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Le règlement intérieur pour les associations : tout ce qu’il faut savoir

Des plumes colorées

Le règlement intérieur est un outil souvent sous-estimé mais d’une grande utilité pour garantir une gouvernance claire et efficace dans une association. Bien qu’il soit facultatif pour la plupart des associations, il peut devenir indispensable pour structurer le fonctionnement interne et prévenir les conflits. Découvrez tout ce qu’il faut savoir pour rédiger un règlement intérieur adapté aux besoins de votre organisation. 1. Qu’est-ce qu’un règlement intérieur ? Le règlement intérieur est un document interne qui complète les statuts de l’association en précisant les modalités pratiques de fonctionnement. Contrairement aux statuts, il n’est pas soumis à des formalités administratives comme la déclaration en préfecture. Bien que non obligatoire pour toutes les associations, le règlement intérieur est requis pour certaines, comme les associations reconnues d’utilité publique, ou celles bénéficiant de subventions importantes ou employant des salarié•es. 2. À quoi sert un règlement intérieur ? Penser un règlement intérieur comme outil de gouvernance permet de structurer le fonctionnement interne et de cadrer les prises de décision. Il précise le rôle des membres du bureau, les modalités de vote, les règles de gestion financière ou encore les procédures en cas de conflit. Il clarifie le fonctionnement quotidien : adhésion, cotisations, organisation des réunions, sanctions, utilisation des ressources… Son objectif premier est d’expliciter le fonctionnement quotidien de l’association. D’indiquer noir sur blanc les règles, consignes et autres bonnes pratiques au sein de l’association. Clarification des règles : Il évite les malentendus en définissant clairement les rôles et les procédures. Prévention des conflits : En cas de désaccord, il sert de référence pour arbitrer les différends. Flexibilité : Contrairement aux statuts, il peut être modifié rapidement par décision du conseil d’administration ou de l’assemblée générale. Conformité légale : Il encadre juridiquement certaines activités comme l’emploi de salarié•es ou la gestion des subventions. Exemple pratique : Dans une association sportive, le règlement intérieur peut inclure : Les conditions pour participer à une compétition : présentation d’un certificat médical, respect des entraînements… Les sanctions en cas de non-respect du code de conduite : retard, comportement inapproprié… Astuce : Rédigez un règlement intérieur en langage clair et accessible afin que tout le monde puisse le comprendre et l’appliquer.  Question : quand un règlement intérieur est-il inutile ? Et oui, cela arrive. Inutile de vouloir à tout prix un règlement intérieur en plus des statuts, juste pour faire comme les autres associations. A contrario, un règlement intérieur n’est pas indispensable si : Votre association est de petite taille, avec une activité simple et des relations informelles entre les membres. Les statuts suffisent à encadrer toutes les règles essentielles (adhésion, cotisations, gouvernance). 3. Les principaux articles d’un règlement intérieur Il n’existe pas de modèle unique de règlement intérieur. S’agissant d’un document propre au fonctionnement de chaque association, il s’adapte aux réalités. Toutefois, on retrouve certaines rubriques clés qui concernent les : Adhésion et radiation : Critères d’admission Procédure en cas de démission ou radiation Cotisations : Montant, échéances et conséquences en cas de retard de paiement Organisation des réunions : Fréquence, modalités de convocation, quorum, format (réunions à distance) Modalités de vote : Types de vote (électronique, à main levée), conditions de majorité Sanctions disciplinaires : Code de conduite, procédure en cas de manquement (avertissement, exclusion) Ressources de l’association : Gestion du matériel et des fonds, autorisation de dépenses 4. Les rôles et missions des membres de la gouvernance Les membres du bureau Même si les rôles des membres du bureau sont décrits de manière générique dans les statuts, le fait de les expliciter dans le règlement intérieur peut être crucial pour éviter les chevauchements et garantir une bonne organisation. L’objectif est d’assurer une répartition claire des tâches entre les différentes instances, de renforcer la transparence et donc la confiance et de prévenir les conflits. La définition des rôles liste les principales responsabilité de chaque membre du bureau : Président•e : Représente l’association dans tous les actes de la vie civile Anime les réunions et valide les décisions prises en assemblée générale Secrétaire : Rédige les procès-verbaux des réunions. Gère les convocations et archives les documents administratifs. Trésorière ou trésorier : Tient la comptabilité. Prépare le budget et assure le suivi financier. Plus concrètement, les articles du règlement intérieur apporteront des précisions sur les délégations de pouvoir en définissant les délégations possibles comme la signature bancaire ou bien la signature de demandes de subvention et en indiquant les modalités de mise en oeuvre comme par une validation en conseil d’administration. Le règlement intérieur définira les règles sur les limites de pouvoir comme un plafond de dépense autorisé pour le trésorier ou la trésorière sans demande d’accord préalable ou validation par un autre membre du bureau.  Il encadrera les rôles temporaires ou spécifiques, typiquement en cas d’empêchement d’un membre clé de la gouvernance et indiquera la procédure de remplacement en cas de démission, d’absence prolongée ou d’incapacité avec les modalités de désignation ou d’élection à cette fonction. Exemple pratique : « Le trésorier peut engager une dépense jusqu’à 1 000 € sans approbation du conseil. Toute dépense supérieure nécessite un vote du bureau à la majorité simple. » Les membres du Conseil d’administration Pour sanctuariser certains rôles essentiels, ceux-ci peuvent être précisés dans les grandes lignes dans le règlement intérieur. Des fiches de mission pourront être rédigées pour affiner ces rôles et missions en cas de besoin. On peut donc déterminer que les membres du conseil d’administration, hors bureau, sont également chargé·es de missions spécifiques nécessaires au bon fonctionnement de l’association, telles que : a) Communication animation des réseaux sociaux, rédaction de newsletters, gestion des relations presse création de contenus rédactionnels et audiovisuels b) Gestion du site internet  mise à jour du contenu maintenance technique c) Gestion des outils et systèmes informatiques administration des plateformes collaboratives gestion des bases de données mises à jour techniques d) Recherche de fonds  veille documentaire pilotage du calendrier des appels à projets prospection et suivi des subventions, partenariats et mécénats campagnes de crowdfunding e) Animation de la vie bénévole  accueil des nouvelles et nouveaux bénévoles mentorat organisation de … Lire la suite

Micro-mécénat : comment financer son association grâce aux petits dons

Des pièces de monnaie avec des jeunes pousses vertes

Le financement est un défi majeur pour les associations. Alors que les subventions publiques se font plus rares et que les dons traditionnels stagnent, une solution se démarque : le micro-mécénat. Cette approche repose sur l’effet du nombre : au lieu de chercher quelques grands donateurs, elle mobilise une multitude de petites contributions. C’est le principe des petits ruisseaux qui font les grandes rivières. Mais comment fonctionne le micro-mécénat ? Quels sont les formats les plus efficaces ? Quelles solutions sont les plus faciles à mettre en place et lesquelles demandent plus d’expertise ?  Le micro-mécénat, c’est quoi ? Le micro-mécénat est un modèle de dons où de nombreuses personnes apportent de petites contributions (quelques centimes ou quelques euros) pour soutenir une association ou un projet solidaire. Contrairement au mécénat traditionnel (où des entreprises ou des particuliers fortunés font des dons conséquents), le micro-mécénat repose sur la puissance du collectif : un grand nombre de petites sommes cumulées peuvent générer un impact massif. Une idée ancienne remise au goût du jour par le digital 1875 – 1886 : Financement populaire de la Statue de la Liberté Les dons des particuliers d’abord du côté français puis du côté américain ont permis la réalisation de Lady Liberty.  2000-2010 : Explosion des plateformes de financement participatif Avec l’essor d’Internet, les plateformes de crowdfunding permettent aux associations de collecter des dons auprès de milliers de donateurs en ligne. 2015-2023 : Automatisation et diversification des formats L’apparition de solutions comme l’ARRONDI solidaire et les dons via les réseaux sociaux facilite la collecte de petites sommes, sans effort pour le donateur. Les formats de micro-mécénat  Il existe plusieurs manières d’intégrer le micro-mécénat à une stratégie associative. Il faut tenir compte de la facilité à mettre en place la solution, de l’investissement en temps et de l’expertise requise. Voici un classement en fonction du temps et des moyens nécessaires à leur mise en place : Les solutions les plus simples Ces solutions demandent peu de temps et peu de moyens. Elles sont à la portée de toutes les associations : inutile d’avoir des connaissances avancées en informatique pour les implémenter. Certaines plateformes proposent nativement l’envoi des reçus fiscaux pour les dons. Cette automatisation est un plus dans la gestion des financements à condition de penser à la paramétrer lors de la création de la page de dons. 1. Le don ponctuel via une plateforme Temps requis : 1 à 2 jours Outils : HelloAsso, Leetchi, PayPal Pourquoi ? Simple et rapide : inscription en ligne, mise en ligne d’une page de collecte et partage sur les réseaux sociaux.  Bon à savoir : certaines plateformes financent leur fonctionnement en prélevant une commission au moment de l’utilisation des fonds par l’association. 2. Les dons via les réseaux sociaux (YouTube, TikTok) Temps requis : 1 jour Outils : Boutons dans les vidéos Pourquoi ? Accessible immédiatement aux associations éligibles, très efficace pour les campagnes virales. Attention : depuis juillet 2024, il n’est plus possible de faire des dons depuis Facebook ou Instagram (restrictions pour l’Europe). Bon à savoir : Twitch permet de récolter des dons lors de streams caritatifs de façon extrêmement ponctuelle. Certaines chaînes de streamers annoncent également que les dons reçus sont reversés à des associations. A vous de vous mettre en lien pour inscrire votre association. 3. Le don récurrent (abonnement solidaire) Temps requis : 2 à 3 jours Outils : HelloAsso, Assoconnect Pourquoi ? Nécessite une bonne communication pour fidéliser les donatrices et donateurs mais le montage technique est simple. Les solutions intermédiaires Elles nécessitent un peu plus d’organisation que les précédentes. Elles demandent un minimum de structuration mais sont accessibles sans grande expertise technique. 4. Le moteur de recherche solidaire Temps requis : 1 à 2 mois Outil : Lilo Pourquoi ? Lilo soutient les associations avec un impact social ou environnemental fort avec une communauté d’au moins 1 000 personnes. Nécessite donc d’importantes actions de communication pour mobiliser cette communauté. 5. L’arrondi solidaire sur les salaires Temps requis : 1 à 2 mois Outil : MicroDon Pourquoi ? Demande de convaincre une entreprise partenaire et de mettre en place une convention de mécénat mais reste simple une fois intégré. Comment ça marche ? La personne salariée cède les centimes de sa fiche de paie 6. Le micro-don sur salaire Temps requis : 1 à 3 mois Outils : entreprises partenaires, plateformes de gestion salariale Pourquoi ? Nécessite de collaborer avec un employeur et d’expliquer le fonctionnement aux salariés mais très puissant si bien mis en œuvre. Comment ça marche ? La personne salariée décide d’un montant mensuel qu’elle donne directement depuis sa fiche de paie. Les solutions avancées Elles nécessitent une expertise et un suivi rigoureux. Plus longues à mettre en place, elles ont besoin de partenaires et d’une gestion au long cours. 7. L’arrondi solidaire en caisse (magasins et e-commerce) Temps requis : 3 à 6 mois Outils : MicroDon, Fondation des entreprises partenaires Pourquoi ? Demande un partenariat avec une enseigne et une intégration technique dans leur système de paiement. Fort potentiel de collecte une fois en place. 8. Les campagnes de crowdfunding à grande échelle Temps requis : 3 à 6 mois Outils : Ulule, KissKissBankBank Pourquoi ? Demande une vraie stratégie de communication, une communauté engagée et un suivi constant. Idéal pour financer un projet précis (ex : construction d’un refuge, achat de matériel). Quelle solution choisir ? Comme toujours, la réponse de Normand s’impose : tout dépend. Je suis favorable à commencer petit en termes d’investissement en temps et en moyens humains avec le don ponctuel ou le don récurrent via une plateforme. Il sera toujours temps ensuite de déployer des solutions plus ambitieuses pour explorer cette source de financement. Gardez en tête que le micro-mécénat s’inscrit dans une logique globale de financement et donc dans une stratégie diversifiée de recherche de fonds. Pour aller plus loin : Faire un don sur les réseaux sociaux – infodon.fr Associations – L’ARRONDI : Bénéficier des micro-dons Les solutions citées dans cet … Lire la suite

Comment fixer vos priorités stratégiques pour 2025 – Guide complet pour les associations

Des post it de couleur posés sur un mur

Dans le secteur associatif où le temps, les ressources financières et humaines sont souvent limités, prioriser est une compétence clé pour maximiser votre impact. Pourtant, beaucoup d’associations improvisent encore faute de méthode. Conséquence ? Beaucoup d’efforts fournis et très peu de résultats. Bonne nouvelle : il existe une méthode simple et efficace pour structurer vos priorités et obtenir des résultats concrets. Cet article vous explique comment faire, étape par étape. Pourquoi la priorisation est-elle cruciale ? Sans priorisation, le risque de désengagement est fort : Vous risquez de vous épuiser sur des actions à faible impact Vos bénévoles peuvent perdre leur motivation face à un manque de direction claire Vos partenaires opérationnels et financiers ne perçoivent pas une vision stratégique forte Avec une méthode claire : Vous concentrez vos ressources là où elles produiront les meilleurs résultats Vous mobilisez vos équipes autour d’objectifs réalistes et engageants Vous renforcez votre crédibilité auprès de l’ensemble de votre écosystème associatif Les étapes pour définir vos priorités 1. Identifiez vos actions pour 2025 Logiquement, si votre association en est au stade de la priorisation, c’est qu’elle a déjà défini ses objectifs stratégiques et opérationnels pour l’année.  Si tel n’est pas le cas, je vous invite à le faire sans tarder en utilisant la matrice SMART pour vous y aider. Donc, vos objectifs sont fixés. Passons à la suite. Commencez par lister toutes les actions envisagées pour l’année. Classez-les dans les 5 grandes catégories suivantes : Financements : organiser une campagne de dons, répondre à des appels à projets ou demander des subventions Gestion des bénévoles : recrutement, formation et/ou fidélisation Gouvernance : animer votre conseil d’administration, mettre en place un agenda de travail, structurer les missions Communication : lancer votre newsletter, animer vos pages sur les réseaux sociaux, mettre à jour votre site internet Gestion des projets : lancer, piloter, améliorer une action ou une activité 2. Évaluez vos actions avec la matrice de priorisation Chaque action doit être évaluée selon deux critères : Impact potentiel : Cette action contribue-t-elle fortement à vos objectifs ? Effort nécessaire : Combien de ressources (temps, argent, énergie) devrez-vous mobiliser ? Positionnez vos actions dans une matrice. La plus connue est la matrice d’Eisenhower mais d’autres modèles peuvent être plus adaptés à votre fonctionnement associatif. Téléchargez le modèle gratuit de matrice à la fin de cet article pour faciliter votre travail. 3. Concentrez-vous sur les priorités clés Actions à fort impact et faible effort : ce sont vos priorités immédiates Actions à fort impact mais fort effort : planifiez-les en les découpant en étapes c’est-à-dire en les transformant en projet  Actions à faible impact : automatisez ce qui peut l’être (tâches chronophages et/ou répétitives) ou abandonnez-les pour économiser vos ressources Illustration par l’exemple Imaginons une association qui oeuvre pour la scolarisation des enfants défavorisés. Dans sa liste d’objectifs, cette association a noté : Organiser une campagne de crowdfunding pour financer des fournitures scolaires. L’association va estimer que l’impact de cette action sera fort (financement pour les bénéficiaires directs) et nécessitera un effort moyen car elle a déjà un modèle pour cette campagne ainsi que des bénévoles compétent•es. Résultat : priorité immédiate Recruter et former 5 personnes bénévoles pour accompagner les élèves. L’impact sera jugé fort car directement en lien avec sa mission première. Quant à l’effort, il sera jugé faible car tout le process de recrutement et de formation est opérationnel. Résultat : priorité immédiate Lancer un programme pilote d’accompagnement scolaire en milieu rural. Pour cette action à fort impact, l’effort demandé sera élevé car il nécessitera de mobiliser des ressources humaines et financières dans un temps long. Ce programme passera en mode projet.Résultat : à planifier  Les bénéfices de cette méthode Une meilleure répartition des ressources Des équipes mobilisées autour d’objectifs clairs Une crédibilité accrue auprès de vos partenaires opérationnels et financiers Une efficacité globale renforcée avec des résultats concrets et mesurables.   Bonus Téléchargez votre matrice de priorisation gratuite en format Excel ainsi que son mode d’emploi et commencez dès aujourd’hui ! Besoin d’un accompagnement ? Contactez-moi directement pour bénéficier de conseils adaptés à vos projets. Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve mon rendez-vous découverte

La formation des dirigeant•es d’association, une étape (trop souvent) négligée ?

Composition abstraite

Dans le paysage associatif, la formation des dirigeant•es est une question cruciale mais malheureusement souvent reléguée au second plan quand elle n’est pas tout bonnement ignorée. Pourquoi ce constat ? Quels sont les enjeux d’une formation adaptée et comment y remédier ? Quels sont les bénéfices pour une association de se soucier de la formation des membres de sa gouvernance ? Pourquoi la formation des dirigeants est-elle si souvent négligée ? La première réponse qui vient à l’esprit est le manque de réflexion globale sur la formation des bénévoles. Bon nombre de petites associations ne considèrent pas la formation comme une priorité. Ce qui peut se comprendre. Ces associations doivent jongler avec des ressources limitées, tant financières qu’humaines. Leurs priorités se trouvent sur le terrain, auprès de leurs bénéficiaires. Le financement des projets mobilise l’essentiel de leur énergie et de leurs ressources. La montée en compétences de leurs équipes, y compris dirigeantes, n’apparaît pas sur leur scope. Un autre facteur important est la méconnaissance des dispositifs existants pour accompagner les membres de la gouvernance dans leurs missions.  Enfin, on ne passera pas sous silence le fait que pour certaines et certains dirigeants, la bonne volonté et l’engagement suffisent pour piloter efficacement une association. Il m’est arrivé de rencontrer des personnes formidables à la tête d’associations mais qui n’avaient aucune culture d’entreprise. Or, de nos jours, pour qu’une association se développe, elle doit adopter certains codes de l’entreprise et mettre en place des outils et des process professionnels. D’autant si ce sont des associations employeuses. Pourquoi former les dirigeant•es est-il essentiel ? 1. Garantir la pérennité de l’association Une gouvernance mal (in)formée peut conduire à des erreurs stratégiques, voire à des difficultés légales ou financières. Former les dirigeants permet de renforcer leur capacité à anticiper et à s’adapter aux évolutions du contexte associatif. 2. Renforcer la gouvernance et la crédibilité Une meilleure maîtrise des règles de fonctionnement associatif, des obligations juridiques et des outils de gestion renforce la transparence et la confiance des membres, partenaires et bénévoles. 3. Accompagner les mutations Les associations doivent aujourd’hui relever de nouveaux défis : transition numérique, diversification des financements, conformité avec le nouveau plan comptable associatif. Des dirigeant•es formé•es sont mieux équipé•es pour accompagner ces changements. Qui doit être formé•e et sur quels sujets ? Les profils concernés Présidents et présidentes : Pour clarifier leur rôle stratégique et assumer leurs responsabilités juridiques. Trésoriers et trésorières : Pour garantir une gestion financière rigoureuse et respectueuse des obligations comptables. Secrétaires : Pour optimiser l’organisation administrative et les procédures de prise de décision. Membres du conseil d’administration : Pour améliorer la vision stratégique et anticiper les besoins à long terme. Les thématiques essentielles Bases juridiques et comptables : Rôles, obligations, gestion financière et plan comptable associatif. Stratégie et développement : Gestion des équipes, diversification des financements, levée de fonds. Communication et influence : Strégies de communication digitale, engagement des parties prenantes. Gestion des ressources humaines : Fidélisation des bénévoles, animation des équipes salariées. Quels types de formations sont disponibles ? Formations certifiantes Certificat de Formation à la Gestion Associative (CFGA)Cette formation théorique et pratique de 35 heures, suivie d’un stage de 20 jours en association, est destinée aux bénévoles, dirigeants et salariés de l’économie sociale et solidaire Formation Responsable Associatif du CNAMDiplôme de niveau 6 (anciennement niveau II), cette formation d’un an au rythme de cinq jours par mois en présentiel couvre des domaines tels que la conduite de projet, le management, le droit associatif, la gestion financière, la gestion des ressources humaines, la gestion logistique et la communication. Formations payantes Formations spécifiques du Centre de Développement Associatif (CDA)Le CDA propose des formations sur des thématiques variées, telles que la gestion financière, la trésorerie et l’utilisation du plan de trésorerie, destinées aux dirigeants associatifs souhaitant approfondir leurs compétences en gestion. Formations en ligne Les MOOC (Massive Open Online Courses) et plateformes offrent des contenus adaptés et accessibles à distance. Même si les formations ne sont pas ciblées uniquement pour les membres bénévoles de la gouvernance, certains cours sont orientés spécifiquement vers des compétences juridiques et financières.  EVA – E-learning Vie AssociativeEVA est une plateforme de formations en ligne pour les bénévoles associatifs. Sans concurrencer les formations classiques, EVA permet de se former à la gestion associative gratuitement, à domicile et à son rythme, partout en France. Formations pratiques Le Mouvement AssociatifVous avez envie de vous former ? Plusieurs Mouvements associatifs régionaux vous permettent de trouver dans votre région des formations adaptées aux bénévoles associatifs. Avec ces quelques exemples, il est facile de trouver chaussure à son pied pour former son équipe dirigeante et professionnaliser la gestion de son association. D’autres ressources sont disponibles en particulier auprès des CRESS, les Chambres Régionales de l’Economie Sociale et Solidaire. Quels sont les risques à ne rien faire ? Ne pas former ses dirigeant•es équivaut à négliger la santé de l’association. Ces risques concernent plusieurs aspects cruciaux du fonctionnement associatif : la gouvernance, la gestion financière, les ressources humaines et l’adaptation stratégique. À court terme, cela peut provoquer des dysfonctionnements internes et une perte d’efficacité. À moyen et long terme, les conséquences peuvent aller jusqu’à la dissolution de l’association faute de ressources, de crédibilité ou d’adaptabilité. Investir dans la formation des dirigeant•es est donc une démarche essentielle pour garantir une gouvernance éclairée, une gestion rigoureuse et une vision stratégique adaptée aux enjeux contemporains.   Si vous avez besoin d’aide pour former vos équipes, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve mo rendez-vous découverte

Association de fait, association de droit

Des ballons colorés dans un ciel nuageux

Et si nous revenions un peu aux fondamentaux ? Clairement, qu’est-ce qu’une association ? Lorsqu’on parle d’associations, il peut être utile de comprendre les distinctions entre une association de fait et une association de droit. Pour illustrer ces différences, imaginez une cousinade. C’est une réunion simple et conviviale où les membres de la famille se retrouvent sans grande formalité. Maintenant, imaginez que vous souhaitiez organiser un grand banquet familial pour regrouper les descendantes et descendants de l’ancêtre parti vivre au Québec au XIXème siècle. Vous aurez besoin d’une organisation plus structurée et formelle. Voilà comment ces deux types d’associations se comparent sous la loi de 1901. 1. La structure et les formalités Cousinade informelle L’association de fait est un peu comme une cousinade informelle. Il s’agit d’un groupe de personnes qui se réunissent régulièrement pour partager un projet ou une activité sans avoir besoin de créer des statuts pour encadrer son fonctionnement ou de déclarer leur existence en préfecture. Cette forme est idéale pour des projets temporaires ou des rassemblements informels. Le bémol ? elle n’a aucune existence officielle.  Banquet organisé À l’inverse, une association de droit, c’est comme organiser un grand banquet avec toute la descendance éparpillée à travers le monde. Cela demande une certaine logistique. Cela nécessite surtout une structure bien établie. Pour obtenir le statut légal, il faut rédiger des statuts, déclarer l’association en préfecture et se conformer à diverses obligations administratives. Ce processus formalise l’existence de l’association et lui confère une légitimité auprès des institutions et du public. La structure devient une personne morale. Pour aller plus loin, voir comment créer son association sur le site du Service Public. 2. La responsabilité  Partage informel Dans une cousinade, chacun est responsable à sa manière mais cette responsabilité est floue et partagée de façon informelle. Chacune et chacun va se proposer d’apporter des victuailles ou bien de réserver une salle. Même si une liste existe avec les contributions des unes et des autres, ce partage n’a pas d’existence légale. Aucune loi ne vient encadrer cette répartition des responsabilités. Des responsabilités clairement définies En revanche, dans une association de droit, la responsabilité est clairement définie. Les membres du bureau, élu•es par l’assemblée générale, ont des rôles et des responsabilités précis. Cette structure garantit que les décisions et les actions de l’association sont prises par des personnes clairement identifiées et responsables. Cette formalisation permet d’éviter les ambiguïtés et de s’assurer que les obligations légales et financières sont respectées. Les membres du bureau peuvent également être tenus responsables en cas de litige, ce qui est un gage de sérieux pour les partenaires et les financeurs. 3. Crédibilité et financement  Réunion de famille Dans une association de fait, tout reste dans l’implicite. A savoir que chaque personne participera à la réussite de l’événement. Nul besoin d’ouvrir un compte en banque dédié à votre cousinade : Mamy Claudine – qui était comptable avant sa retraite – se charge de tenir les cordons de la bourse, de superviser les achats éventuels et de payer le DJ. Gala prestigieux En revanche, si vous souhaitez changer d’échelle, vous agrandir, mener à bien des projets plus ambitieux que votre cousinade, il vous faudra passer à la vitesse supérieure. C’est-à-dire vous structurer pour attirer des financements ou obtenir des subventions. La bascule entre association de fait et association de droit se fait le plus souvent lorsqu’il est besoin d’argent pour poursuivre les actions. Une association de droit est perçue comme plus crédible et professionnelle : le statut légal garantit le sérieux et la légitimité. Un compte en banque ouvert au nom de l’association permet de gérer les fonds de façon transparente : cotisations, dons, mécénat et subventions. Pourquoi passer d’une association de fait à une association de droit ? Obtenir des financements : accéder aux subventions, solliciter des fonds privés en mécénat, répondre à des appels à projets de structures publiques ou privées demande une reconnaissance officielle. C’est le premier critère d’éligibilité. Pérenniser son projet associatif : l’association de fait valide le bienfondé de l’action envisagée. Lorsque le moment est venu de développer sur un territoire plus vaste, pour un nombre plus important de bénéficiaires, le projet associatif doit être inscrit dans la durée à travers des statuts et une structure officielle. Protéger les membres : l’association, personne morale, souscrit un contrat de responsabilité civile pour couvrir ses membres dirigeants et ses bénévoles dans leurs activités.  Alors, prêts pour le grand banquet ? Si vous êtes actuellement une association de fait et que vous souhaitez franchir le cap pour devenir une association de droit, il est temps de transformer votre cousinade associative en une grande réception officielle. Ce changement vous permettra de bénéficier d’une reconnaissance accrue, d’une meilleure protection juridique et d’opportunités de financement plus vastes. Si vous avez besoin d’aide pour lancer votre association, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. 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Les bonnes résolutions associatives

Des emballages de couleur

Bien débuter l’année Les associations n’échappent pas à la vague des bonnes résolutions. An neuf rime souvent avec nouveaux objectifs. Et également avec l’envie de faire évoluer et d’améliorer le fonctionnement associatif. Quelques idées pour renforcer votre organisation autour des piliers associatifs essentiels :  1. Gouvernance : « Instaurer une réunion stratégique trimestrielle » Objectif : Renforcer la cohésion au sein du bureau et du conseil d’administration en planifiant des discussions stratégiques régulières. Temps et ressources : 3 heures par trimestre, une salle de réunion ou visioconférence et un ordre du jour préparé à l’avance. Bénéfices : Une meilleure anticipation des enjeux, des décisions plus structurées et une vision partagée par tous. Solution à moindre coût avec des outils gratuits comme Google Meet ou Zoom pour réunir les membres à distance. 2. Stratégie & développement : « Réaliser un diagnostic associatif simplifié » Objectif : Identifier les forces, faiblesses, opportunités et menaces (SWOT) pour guider les priorités de l’année. Temps et ressources : Une demi-journée de brainstorming avec votre gouvernance et vos bénévoles-clés. Invitez également les salarié•es à apporter leur éclairage et leurs suggestions. Bénéfices : Une vision claire des actions prioritaires et une base solide pour définir les axes stratégiques. Solution à moindre coût avec des modèles SWOT et des tutoriels vidéo disponibles en ligne pour vous accompagner. 3. Finances : « Prévoir un atelier de rédaction de dossiers de subvention » Objectif : Former les membres de l’équipe en charge des financements à compléter une demande de subvention ou de mécénat. Temps et ressources : 3 heures pour l’atelier, un•e expert•e interne ou externe et quelques exemples de dossiers. Bénéfices : Plus de chance de voir vos demandes aboutir. Solution à moindre coût avec  un•e partenaire ou un•e bénévole expérimenté•e dans la rédaction de demandes. Ou faites appel à Is@ vous Zed pour animer un atelier de co-construction adapté à votre réalité associative. 4. Engagement : « Lancer un programme de parrainage pour les nouvelles et nouveaux bénévoles » Objectif : Intégrer rapidement les nouveaux membres et renforcer leur sentiment d’appartenance. Temps et ressources : Une réunion d’information initiale, un système de jumelage entre bénévoles déjà en activité et nouvelles et nouveaux bénévoles. Bénéfices : Fidélisation des bénévoles et réduction du turn-over. Solution à moindre coût : Créez un guide d’accueil simple et organisez un café d’échange en interne. 5. Communication : « Planifier une campagne de communication sur les réseaux sociaux » Objectif : Améliorer la visibilité de l’association en mettant en avant vos actions et activités ainsi que votre expertise. Temps et ressources : 4 heures pour construire un calendrier mensuel et créer du contenu. Bénéfices : Une meilleure présence en ligne et une image modernisée. Solution à moindre coût avec des outils gratuits comme Canva pour les visuels, ChatGPT pour vous aider dans la rédaction et Notion pour centraliser le calendrier et les contenus. 6. Formation : « Proposer une session sur les bonnes pratiques de non-discrimination » Objectif : Sensibiliser les membres de l’association aux enjeux de l’inclusion, notamment pour l’accueil des publics en situation de handicap. Temps et ressources : 2 heures, un•e intervenant•e sensibilisé•e ou une ressource en ligne spécialisée, comme une vidéo ou un guide pratique. Bénéfices : Une meilleure capacité à répondre aux besoins de tous les publics, une image valorisée de l’association et un environnement plus inclusif. Solution à moindre coût : Faites appel à une association spécialisée dans le handicap pour organiser une intervention gratuite ou utilisez des supports pédagogiques disponibles en open source. 7. Procédures : « Mettre en place un guide des process internes » Objectif : Formaliser les principales procédures administratives et opérationnelles pour garantir une gestion fluide et cohérente. Temps et ressources : Une journée pour identifier les besoins, rédiger le guide et le valider en équipe. Bénéfices : Réduction des erreurs, transmission facilitée des savoirs en cas de changement de membres et gain de temps dans la gestion quotidienne. Solution à moindre coût avec des modèles disponibles en ligne et des guides pour les mettre en application. Inutile de chercher à tout mettre en place dès à présent. Mieux vaut une seule bonne résolution suivie d’actions que beaucoup qui resteront lettre morte.   Si vous avez besoin d’aide pour penser votre organisation, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve mon rendez-vous découverte

Quiz : quel•le gestionnaire d’association êtes-vous ?

Perpective d'un corridor avec des encadrements de porte de couleurs vives

Découvrez-le en 10 questions ! Prêt·e à découvrir quel type de gestionnaire d’association vous êtes ? Ce jeu est l’occasion parfaite de tester vos réflexes, vos préférences et vos approches face à différentes situations associatives. À travers 10 questions ludiques, vous pourrez explorer quatre profils distincts et identifier celui qui vous correspond le mieux. Comment ça marche ? À chaque question, quatre propositions de réponses vous seront offertes. Choisissez celle qui résonne le plus avec votre manière de gérer votre association. Objectif : s’amuser tout en découvrant votre style de gestion pour renforcer vos points forts et mieux collaborer avec votre équipe. Prêt·e à relever le défi ? C’est parti !  Questions 1. Une réunion importante se profile. Comment la préparez-vous ? 🌀 Vous proposez une méthode participative pour la rendre innovante. ✏️ Vous préparez un ordre du jour précis et une feuille de route. 🤝 Vous contactez les participant·es pour connaître leurs attentes. ⚡ Vous fixez un objectif clair et motivez tout le monde. 2. L’association doit organiser un événement clé. Quelle est votre approche ? 🌀 Vous imaginez un thème original pour captiver les participant·es. ✏️ Vous élaborez un rétroplanning détaillé. 🤝 Vous organisez une réunion collective pour impliquer tout le monde. ⚡ Vous trouvez des partenaires pour maximiser l’impact. 3. Vous constatez que vos bénévoles manquent de dynamisme. Comment les remotivez-vous ? 🌀 Vous lancez un nouveau projet enthousiasmant. ✏️ Vous analysez les causes et proposez des solutions concrètes. 🤝 Vous organisez une activité conviviale pour renforcer les liens. ⚡ Vous donnez un objectif motivant et stimulant à atteindre. 4. Face à un problème financier, que faites-vous en priorité ? 🌀 Vous cherchez des solutions créatives comme des partenariats inédits. ✏️ Vous restructurez le budget pour optimiser les ressources. 🤝 Vous sollicitez des soutiens externes (associations, mécènes). ⚡ Vous lancez une campagne de financement express. 5. Une nouvelle loi impacte la gestion associative. Votre réaction ? 🌀 Vous cherchez à transformer cette contrainte en opportunité. ✏️ Vous mettez à jour vos processus pour garantir la conformité. 🤝 Vous consultez d’autres dirigeant·es pour échanger des idées. ⚡ Vous adaptez rapidement les pratiques de l’association. 6. Quand vous devez déléguer une tâche importante… 🌀 Vous confiez la mission à une personne audacieuse et créative. ✏️ Vous choisissez la personne avec les compétences les plus adaptées. 🤝 Vous discutez avec l’équipe pour trouver un·e volontaire. ⚡ Vous déléguez à une personne réactive et disponible. 7. Vous devez créer un partenariat avec une autre association. Quelle est votre priorité ? 🌀 Imaginer une collaboration innovante et inspirante. ✏️ Définir des termes clairs et précis pour éviter les malentendus. 🤝 Construire une relation de confiance mutuelle. ⚡ Identifier rapidement des bénéfices concrets pour chaque partie. 8. Pour célébrer un succès associatif, vous… 🌀 Organisez un événement original et marquant. ✏️ Rédigez un bilan détaillé pour valoriser les apprentissages. 🤝 Invitez toute l’équipe à partager ce moment de réussite. ⚡ Communiquez largement sur cet accomplissement pour attirer du soutien. 9. Pour les objectifs stratégiques de l’association  🌀 Vous vous inspirez des tendances actuelles pour proposer des idées novatrices. ✏️ Vous utilisez une méthode structurée comme les objectifs SMART. 🤝 Vous réunissez l’équipe pour une réflexion collective. ⚡ Vous vous concentrez sur des objectifs ambitieux à court terme. 10. A quoi mesurez-vous votre réussite en tant que dirigeant·e ? 🌀 La capacité de l’association à innover et se réinventer. ✏️ La stabilité et la pérennité des actions menées. 🤝 Le niveau d’engagement et de satisfaction des membres. ⚡ Les résultats obtenus et les nouveaux projets lancés. Résultats 🌀 Majorité 🌀 : Le ou la visionnaireVous êtes une personne créative et tournée vers l’avenir.Vous êtes une source d’idées innovantes. Mais veillez à structurer vos projets pour qu’ils se réalisent pleinement. ✏️ Majorité ✏️ : L’organisateur/l’organisatriceVous êtes une personne méthodique et rigoureuse.Votre rigueur est un atout. Mais prenez garde à ne pas freiner la créativité ou la spontanéité de vos équipes. 🤝 Majorité 🤝 : Le ou la diplomateVous êtes une personne fédératrice, orientée vers l’humain et la collaboration. Continuez à explorer des idées audacieuses pour surprendre et inspirer. ⚡ Majorité ⚡ : Le ou la dynamiqueVous êtes une personne axée sur les résultats et l’action. Prenez le temps de renforcer vos bases pour garantir la pérennité de votre association. Vous reconnaissez-vous dans ces résultats ? J’espère que vous avez apprécié ce jeu ! Vous avez envie d’aller plus loin pour structurer et professionnaliser votre association ? Je vous accompagne dans votre démarche avec des solutions adaptées à vos besoins et votre réalité. Un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve mon rendez-vous découverte

Les 10 points à vérifier pour une gestion associative sans stress

Paysage japonais

Comment subir le moins possible le poids de la gestion quotidienne d’une association ? En la structurant, en la programmant et en l’optimisant.  Une bonne gestion associative est celle qui libère les équipes d’une charge mentale inutile et leur permet de transformer le temps administratif en temps opérationnel sur le terrain, au plus près des bénéficiaires. Voici les 10 points à vérifier et à mettre en action pour gérer plus sereinement votre association : 1. Clarifier les rôles et responsabilités Même si ceux-ci sont définis par les statuts ou le règlement intérieur, rien de tel que d’établir des fiches de mission pour chaque membre de la gouvernance.  Dire que la trésorière ou le trésorier gère la comptabilité et que la ou le secrétaire s’occupe de l’administration de l’association ne suffit pas. Inscrivez noir sur blanc les différentes actions que la personne peut mener en indiquant son degré d’autonomie.  L’objectif est d’éviter le double emploi et les trous dans la raquette : les tâches faites en double par deux personnes différentes et les tâches non réalisées parce que non attribuées de manière formelle. Un outil efficace est l’organigramme qui permet à chacun•e de savoir quelles sont ses missions et délégations. 2. Optimiser la gestion des adhérent•es Le temps des listes de membres sur un beau cahier à spirale ou dans un tableau Excel aux multiples versions est bel et bien dépassé. Des outils gratuits existent pour : recueillir les adhésions et les renouvellements de cotisation (HelloAsso, par exemple) centraliser dans des tableaux dynamiques toutes les informations nécessaires à la gestion des membres : coordonnées, préférences de contact, paiements…  Sur ce dernier point, je recommande un outil français comme TimeTonic qui permet de créer sur mesure un espace adapté à vos besoins de gestion et de suivi. 3. Structurer la communication interne Nos façons de communiquer n’ont cessé d’évoluer ces dernières années. Et avec elles, les outils que nous employons au quotidien pour échanger des informations. Au risque souvent de se perdre dans tous ces outils.  Décidez de manière collégiale quel est l’outil le mieux adapté pour une communication efficace. Définissez également quelles sont les informations qui seront diffusées : messagerie collaborative (Slack, Discord) : échanges rapides selon des canaux préétablis groupe WhatsApp : infos partagées en petit comité, comme les membres du bureau courriels : informations primordiales à partager au plus grand nombre Quant aux SMS et aux appels téléphoniques, réservez-les aux urgences. 4. Établir un calendrier annuel des actions Tout ce qui n’est pas dans un agenda n’existe pas ! En début d’année, mettez en place les dates incontournables comme celle de l’assemblée générale annuelle, celles des événements que vous organiserez ou auquels vous participerez, les différentes étapes de vos activités… Actualisez ce calendrier tous les mois pour y inscrire les projets et visualiser leur état d’avancement. Pour coupler la gestion des projets et un calendrier dynamique, je vous recommande le combo Notion + Notion Calendar. 5. Simplifier la comptabilité Tout comme pour la liste des membres, la tenue des comptes de l’association sur un beau cahier n’est plus vraiment d’actualité. Surtout si votre association prévoit de demander des subventions ou des fonds privés.  Numérisez les comptes de votre association. Choisissez un logiciel qui suit le nouveau plan comptable des associations. Cela vous permettra d’établir les documents financiers nécessaires pour prouver la gestion désintéressée de votre structure et pour solliciter des financements. Automatisez également les tâches chronophages comme l’établissement et l’envoi des reçus fiscaux lors de dons en ligne. 6. Gérer efficacement les bénévoles De la même façon que vous avez mis en place un tableau de gestion des membres, tenez à jour une base de données avec vos bénévoles en activité. Indiquez dans cette base toutes les informations pertinentes sur les disponibilités, les missions actuelles, les évolutions souhaitées, les compétences et les talents de vos bénévoles.  Vous pouvez pousser plus loin la structuration en faisant remonter dans cette base dynamique le nombre d’heures de bénévolat réalisées chaque mois par chaque bénévole. En fin d’année, en deux clics, vous pourrez synthétiser le nombre d’heures de bénévolat pour les valoriser en pied de compte de résultats. 7. Optimiser la collecte de fonds Profitez des fonctionnalités d’un outil comme HelloAsso qui permet également recueillir des dons.  Ma recommandation ? une page de dons pérenne, sur laquelle les donatrices et donateurs peuvent donner de manière ponctuelle ou sur abonnement des campagnes ciblées selon une période de l’année (Giving Tuesday, par exemple) ou selon un projet à financer.  Et n’oubliez pas de remercier en envoyant après chaque don un message en plus du reçu fiscal.  8. Mettre en place un système de suivi des projets Suivre un projet se fait de manière collaborative. Toute personne qui intervient à un degré ou un autre dans le projet doit pouvoir avoir accès rapidement à l’état d’avancement de celui-ci. Cela signifie de ne pas avoir à demander à une tierce personne un reporting à l’instant T.  Le temps associatif est trop précieux pour le perdre parce que le projet n’est pas piloté sur un outil adapté. Le mieux est d’adopter un logiciel en ligne comme Notion pour toutes les phases de pilotage de projets. 9. Mesurer et analyser l’impact des actions Lorsque vous construisez les projets et les actions qui seront menés par votre association, prévoyez les indicateurs qui vont vous permettre d’estimer l’apport et l’impact de votre activité. Quels seront les chiffres les plus pertinents ? A vous de voir. La plupart du temps, les indicateurs seront sur  le nombre de personnes accompagnées ou accueillies par l’association le nombre de membres et leur répartition  le nombre d’actions de terrain réalisées dans l’année Il est aussi intéressant d’avoir des indicateurs non chiffrés, comme le degré de satisfaction des bénéficiaires.  Suivez ces indicateurs dans une base de données de façon à pouvoir les éditer sous forme de tableau de bord. 10. Imaginer ce dont votre association a besoin  Toutes ces recommandations ne sont que des recommandations !  Tenez compte de votre réalité associative, de votre mode de … Lire la suite

Le rôle de présidente ou président d’une association

Une salle de réunion dans une ambiance de bleu

La présidente (ou le président) d’une association joue un rôle essentiel dans la direction et le développement de la structure. En particulier lorsque la personne à la présidence est également à l’origine de la fondation de l’association. Ce cumul n’est pas rare dans le monde associatif. Plus, il renforce l’engagement et la légitimité de la présidente. Toutefois, ce n’est pas sans risques ni défis. En tant que fondatrice, la présidente incarne la mission et la vision de l’association. Cette double casquette l’amène souvent à influencer profondément la culture interne, les orientations stratégiques et l’implication des membres. Cependant, l’attachement à l’histoire et aux valeurs d’origine peut parfois limiter les perspectives d’évolution et rendre certaines décisions difficiles. NB : pour éviter la double flexion tout au long de cet article, j’utiliserai le mot « présidente » pour désigner à la fois les présidentes et les présidents d’association. 1. Les responsabilités clés de la présidente Définition de la stratégie : gestion au long cours Elle préside à l’élaboration de la stratégie et met en œuvre la vision à long terme de l’association. Son rôle ? S’assurer que toutes les actions convergent vers les objectifs définis. Gestion des ressources humaines Au sein des associations où l’humain est central, elle travaille en étroite collaboration avec les bénévoles, salarié•es et autres membres du conseil. Son rôle ? Garantir une équipe motivée et engagée. Communication interne et externe En représentant l’association publiquement, elle doit aussi assurer une communication efficace avec tous les partenaires et membres internes. Son rôle ? Assurer l’image de marque de l’association. Gestion des risques La présidente veille à la conformité des actions de l’association avec les différentes réglementations. Son rôle ? Tendre vers le risque zéro. 2. Les défis : équilibre, délégation et anticipation des crises Équilibre entre rôle opérationnel et stratégique  La présidente est souvent prise entre la nécessité de participer à des actions concrètes au jour le jour et celle de piloter une stratégie de plus haut niveau, à 3 ou 5 ans. Il est évident qu’une délégation interne est souhaitable pour alléger la charge de travail et éviter le burn-out militant. D’où l’importance de réfléchir au sein du Conseil d’Administration à la répartition des tâches et des missions. Gestion des conflits et anticipation des crises Pour éviter que des situations de crise ne déstabilisent l’association, la présidente peut s’appuyer sur des aides extérieures en médiation et conseil. Il est aussi important de structurer des procédures d’anticipation. La mise en place d’un plan de gestion de crise et d’un processus de médiation peut être bénéfique pour résoudre les désaccords rapidement et préserver l’harmonie interne. 3. Piloter et déléguer Une fois encore, je vais insister sur la nécessité absolue de mettre en place des processus et de dessiner le schéma du fonctionnement associatif. Processus de gouvernance Plus simplement exprimé : le QUI fait QUOI QUAND COMMENT. C’est-à-dire un schéma de gouvernance illustrant les relations et interactions entre la présidence, les autres membres du bureau et les membres du conseil d’administration. Cela permet de clarifier les rôles et responsabilités de chaque personne investie dans la gouvernance.  Suivi des objectifs et des performances  Avec des tableaux de bord et des indicateurs pour suivre les actions, évaluer leur impact et mesurer les progrès en temps réel. Un planning annuel structurant les grands événements de l’association est également recommandé pour anticiper et alléger la charge de travail. Outils de communication interne Un espace de travail partagé (comme Notion) est pratique pour faciliter les échanges entre les membres du bureau et les bénévoles. Ces outils permettent aussi d’archiver les documents essentiels (comptes rendus, bilans, rapports) pour garantir un accès centralisé et transparent à l’information. 4. Passer le relais Même si le poste de présidente est électif dans une association, rien n’empêche de bien préparer la transition en fin de mandat.  Dans les associations employeuses, on constate que les candidatures au poste de présidente émanent le plus souvent de personnes déjà activement impliquées dans le fonctionnement de l’association : vice-présidentes, secrétaires ou trésorières. Ayant travaillé avec la présidente sortante, elles sont déjà au fait des réalités de l’association. Leur engagement préserve la continuité de l’association. Toutefois, apprendre à devenir présidente n’est pas inné. Des formations, comme le Certificat de formation à la gestion associative (CFGA), sont disponibles pour structurer ces compétences. Le CFGA est conçu pour former à la fois sur les aspects juridiques, administratifs et humains nécessaires à la gestion d’une association. Cette formation permet de mieux anticiper les défis et de comprendre le fonctionnement global de l’association.   Le rôle de présidente est central pour guider une association vers ses objectifs tout en s’adaptant aux défis inévitables. Une présidence impliquée et bien formée permet à l’association de se développer de manière sereine et efficace. En alliant une vision stratégique à une gestion humaine attentive, en s’appuyant sur des outils adaptés et en anticipant la transition, la présidente contribue non seulement à la pérennité de l’association mais également à l’engagement de ses membres.  Si vous avez besoin d’aide pour optimiser votre fonctionnement, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve mon rendez-vous découverte

Comment animer son conseil d’administration

Travailler ensemble

La question est souvent posée de savoir comment faire pour animer un conseil d’administration afin de le rendre actif, impliqué et efficace pour l’association Pour que le conseil d’administration – plus connu sous son petit nom de CA – joue pleinement son rôle d’organe de gouvernance, il est essentiel de structurer et dynamiser son fonctionnement. Voici quelques recommandations et conseils pratiques pour embarquer les administratrices et administrateurs dans la grande aventure du Conseil d’administration. 1. Établir des fondations solides En toute logique, les personnes qui ont été élues pour siéger au Conseil d’administration ont présenté à l’Assemblée Générale leurs ambitions et leurs compétences, voire parfois un programme d’engagement.  Ce qui doit par la suite se traduire en missions claires et bien réparties. Concrètement :  Définir les missions avec précision Chaque membre du CA se voit attribuer des tâches claires et des objectifs alignés sur les priorités de l’association.  Pour en savoir plus sur comment définir ces missions, je vous invite à lire l’article sur la fiche de mission bénévole.  Ces missions, avec objectifs et tâches, sont également inscrites dans une feuille de route et dans un agenda. Organiser le renouvellement des membres  Les statuts prévoient les modalités de renouvellement des membres en fin de mandat ou démissionnaires. Il est indispensable que l’association communique clairement sur ce qui est attendu des membres du CA en termes d’engagement. Cela peut être la participation obligatoire aux réunions qui se tiennent tous les mois et durent environ deux heures et le pilotage ou co-pilotage d’une mission spécifique : organisation événementielle, recherche de financements, animation des réseaux sociaux… La continuité de l’action associative doit être maintenue même et surtout si l’équipe change.  Proposer des formations à la gestion associative Bien comprendre les responsabilités d’un administrateur ou d’une administratice ne coule pas de source. On ne s’improvise pas membre du CA : on apprend à le devenir. Pour ce faire, deux possibilités sont ouvertes à l’association : une formation « maison » sur les bonnes pratiques avec partage de ressources, d’expertise et éventuellement mentorat un programme externe, animé par une association spécialisée ou un organisme de formation. Il existe un Certificat de formation à la gestion associative (CFGA), formation théorique et pratique en vue de l’exercice de responsabilités bénévoles dans la gestion administrative, financière et humaine d’une association.  2. Passer à l’action grâce à une organisation optimisée Pour concrétiser les projets décidés en réunion, il est crucial d’utiliser des outils collaboratifs simples et efficaces. Sans surprise, je recommande fortement d’utiliser Notion pour centraliser les décisions prises lors des réunions, le planning des rencontres et le pilotage des différentes actions. Couplé avec Notion Calendar, Notion permet de gérer les tâches, de coordonner les différents projets et de planifier toutes les échéances. Chaque étape peut être suivie en temps réel via un tableau de bord partagé.  Ainsi, un modèle de plan de travail pour le CA peut être intégré dans Notion, avec des sections pour chaque domaine d’activité (finances, bénévolat, communication) et des tâches assignées à chaque membre. 3. Optimiser les comptes-rendus Une communication fluide est essentielle mais souvent elle s’accompagne d’un investissement en temps non négligeable. De nouvelles solutions techniques sont disponibles pour alléger cette tâche. Si certaines sont intégrées à l’outil, il n’en reste pas moins que la plupart sont payantes. A chaque association d’étudier si la fréquence et le volume des réunions à retranscrire permettra d’amortir le prix.  Utiliser des outils de retranscription en direct La plupart des logiciels de visioconférence sont désormais équipés d’une fonction de transcription automatique qui permettent de retranscrire les discussions en direct. Cela facilite la prise de notes et permet d’assurer une traçabilité des échanges. Cela permet aussi aux membres en situation de handicap auditif de suivre les débats en direct. Pour des réunions en présentiel, d’autres outils pilotés par l’AI pourront retranscrire un enregistrement audio des débats et décisions prises lors des réunions du Conseil. Adopter un format unique de compte rendu Mettre en place un modèle de compte rendu facilite le suivi des actions et évite les oublis. Un document simple et structuré peut inclure les points discutés, les décisions prises et les actions assignées. De plus, ce modèle peut être enregistré dans une base de données Notion : pendant la réunion, les notes seront prises directement dans l’outil… 4. Planifier les réunions Je reviens souvent sur la nécessité d’inscrire dans un calendrier toutes les réunions, toutes les tâches, toutes les actions à mener. Un planning structuré, revu régulièrement, permet de maintenir les membres du Conseil concentrés sur leurs missions. Tout en restant agile face aux évolutions. Le calendrier permet d’alléger la charge mentale de chaque personne impliquée dans la gestion de l’association. En inscrivant au calendrier dès le début de l’année les « marronniers », l’association aura une vision d’ensemble des échéances clés comme le bilan annuel, les orientations stratégiques, la préparation du budget ou encore la tenue de l’Assemblée générale annuelle. Il est possible également d’indiquer les thèmes ou les objectifs de la réunion, voire même d’affiner jusqu’aux points à l’ordre du jour. Si l’ordre du jour est la préparation de la campagne de dons de fin d’année, les points à voir seront les objectifs de collecte, le plan de communication et la répartition des rôles. Et pour mémoire, un planning n’est jamais figé : il s’adapte aux réalités de la vie associative. Bonus Téléchargez le modèle de compte-rendu de CA association   Si vous avez besoin d’aide pour penser votre gouvernance, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve mon rendez-vous découverte