, donnent la description de ce carrousel image par image. La démarche est clairement inclusive et accessible. Besoin d’aide pour votre association ? Parlons-en ensemble ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve un rendez-vous découverte

Les outils #6 : Miro

Les étapes du diagnostic initial

Dans la série des outils en ligne gratuits pour animer la vie associative, gros plan sur Miro, le tableau blanc numérique. Le tableau blanc numérique Avec la pandémie, nous avons toutes et tous appris à travailler ensemble à distance. Nous avons surtout adopté les versions numériques de nos outils habituels comme le tableau blanc, indispensable support d’animations, de réflexions et autres méthodes métaplan. Le tableau blanc est l’outil collaboratif par excellence. Petit tour de son usage orienté associations. Les usages pour les associations Support de communication externe Le tableau blanc numérique est appréciable pour les Actions de sensibilisation : jeux brise-glace Formations : remue-méninges, répartition des rôles, métaplan Animations d’une fresque et partage de connaissances… Collaboratif, il permet à un groupe de se rejoindre dans un espace dédié et de travailler sur un seul et même projet en simultané. En interne penser un workflow : recrutement des bénévoles, parcours des adhérent•es, stratégie éditoriale… construire un process sous forme de diagramme : gestion administrative, gestion financière, recrutement… cartographier les forces vives de l’association et leurs interdépendances synthétiser la pile d’outils numériques ou visualiser le hub… Le choix de Miro Comme bien souvent avec les nouveaux outils numériques, le choix est à la croisée des attentes, des besoins, des recommandations et de la première découverte de l’outil. Parmi mes critères de sélection : une prise en main intuitive des fonctionnalités avancées, même en version gratuite un espace illimité une bibliothèque de modèles prêts à l’usage pour des fonctionnalités basiques et avancées (diagrammes, flux de travail, supports de design thinking) la possibilité d’exporter en format image ou en pdf. Un flux de travail créé sous Miro Le truc en plus Il est possible d’intégrer directement un tableau Miro dans Notion.   Besoin d’aide pour votre association ? Parlons-en ensemble ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve mon rendez-vous découverte

Les outils #5 : Tally

Exemple d'un formulaire créé sous Tally et personnalisé aux couleurs d'Is@ vous Zed

Quel outil pour créer et personnaliser ses formulaires ? Gratuit, simple d’utilisation, automatisable avec Notion, Tally présente toute les qualités d’un outil solide et complet. Pourquoi Tally ? Le choix d’outils pour créer des formulaires en ligne est plus que vaste. En dehors de toute considération éthique – ”Google or not Google” n’est pas ma question – j’ai recherché un outil répondant à mes besoins et à mes critères et j’ai opté pour Tally. Voici les raisons qui ont fait pour moi pencher la balance vers Tally : La facilité de prise en main Tally fonctionne par blocs, comme Notion. Comme dans Notion, l’ouverture du menu se fait par le / : le recours aux raccourcis clavier permet de rapidement construire un formulaire. De plus, Tally propose une bibliothèque de modèles… en anglais. Je ne suis pas toujours fan des mises en forme prêtes à l’emploi mais elles ont l’avantage de montrer ce dont l’outil est capable. L’intégration native avec Notion Parmi les fonctionnalités que j’apprécie, c’est la possibilité de retrouver directement dans une base de données Notion les informations complétées dans un formulaire Tally. Bien entendu, Notion n’est pas le seul outil connectable en direct ou via un outil tiers comme Zapier ou Make. Avec Notion, la mise en place de la synchronisation est rapide et intuitive grâce aux connexions de mappage entre les champs Tally et Notion.  La personnalisation des formulaires Avec Tally, inutile de payer pour ajouter son logo ou les couleurs de sa charte graphique dans son questionnaire ! Il est également possible de personnaliser l’image de couverture de façon à créer une unité de marque. Enfin, rien de plus simple que d’ajouter une photo ou une image dans le formulaire : une fonction très utile dans la page de remerciements. Et pour pousser un peu plus avant l’harmonisation avec Notion, Tally propose pour certains types de questions les mêmes couleurs que dans les bases de données Notion. Des fonctions avancées On a toutes et tous eu l’occasion de galérer à créer des formulaires en ligne sur des outils ne prenant pas en charge les questions conditionnelles. Et que dire de ces formulaires de demandes de financements impossibles à sauvegarder et reprendre ? Avec Tally, on oublie ces désagréments puisque l’outil permet dans sa version basique gratuite de mettre en place des questions conditionnelles et de sauvegarder un formulaire partiellement complété. Enfin, la réponse automatique est intégrée : une fois le formulaire soumis, une page de remerciements s’ouvre. Personnalisable elle aussi, elle peut permettre de diriger vers une autre adresse, comme la page de l’événement auquel on vient de s’inscrire ou un site internet. Et pour les associations ? Tally est une application idéale pour les associations car c’est un outil : gratuit simple d’utilisation personnalisable connectable avec Notion et d’autres applications  De plus, un formulaire créé avec Tally est : partageable sous forme de lien dans un courriel, une infolettre ou sous forme de QR code sur une affiche intégrable sur le site internet sous forme standard, pleine page ou encore en mode fenêtre pop-up. Une modification dans le formulaire ? Elle se met à jour automatiquement sur le site ! Enfin, un formulaire Tally dans le format d’une question suivie d’un champ de réponse est accessible aux personnes déficientes visuelles utilisant un lecteur d’écran. Besoin d’aide pour votre association ? Parlons-en ensemble ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve mon rendez-vous découverte

Comment insérer un point médian

Clavier d'ordinateur

Ctrl C, Ctrl V, Ctrl X, Ctrl Z, cela vous parle ? Ce sont les raccourcis clavier que l’on utilise très fréquemment pour copier, coller, couper un texte ou annuler une action. Avec une combinaison de touches, on peut réaliser une action rapide sans avoir à utiliser la souris et les menus contextuels.  Notre utilisation des logiciels, nos usages professionnels font que l’on retient quelques raccourcis, ceux qui nous sont les plus utiles.  Pour ma part, militant contre le sexisme dans la langue, j’ai pris depuis de nombreuses années l’habitude d’utiliser le point médian à l’écrit pour visibiliser les femmes.  Sous Windows, avec un clavier comprenant un pavé numérique, pas de problème : la combinaison Alt + 0183 permet d’insérer le point médian.  Mais comment faire sans pavé numérique ?  Raccourci clavier : ouvrir la boîte de dialogue Emojis et compagnie… L’astuce est d’ouvrir une boîte de dialogue multifonction dans laquelle retrouver à la fois des symboles comme le point médian mais également une bibliothèque d’émojis. Code du raccourci : touche Windows du clavier + point-virgule Comment faire ? L’astuce en images avec ce court tutoriel : Autre solution de contournement On appelle « contournement » une solution rapide pour débloquer un problème. Dans notre cas, il existe également une extension Google Chrome intitulée Ecriture Inclusive Facile. Elle permet de convertir automatiquement un point ou un point virgule en point médian.  Pour ma part, je ne l’utilise pas. Je l’ai testée pour cet article sous WordPress : trop lourde en manipulations par rapport à la boîte de dialogue contextuelle. Elle ne m’apporte pas un gain de temps significatif ni une amélioration de productivité. Toutefois, elle reste à tester pour les posts sur les réseaux sociaux. Besoin d’aide pour votre association ? Parlons-en ensemble ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve un rendez-vous découverte

Les outils #4 : Save to Notion

Visuel de la sauvegarde via l'outil Save to Notion

Dans l’univers de Notion, une extension gratuite se taille la part du lion quand il est question de sauvegarder du contenu depuis le web : Save to Notion Un outil ingénieux Avant de connaître Notion, que de fois ai-je copié-collé des textes provenant d’Internet pour les sauvegarder sous Word dans des dossiers numériques ! Depuis la découverte de Notion, cette période est révolue. D’autant qu’il existe une extension gratuite, téléchargeable sur Chrome, qui s’appelle Save to Notion. L’utilité de cette extension est de sauvegarder en quelques clics dans une base de données l’intégralité d’une page Internet. Un article de fond vous intéresse ? Une newsletter partage des conseils que vous souhaitez mettre de côté ? Vous avez trouvé la recette ultime des sablés de Noël et vous voulez la retrouver très facilement ? Les usages sont multiples, mais la procédure simple et unique. Installez l’extension Save to Notion depuis le Chrome Web Store Dans la barre de navigation, affichez l’icone Save to Notion Côté Notion, créez la base de données dans laquelle seront sauvegardées les pages web  En navigation, une fois sur la page que vous souhaitez conserver, cliquer sur le bouton. Un menu contextuel s’ouvre, vous proposant plusieurs bases de données. Une fois la base choisie, vous pouvez également déterminer les attributs que vous souhaitez indiquer. Donc, sans quitter le web, vous allez enregistrer et caractériser le contenu pour mieux retrouver ensuite votre page sauvegardée. Présentation en images Quelques limitations L’extension Save to Notion a du mal à sauvegarder les pages créées déjà sur Notion. De même dans le cadre de recettes où il est possible sur le site de choisir le nombre de personnes et qui fait varier de ce fait les quantités, la sauvegarde n’est pas automatique. Connaissant ces limitations, rien de plus simple que de vérifier une fois la sauvegarde faite que l’intégralité de l’article a bien été conservé. Mon avis Gain de temps et facilité d’utilisation : encore un combo gagnant ! Un indispensable pour démultiplier l’efficacité de Notion. Quel que soit le besoin de votre association en terme de digitalisation, si nous en parlions ensemble ? Je réserve mon rendez-vous découverte

Les outils # 3 : Notion Calendar

Image d'illustration avec des personnages Notion

Un nouvel outil dans la boîte Vous le savez, je suis fan de Notion. C’est d’ailleurs mon outil #1 ! Fan de sa facilité de prise en main, fan de sa modularité, fan des possibilités offerte par cet outil. Désormais, je suis méga fan parce que Notion vient de lancer (le 18 janvier 2024) le Notion Calendar. Pour faire simple, un outil qui vous permet d’allier les fonctionnalités de votre Google Calendar avec vos bases de données en vue calendrier sous Notion. Je ne me lancerai pas dans un tutoriel de présentation : Shubham Sharma, Vince de Kréa City ou encore Lou Attal l’ont déjà fait. Je vous invite à voir ces vidéos pour découvrir visuellement l’outil. Un nouveau calendrier, pourquoi faire ? Notion Calendar vient se superposer à votre Google Calendar. Sa force ? Il vient agréger toutes les vues calendrier que vous pouvez avoir dans vos bases de données Notion pour les intégrer et les synthétiser dans un seul outil. Jusqu’à présent, je jonglais entre plusieurs calendriers ou vues chronologiques éparpillées : les vues calendrier de mes missions de consultante, dans lesquelles des tâches sont indiquées avec des plages de travail et des dates limite le calendrier pour toutes les tâches récurrentes, celles que l’on risque le plus facilement d’oublier, quand on est prise dans le quotidien : la déclaration URSSAF, la sauvegarde de l’espace Notion, la sauvegarde du site Internet, la mise à jour de la comptabilité, les rapprochements bancaires et toutes ces petites tâches chronophages mais véritablement incontournables le calendrier éditorial dans lequel j’ai programmé les articles à rédiger pour mon site et les idées de posts à mettre sur LinkedIn le calendrier de rendez-vous professionnels lié à l’outil Koalendar pour les rendez-vous découverte Et mon calendrier de rendez-vous personnels De quoi s’y perdre ! Quelle utilité ? La question se pose de la performance de l’outil par rapport aux outils déjà existants ou déjà en place. Comme je l’ai dit, Notion Calendar est une couche supplémentaire qui vient agréger les actions, tâches et sous tâches enregistrées dans Notion avec votre calendrier classique. De plus, Notion Calendar permet un gain de temps dans la programmation des rendez-vous. On reste dans l’idée de l’espace collaboratif cher à Notion. Donc directement depuis le calendrier, il est possible de réserver des plages horaires, d’envoyer le lien de réservation aux personnes invitées à la réunion et que celles-ci ci et ceux-ci puissent répondre directement. Une fois le créneau bloqué par les participant•es, les autres dates et horaires proposés s’effacent. Un énorme gain de temps, quand on sait la difficulté qu’il y a à bloquer un créneau de rendez-vous et de réunion quand il y a plus de deux personnes ! Pour découvrir toutes les fonctionnalités : voir les premiers pas avec Notion Calendar Ce que j’en pense Clairement, je ne pensais pas avoir besoin d’un nouveau calendrier. Je m’étais habituée à passer d’une vue calendrier à une autre dans mon espace Notion professionnel. La perte de temps me paraissait gérable au regard des autres avantages de Notion. Comme Notion est l’outil central sur lequel je pilote mon activité, il va de soi que je me tiens informée des nouveautés. Donc, j’ai assisté à un webinaire de présentation de Notion Calendar. Et aussitôt la présentation faite, je l’ai téléchargé et y ai rapatrié tous mes calendriers et toutes mes vues calendrier… J’ai également installé l’app sur mon téléphone et ma tablette. Je n’ai pas encore exploité toutes les possibilités de l’outil. Travaillant en solo, toutes les fonctionnalités de partage en mode équipe ne me sont pas très utiles pour le moment. Travaillant en France, l’affichage de plusieurs fuseaux horaires en marge du calendrier ne m’est pas très utile non plus. Quelques bémols J’aurais aimé trouver quelques fonctionnalités natives comme la mise à jour dans les deux sens c’est-à-dire de Notion Calendar vers Google Calendar pour bloquer les temps de travail profond ou bien encore la possibilité depuis Notion Calendar d’utiliser un modèle de page d’une base de données lors de la création d’un rendez-vous. Mon avis Notion + Notion Calendar : combo gagnant pour la productivité et la gestion du temps. Je recommande d’autant plus que l’outil est lui aussi gratuit. Lien de téléchargement de Notion Calendar Télécharger Notion (lien affilié) Quel que soit le besoin de votre association en terme de digitalisation, si nous en parlions ensemble ? Je réserve mon rendez-vous découverte

Les outils #2 : le time tracker

Horloges de couleurs pastel

J’ai adopté pour mon activité un time tracker Gérer son temps en tant que freelance est un véritable défi auquel je n’étais clairement pas préparée quand j’ai lancé mon activité en janvier 2023. S’il a été facile pendant les deux premiers mois de tracer mon temps dans la mesure où je n’avais qu’une seule association cliente, dès que mon activité s’est développée à la fin du premier semestre, la question du suivi des heures par mission s’est imposée. J’ai donc souscrit un abonnement à un outil avancé qui suit pas à pas mes activités et ce à quoi je consacre mon temps chaque jour. Un outil autant d’analyse que d’appui pour ma facturation au temps passé. Accompagnant les associations dans leur développement et leur changement d’échelle, je me suis posé la question de la pertinence d’un tel outil. Adopter les outils de l’entreprise pour optimiser le fonctionnement d’une association, est-ce une vraie fausse bonne idée ?  A quoi peut bien servir un outil de time tracking pour une association ? Un outil servant à mesurer le temps va donner des indications de gestion du temps. CQFD. Mais encore ? Quels usages peut-on espérer d’une telle pratique au sein d’un organisme sans but lucratif ? Repérer, estimer et analyser : repérer les tâches répétitives sans valeur ajoutée qui pourraient être remplacées par des outils et des automatisations, permettant de libérer du temps de terrain pour les équipes estimer les temps consacrés à la gestion de certains projets. Chiffrer le temps passé par les équipes salariées au pilotage de certaines actions de fond permet de définir précisément la quote-part de fonctionnement attribuée à chaque projet, autrement qu’au doigt mouillé. analyser les temps de rupture et la difficulté de concentration pour sanctuariser des temps de travail sans distraction. Le recours à cette pratique peut également appuyer une réflexion de fond sur l’organisation du temps de travail. Elle apporte des éléments tangibles, mesurables et quantifiables. Equilibre de vie, fonctionnement hybride présentiel et distanciel, temps de mobilisation vs temps de récupération… les applications et usages ne manquent pas. Les freins à la mise en place Importer de manière brutale des outils de productivité issus de l’entreprise dans le monde associatif sans pédagogie préalable pourrait être plus que mal perçu avec une réticence à utiliser un outil technologique imposé crainte de surveillance (flicage) des activités en ligne  remise en question de la confiance et du degré d’autonomie des équipes Mes recommandations Adaptation plutôt qu’imposition ! Le recours à un outil de suivi qui traque automatiquement n’est pas un indispensable. Mais savoir où passe le temps est en revanche plus que nécessaire pour améliorer la qualité de vie au travail. Des templates – sur Notion par exemple – permettent de faire un suivi avec une heure de début et une heure de fin.  L’activité répartie en blocs de temps selon la méthode Pomodoro offre aussi la possibilité d’estimer le temps passé selon les tâches réalisées. Il existe des applications en ligne gratuites pour créer sa to-do list et planifier ses temps de travail selon cette méthode. Alors, utile ou pas utile ? La mise en place d’un outil automatique est profitable dans le cas d’une association développant de nombreuses actions et projets. Les associations proposant des actions de sensibilisation ou de formation pourront s’appuyer sur l’outil pour vérifier l’adéquation entre le temps passé réellement à construire les interventions et le montant facturé.  Enfin, c’est un bon support pour générer des indicateurs fiables dans le cadre de subventions, traçabilité à l’appui. Son utilité est évidente dans le suivi administratif et comme accessoire de pilotage opérationnel. Rize Pour ma pratique de consultante indépendante, j’ai souscrit un abonnement à Rize, outil Saas qui me permet d’ : avoir une vue d’ensemble de mon temps de travail analyser les phases de focus et les temps de pause affecter certaines tâches à des missions précises pour facturer les clients au temps réel passé apprécier plus justement les blocs de temps nécessaires à la réalisation d’une tâche : non, clairement, rédiger un article sur le blog ne me prend pas une heure ! Si vous souhaitez découvrir Rize, voici un lien d’affiliation pour tester cet outil avec un mois gratuit offert. Quel que soit le besoin de votre association en terme d’organisation, si nous en parlions ensemble ? Je réserve mon rendez-vous découverte

Envoyer des fichiers volumineux

Une ampoule entourée de post it de couleurs (image d'illustration)

Un problème ? Tu vas penser que je suis nulle et tu auras raison…. je n’ai jamais compris comment fonctionnait WeTransfer et même si j’ai réussi à télécharger les affiches sur mon ordi, je ne sais absolument pas comment les transférer ! faut dire que personne ne m’a jamais appris à le faire. Voici le message reçu en ce début d’année de la part d’une camarade bénévole un peu perdue devant WeTransfer. Devant cet appel à l’aide, une solution… Une Z’Astuce Voici la première Z’Astuce de 2024 : utiliser WeTransfer pour envoyer des fichiers volumineux, des fichiers trop lourds pour partir en pièces jointes d’un courriel. Besoin d’aide ? Une Z’Astuce, c’est un conseil pratico-pratique pour répondre à une question d’utilisation d’outils digitaux. Une Z’Astuce, c’est un tutoriel vidéo de moins de 5 minutes pour voir comment faire. Si vous aussi vous vous demandez « comment faire pour… », posez-moi votre question directement en m’écrivant à isabelle@isavouszed.fr     

Les outils #1 : NOTION

Illustration Notion

Pourquoi avoir choisi Notion ? Je cherchais un outil #NoCode gratuit, simple d’utilisation et qui puisse répondre à mes besoins à la fois d’organisation de mon activité professionnelle et de collaboration avec les associations que j’accompagne. Découvert lors de ma formation au #NoCode dispensée par WinSide (voir mon précédent billet sur mes nouvelles compétences digitales, Notion me faisait de l’œil. Toutefois, avant de me décider pour cette application, j’ai listé noir sur blanc mes besoins, mes attentes et mes moyens.  Ce qui a guidé mon choix, outre le fait que j’avais déjà pu prendre en main brièvement l’application, était la polyvalence de l’outil, sa souplesse d’utilisation et la richesse des ressources dans tous les segments utiles à mon activité. Ainsi, nombreux sont les tutoriels et modèles gratuits qui permettent de bien démarrer le déploiement de sa solution personnalisée. Car là est bien la force première de Notion : mon espace de travail est à mon image. Il correspond à ce que je fais et à qui je suis. Et il évolue selon mes besoins. Comment j’utilise Notion ? Tout ce que je produis est sur Notion ou presque. Lors du démarrage de mon activité, je ne connaissais pas encore le NoCode et ses apps, aussi avais-je souscrit un abonnement à un logiciel de comptabilité qui correspondait à mes besoins d’auto-entrepreneuse. Je ne le regrette pas : ce logiciel me permet de piloter en toute tranquillité la partie financière, des devis et factures jusqu’aux écritures comptables. Bien sûr, il est possible de développer les mêmes fonctionnalités sous Notion mais je ne suis pas favorable à la réinvention de la roue. Si cela existe déjà ailleurs, sous une autre forme, et que cela fonctionne bien, autant l’utiliser ! Professionnellement, j’utilise Notion pour : gérer mon quotidien, de la liste des tâches à faire à la gestion du planning sauvegarder les contacts des structures accompagnées piloter mes missions, depuis les notes prises lors du rendez-vous découverte jusqu’au rapport de diagnostic structurer mon espace éditorial : dès qu’une idée de contenu me vient, je la stocke pour ne pas la perdre. Une excellente alternative au bout de feuille volante que l’on ne retrouve jamais et pourtant l’idée était si bonne… stocker de façon optimisée mes notes et ressources diverses.  Bénévolement, j’ai créé un compte Notion au nom de l’association afin de piloter un projet de jeu digital, permettant à une équipe de 7 personnes de collaborer en temps réel. Enfin, personnellement, j’ai utilisé Notion pour créer un espace partagé avec ma Maman lors de notre voyage en Egypte. Toutes les informations importantes y étaient accessibles à l’une comme à l’autre… Est-ce que Notion pourrait être utile à votre association ? Dans ma pratique, je recherche toujours les outils les mieux adaptés à la façon de fonctionner des associations que j’accompagne.  Il est donc fort possible que Notion puisse répondre à certains de vos besoins, tels que : la mise en place d’un espace pour les bénévoles : les accueillir, partager la « culture bénévole » de votre association, mettre à leur disposition vos ressources et bonnes pratiques… la création d’un espace collaboratif pour embarquer sur un projet plusieurs membres de vos équipes bénévoles et/ou salariées la gestion de votre calendrier éditorial la création d’une page web … Certaines de ces fonctionnalités sont développables dans la version gratuite de l’outil. Quant à la version payante, elle permet d’étendre le travail d’équipe et d’automatiser certains process en couplant l’app avec d’autres logiciels. Notion propose également un abonnement à son outil d’intelligence artificielle permettant d’améliorer ou de modifier le contenu, de le traduire, de le résumer… Bref, d’ajouter la puissance de l’IA directement dans l’application. Quel que soit le besoin de votre association en termes de transformation digitale, si nous en parlions ensemble ? Je réserve mon rendez-vous découverte

Les aventures au pays du NoCode

Vue du tableau de bord professionnel d'Is@ vous Zed sur Notion

L’erreur est humaine… Dans mon parcours d’entrepreneuriat, je découvre peu à peu à quel point mes erreurs sont riches d’enseignement.Elles m’apprennent à relativiser, à m’adapter et à adapter mon offre de services.Et surtout elles m’incitent à rester à l’écoute.J’ai fait des erreurs de débutante. Dans ma pratique. Avec mes outils.A l’avenir, j’en ferai certainement d’autres, par inadvertance ou par manque d’attention. Ou parce que j’irai trop vite. Ou trop lentement… Je me fustigerai certainement, par habitude.Mais je sais à présent que je suis en capacité de dépasser ces constats et surtout que je suis outillée pour le faire. Faire et défaire… Pour suivre le feuilleton, abonnez-vous à ma page Isabelle Julia DUMONT | LinkedIn et à celle d’Is@ vous Zed, toujours sur LinkedIn.