Is@ vous Zed

Meilleurs voeux

Carte de voeux avec à gauche écrit "Bonne et heureuse année 2025" et à droite un personnage féminin avec des cheveux bouclés violets et des lunettes sourant devant des feux d'artifice

Isa vous Zed vous présente ses voeux les plus sincères pour 2025 Je vous souhaite une année riche en projets, en moments de joie partagée et en réussites collectives. Je vous souhaite une année d’engagements citoyens, de projets solidaires et de mobilisations associatives. Je vous souhaite une année de réussites et de réalisations Que 2025 soit l’année où vos projets prennent leur envol Belle et heureuse année à vous, vos équipes et vos bénéficiaires.

Mettre à profit la trêve des confiseurs pour bien finir l’année

Rayons d'archivage

Archivage, projets ou vacances ? La période entre Noël et le Nouvel An, souvent appelée la trêve des confiseurs, est une opportunité précieuse pour les associations. Entre la frénésie des fêtes et la reprise de janvier, elle offre un moment calme pour ranger, anticiper ou tout simplement souffler. Voici quelques conseils pour bien finir l’année, en mode « chill » mais efficace. 1. L’archivage ou l’art du nettoyage digital et administratif avant la nouvelle année La période est idéale pour faire place nette aussi bien dans vos locaux que dans vos outils digitaux. C’est parti pour une visite guidée des différentes étapes à considérer. Ranger les dossiers numériques  Prenez le temps de trier vos fichiers, de les organiser dans des dossiers clairs et de supprimer les doublons. Inutile par exemple de conserver les différentes versions d’un même document. Si vous utilisez un drive partagé, assurez-vous que tout le monde dispose des bons accès et que les documents importants sont bien classés. Diffusez en interne l’architecture et la procédure d’utilisation du drive et assurez-vous que le versement des fichiers se fait dans les règles de l’art. Nommez une personne référente en cas de besoin. Invitez chaque membre de l’équipe à nettoyer le dossier de téléchargement souvent encombré de fichiers inutiles. Pas de pitié pour les fichiers en doublon.  Nettoyez aussi le fichier des captures d’écran : si une capture d’écran doit être conservée, elle le sera dans un fichier adapté.  Sauvegardez vos dossiers importants sur un disque externe pour garantir leur sécurité Enfin, prenez le temps de trier et d’indexer vos photos : plutôt que de conserver des fichiers nommés « 1234.jpg », renommez-les avec des descriptions claires comme « marché de Noël 2024 – le stand » pour une gestion plus intuitive. Créez des dossiers par mois ou par événement pour mieux vous y retrouver. Cela vous fera gagner du temps lorsqu’il sera question d’illustrer votre rapport d’activité ou votre compte-rendu de projet. Archiver les documents papier  Profitez de ce moment pour réaliser un archivage complet de vos documents de fonctionnement comme les comptes rendus de conseils d’administration ou d’assemblée générale Préparez votre clôture comptable si votre exercice est calqué sur l’année civile en vérifiant que toutes les factures ont bien été reçues et enregistrées  Vérifiez si les conventions de mécénat ou de subvention de l’année sont à archiver ou s’il y a encore des obligations à compléter l’année suivante comme l’envoi d’un compte-rendu financier  Dans un espace recevant du public, sécurisez ces documents et ces archives  Pour une association employeuse, assurez-vous d’avoir tous les contrats de travail, les conventions de stage et autres conventions signés et contre-signés Si possible, numérisez les documents pour simplifier leur consultation future et créez une base de données avec dates et mots-clés. Faire le tri dans les supports de communication  Profitez de cette période pour revoir vos stocks de plaquettes, flyers et affiches ainsi que vos éventuels goodies (mugs, tote-bag, magnets…) Vérifiez si les contenus sont toujours d’actualité ou s’il est nécessaire d’effectuer quelques mises à jour : il est possible que le montant de la cotisation augmente au 1er janvier ou que votre association ait ouvert une nouvelle journée de permanence dans son local. La plaquette de l’association devra être modifiée en conséquence S’il vous reste sur les bras des flyers qui n’ont plus de raison d’être, recyclez-les en brouillon ou donnez-les à une association de loisirs créatifs. Cela désencombrera votre espace de stockage. Enfin, estimez ce dont vous aurez besoin l’an prochain pour anticiper vos commandes. Pensez notamment à profiter des promotions de fin d’année pour renouveler vos stocks ou commander des goodies personnalisés. Attention à ne pas voir trop grand et à ne pas rentrer trop de volume de goodies par exemple. 2. En mode « projets » : rétrospective et perspectives La fin d’année est également propice à un travail de fond sur vos projets à long terme. Mettez à profil ce temps où les urgences associatives sont moindres pour avancer sur vos actions et activités associatives. Faire un point sur les projets 2024 Prenez le temps d’évaluer les projets en cours : Quels objectifs ont été atteints ? Quels ajustements sont nécessaires ? Quel est l’impact des actions sur les bénéficiaires ? Inutile de se lancer dans une réunion avec toutes les forces vives. Une réunion informelle en petit comité avec les actrices et acteurs clés du projet permettra d’établir un point d’étape. Consignez les résultats dans un document partagé pour suivre l’évolution des idées. Et si vous demandiez l’avis de vos bénéficiaires pour mieux éclairer vos prochaines prises de décision ? Avec un questionnaire court, interrogez les premières et premiers concernés et analysez leurs retours. Planifier vos prochaines campagnes En toute logique, votre calendrier éditorial a déjà été réalisé pour le début d’année mais peut-être est-ce le moment de lancer la campagne d’adhésion et celle d’appel à cotisation. La première est destinée à une diffusion large tandis que la seconde s’adresse à vos adhérentes et adhérents pour leur renouvellement. N’oubliez pas de vous rappeler également au bon souvenir des anciens membres.  Il est toujours bon de reprendre son calendrier et de vérifier la bonne réalisation de ce qui a été programmé. C’est aussi le moment de confirmer aux personnes en charge de ce projet les différentes étapes dans lesquelles elles interviendront, feuille de route à la clef. Travailler vos supports de communication Préparez votre newsletter de début d’année Planifiez les publications sur vos réseaux sociaux pour souhaiter vos vœux et annoncer vos projets à venir Mettez à jour si besoin le contenu de vos supports imprimés comme vos plaquettes ou vos flyers 3. Les vacances : s’accorder un temps pour soi et pour les équipes Enfin, n’oubliez pas qu’il est essentiel de se reposer pour commencer l’année dans de bonnes conditions. Et si on levait le pied pour mieux se ressourcer ? Repos, congés, vacances pour toutes et tous Qu’il s’agisse de vos salarié•es ou de vos bénévoles, toutes vos équipes ont besoin d’une pause pour finir l’année et repartir du bon pied … Lire la suite

Envoyer ses voeux de fin d’année : conseils pratiques à destination des associations

Gros plan sur un sapin de Noël décoré en rouge et blanc

Chaque année se pose la question de l’envoi des vœux. Non seulement personnels (pas de carte virtuelle pour Taty Paulette !) mais aussi les vœux professionnels et associatifs. Car pour une association, les vœux de fin d’année vont au-delà de la tradition. Envoyer une campagne de vœux est une action de communication forte qui nécessite de prendre le temps de la construire. C’est une étape qui entre dans la stratégie globale de communication.  Mais encore faut-il savoir à qui s’adresser, pourquoi le faire et comment envoyer ces vœux. Quelques conseils pratiques pour vous aider à construire votre campagne. Pourquoi envoyer ses vœux ? 1. Pour remercier celles et ceux qui font vivre votre association Adhérentes et adhérents, bénévoles, donatrices et donateurs, partenaires opérationnels et financiers ont soutenu tout au long de l’année votre association. Reconnaître leur rôle essentiel dans la vie de l’association est un signal fort que vous leur envoyez.  2. Pour partager ce qui a été fait dans l’année Prenez le temps de regarder dans le rétroviseur pour voir le chemin parcouru ces douze derniers mois. Quelles ont été les étapes importantes dans la vie de l’association ? Que s’est-il passé ? Quel a été l’impact de vos actions dans la vie de vos bénéficiaires ? 3. Pour envisager l’avenir ensemble Même sans faire de demande explicite de renouvellement d’adhésion ou d’appel aux dons, pourquoi ne pas annoncer ce que fera l’association l’an prochain ? Décrivez votre projet phare et précisez à qui il s’adressera, pour quelles raisons il existera et comment il fonctionnera. Présentez votre vision de l’avenir. À qui adresser vos vœux ? L’idéal est de prévoir des messages différents selon les destinataires. En adaptant le ton et le format, vous personnaliserez votre message. Et surtout, soignez votre texte pour qu’il soit sincère. Inspirez-vous de ce qui existe, travaillez les textes de façon collégiale ou demandez l’aide de l’intelligence artificielle pour trouver les mots justes qui reflètent l’identité de votre association. – Adhérent•es et bénévoles : sans elles et sans eux, point d’association. Le mot d’ordre : dire MERCI. « Merci pour votre énergie et votre dévouement tout au long de cette année. Grâce à vous, nous avons pu atteindre des résultats incroyables. Nous sommes impatients de continuer cette aventure à vos côtés en 2025. Meilleurs vœux pour une année remplie de bonheur et de réussites collectives. » – Partenaires financiers et opérationnels : institutions, entreprises mécènes, autres structures de l’ESS ou associations partenaires. Mettez en avant l’impact concret de leur soutien, la richesse de votre collaboration et ouvrez la porte à de futures actions conjointes. « Grâce à votre générosité, cette année, nous avons aidé 500 personnes à retrouver un emploi durable. En 2025, avec votre soutien, nous espérons doubler cet impact. Merci pour votre confiance et engagement. Nous vous adressons nos meilleurs vœux pour une année prospère et solidaire. » – Grand public : partagez vos missions et valeurs, faites connaître votre activité principale et proposez de soutenir l’association en devenant adhérent•e, bénévole, donatrice ou donateur. « En 2024, nous avons réussi à mobiliser 300 citoyens pour protéger l’environnement local. Ensemble, continuons à agir pour notre planète. Rejoignez-nous pour faire la différence. Nous vous souhaitons une belle et engagée année 2025. » Comment envoyer vos vœux ? 1. Par courriel personnalisé La solution de facilité par excellence. Surtout si vous disposez d’un outil d’envoi en nombre permettant de personnaliser automatiquement le texte en insérant le prénom de la personne destinataire, par exemple. Les modèles de mise en forme sont légion : à vous de choisir et surtout d’adapter pour qu’il soit en phase avec votre message et vos valeurs.  Et si vous préférez mettre en forme vous-même votre envoi, ajoutez une image représentative de votre action associative, un pêle-mêle de photos ou bien encore une courte vidéo.  En pied de message, avec la signature, proposez un lien direct vers le formulaire d’adhésion ou de don. 2. Avec une carte de vœux papier C’est un incontournable pour adresser les vœux de l’association à des relations VIP. Choisissez une carte réalisée par une association et imprimée sur papier éco-responsable. Ajoutez un mot manuscrit de la présidente ou du président. Si votre association prévoit une cérémonie des vœux autour d’une galette, glissez également dans l’enveloppe le carton d’invitation à cet événement. 3. Sur les réseaux sociaux Prévoyez deux messages à programmer l’un le 24 décembre pour souhaiter de joyeuses fêtes et l’autre le 1er janvier pour souhaiter une bonne et heureuse année. Pour plus d’impact, illustrez votre publication avec une vidéo courte (et sous-titrée), un carrousel d’images, une infographie amusante. Evitez d’ajouter un lien externe qui obligerait l’internaute à sortir du réseau. Les algorithmes pénalisent ce genre de pratique. Bien entendu, n’oubliez pas de taguer vos bénévoles et vos partenaires pour accroître la portée de votre publication. Et il est de bon ton d’insérer un appel à l’action en fin de message, que ce soit une demande de partage, une invitation à suivre l’association sur ce réseau ou bien encore une demande de soutien solidaire. 4. Avec une vidéo de remerciements Réunissez votre équipe et/ou vos bénéficiaires pour une courte vidéo dynamique autour du mot « Merci ».  Présentez un montage rapide de quelques moments filmés dans l’année et mettant en lumière vos actions et activités associatives. Et dites « Merci ». Sous-titrez votre vidéo : elle sera ainsi accessible aux personnes déficientes auditives et à celles qui ont oublié leurs écouteurs… 5. Dans la newsletter des fêtes Le format de l’infolettre, plus conséquent qu’une carte de vœux, permet de présenter un premier bilan des actions menées pendant l’année qui s’achève et surtout de se projeter dans les projets qui seront portés pendant l’année à venir.  Ajoutez une interview de la présidente ou du président, des témoignages de bénéficiaires ou des anecdotes rapportées par vos bénévoles. Donnez un visage aux personnes qui font votre association. Les conseils en plus Planifiez votre campagne : en mode projet, commencez à travailler dès novembre pour inscrire les différentes étapes (rédaction des messages, création des supports visuels) dans votre agenda. Et … Lire la suite

Quiz : quel•le gestionnaire d’association êtes-vous ?

Perpective d'un corridor avec des encadrements de porte de couleurs vives

Découvrez-le en 10 questions ! Prêt·e à découvrir quel type de gestionnaire d’association vous êtes ? Ce jeu est l’occasion parfaite de tester vos réflexes, vos préférences et vos approches face à différentes situations associatives. À travers 10 questions ludiques, vous pourrez explorer quatre profils distincts et identifier celui qui vous correspond le mieux. Comment ça marche ? À chaque question, quatre propositions de réponses vous seront offertes. Choisissez celle qui résonne le plus avec votre manière de gérer votre association. Objectif : s’amuser tout en découvrant votre style de gestion pour renforcer vos points forts et mieux collaborer avec votre équipe. Prêt·e à relever le défi ? C’est parti !  Questions 1. Une réunion importante se profile. Comment la préparez-vous ? 🌀 Vous proposez une méthode participative pour la rendre innovante. ✏️ Vous préparez un ordre du jour précis et une feuille de route. 🤝 Vous contactez les participant·es pour connaître leurs attentes. ⚡ Vous fixez un objectif clair et motivez tout le monde. 2. L’association doit organiser un événement clé. Quelle est votre approche ? 🌀 Vous imaginez un thème original pour captiver les participant·es. ✏️ Vous élaborez un rétroplanning détaillé. 🤝 Vous organisez une réunion collective pour impliquer tout le monde. ⚡ Vous trouvez des partenaires pour maximiser l’impact. 3. Vous constatez que vos bénévoles manquent de dynamisme. Comment les remotivez-vous ? 🌀 Vous lancez un nouveau projet enthousiasmant. ✏️ Vous analysez les causes et proposez des solutions concrètes. 🤝 Vous organisez une activité conviviale pour renforcer les liens. ⚡ Vous donnez un objectif motivant et stimulant à atteindre. 4. Face à un problème financier, que faites-vous en priorité ? 🌀 Vous cherchez des solutions créatives comme des partenariats inédits. ✏️ Vous restructurez le budget pour optimiser les ressources. 🤝 Vous sollicitez des soutiens externes (associations, mécènes). ⚡ Vous lancez une campagne de financement express. 5. Une nouvelle loi impacte la gestion associative. Votre réaction ? 🌀 Vous cherchez à transformer cette contrainte en opportunité. ✏️ Vous mettez à jour vos processus pour garantir la conformité. 🤝 Vous consultez d’autres dirigeant·es pour échanger des idées. ⚡ Vous adaptez rapidement les pratiques de l’association. 6. Quand vous devez déléguer une tâche importante… 🌀 Vous confiez la mission à une personne audacieuse et créative. ✏️ Vous choisissez la personne avec les compétences les plus adaptées. 🤝 Vous discutez avec l’équipe pour trouver un·e volontaire. ⚡ Vous déléguez à une personne réactive et disponible. 7. Vous devez créer un partenariat avec une autre association. Quelle est votre priorité ? 🌀 Imaginer une collaboration innovante et inspirante. ✏️ Définir des termes clairs et précis pour éviter les malentendus. 🤝 Construire une relation de confiance mutuelle. ⚡ Identifier rapidement des bénéfices concrets pour chaque partie. 8. Pour célébrer un succès associatif, vous… 🌀 Organisez un événement original et marquant. ✏️ Rédigez un bilan détaillé pour valoriser les apprentissages. 🤝 Invitez toute l’équipe à partager ce moment de réussite. ⚡ Communiquez largement sur cet accomplissement pour attirer du soutien. 9. Pour les objectifs stratégiques de l’association  🌀 Vous vous inspirez des tendances actuelles pour proposer des idées novatrices. ✏️ Vous utilisez une méthode structurée comme les objectifs SMART. 🤝 Vous réunissez l’équipe pour une réflexion collective. ⚡ Vous vous concentrez sur des objectifs ambitieux à court terme. 10. A quoi mesurez-vous votre réussite en tant que dirigeant·e ? 🌀 La capacité de l’association à innover et se réinventer. ✏️ La stabilité et la pérennité des actions menées. 🤝 Le niveau d’engagement et de satisfaction des membres. ⚡ Les résultats obtenus et les nouveaux projets lancés. Résultats 🌀 Majorité 🌀 : Le ou la visionnaireVous êtes une personne créative et tournée vers l’avenir.Vous êtes une source d’idées innovantes. Mais veillez à structurer vos projets pour qu’ils se réalisent pleinement. ✏️ Majorité ✏️ : L’organisateur/l’organisatriceVous êtes une personne méthodique et rigoureuse.Votre rigueur est un atout. Mais prenez garde à ne pas freiner la créativité ou la spontanéité de vos équipes. 🤝 Majorité 🤝 : Le ou la diplomateVous êtes une personne fédératrice, orientée vers l’humain et la collaboration. Continuez à explorer des idées audacieuses pour surprendre et inspirer. ⚡ Majorité ⚡ : Le ou la dynamiqueVous êtes une personne axée sur les résultats et l’action. Prenez le temps de renforcer vos bases pour garantir la pérennité de votre association. Vous reconnaissez-vous dans ces résultats ? J’espère que vous avez apprécié ce jeu ! Vous avez envie d’aller plus loin pour structurer et professionnaliser votre association ? Je vous accompagne dans votre démarche avec des solutions adaptées à vos besoins et votre réalité. Un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve mon rendez-vous découverte

Giving Tuesday : faites appel à la générosité

Giving Tuesday, célébrez la générosité - 3 décembre 2024

… pour financer vos projets associatifs Chaque année, le Giving Tuesday rassemble des millions de personnes dans le monde entier autour d’une cause commune : la générosité. Cette journée internationale, célébrée le mardi suivant Thanksgiving, est une opportunité précieuse pour les associations de collecter des fonds, mobiliser des bénévoles et mettre en lumière leurs projets. 1. Qu’est-ce que le Giving Tuesday ? Le Giving Tuesday est né en 2012 à New York en réaction aux excès commerciaux du Black Friday et du Cyber Monday. L’objectif ? Encourager chaque personne à donner, que ce soit en argent, en temps ou en compétences. Lancée comme la journée mondiale de la philanthropie, elle est axée sur la générosité et la solidarité. Aujourd’hui, le mouvement s’étend à plus de 100 pays et a un impact grandissant chaque année. 2. Le Giving Tuesday en France En France, le Giving Tuesday a été lancé en 2018. Depuis, il a permis de mobiliser de nombreuses associations et donatrices et donateurs : 2022 : Plus de 4,3 millions d’euros collectés en ligne, une augmentation de 7 % par rapport à 2021. 2023 : Plus de 150 acteurs mobilisés, dont de nombreuses associations de toutes tailles. 3. Comment faire pour rejoindre le mouvement ? 1 – Identifiez un projet concret à financer A la différence des autres campagnes de dons ponctuels que votre association pourrait lancer dans l’année, le Giving Tuesday est l’occasion rêvée de faire financer un projet spécifique à fort besoin de visibilité. Il est donc important de bien définir l’usage que votre association fera des fonds récoltés. Soyez précis et transparent. Le modèle de la cagnotte avec des paliers expliquant qu’avec tel montant sera réalisée telle étape peut être un moyen de rassurer celles et ceux qui vont donner. 2 – Communiquez activement sur vos réseaux sociaux et auprès de toutes les personnes dans l’écosystème de votre association. Mobilisez votre premier cercle, c’est-à-dire les membres de votre association, vos bénévoles et vos salarié•es et incitez-les à diffuser largement les publications que vous ferez sur tous vos réseaux sociaux. Rappel : Une communication efficace nécessite une mobilisation en amont. On ne décide pas de participer au Giving Tuesday la veille pour le lendemain. C’est une authentique campagne de communication à mettre en place : elle se conçoit donc comme un projet. Dans l’article sur Comment (bien) préparer sa recherche de fonds à la rentrée, vous trouverez une feuille de route vous permettant d’inscrire à votre agenda les différents moments, y compris le Giving Tuesday. 3 – Utilisez les outils disponibles Inscrivez-vous gratuitement sur la page Giving Tuesday France pour accroître votre visibilité. Vous y trouverez des ressources prêtes à l’emploi pour vous accompagner dans la mise en place de votre campagne :  kit de communication  visuels adaptés aux différents formats des réseaux sociaux le mot dièse #GivingTuesdayFR guides de campagne… Ces supports de communication sont gratuits et permettront d’identifier vos publications comme s’inscrivant dans ce mouvement de générosité. Ils vous feront surtout gagner du temps avec des modèles visuels et rédactionnels. Les associations peuvent également s’inscrire à des webinaires d’accompagnement spécifiques, qui leur permettent de concevoir un plan de campagne sur mesure et de bénéficier de conseils personnalisés, le tout dans une démarche collaborative avec d’autres acteurs du secteur associatif. D’autres ressources vidéos sont également disponibles en ligne pour vous aider à construire votre campagne. En live ou en asynchrone, les ressources ne manquent pas. 4 – Inscrivez la campagne dans votre calendrier éditorial Ce qui revient à dire que cette campagne doit aussi être relayée dans votre infolettre et sur votre site : vos actualités doivent mettre en avant cette demande de générosité. Tout en gardant les visuels du Giving Tuesday, variez les formats : une interview d’une personne bénéficiaire parlant de votre action dans votre newsletter, un témoignage de bénéficiaires en vidéo sur votre site…  4. Pourquoi participer ? S’inscrire dans le mouvement Giving Tuesday, c’est bénéficier d’un cadre porteur et structuré pour propulser votre campagne d’appel aux dons. Votre association profitera de la dynamique de l’événement sans devoir porter seule la charge de communication. Et si vous ne cherchez pas à lever des fonds, le mouvement est particulièrement adapté à toutes les formes de générosités :  recrutement de bénévoles : don de temps collecte de produits ou de matériel : don en nature autres mobilisations : don de sang A l’instar de toute campagne de communication, la participation au Giving Tuesday vous offre l’opportunité de  mobiliser votre écosystème associatif lever des fonds  travailler votre visibilité mettre en avant un projet ou une action spécifique augmenter le nombre de vos donatrices et donateurs Enfin, cela montre que votre association cherche à diversifier ses soutiens pour mieux pérenniser ses activités et ses actions. 5. Et après ? Dites MERCI ! Remerciez : vos bénévoles les personnes qui ont participé activement à la diffusion de la campagne vos donatrices et donateurs. Pour mémoire, l’envoi d’un reçu fiscal n’est pas un remerciement… Publiez ce que vous avez récolté au cours du Giving Tuesday, que ce soit sous forme de dons en numéraires ou de dons matériels. Les bienfaits de la solidarité sont plus importants quand la donatrice ou le donateur sent que son don s’inscrit dans un mouvement plus vaste. Indiquez ce que votre association va mettre en place grâce à ces dons. Là encore, c’est important d’inscrire dans un ensemble la contribution de chacune et de chacun. Ressource complémentaire : Les meilleurs conseils pour Giving Tuesday en 2024 Si vous avez besoin d’aide pour votre recherche de fonds, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve mon rendez-vous découverte

Spécial 25 novembre contre les violences faites aux femmes

Poing levé - image de Néstor Díaz

Exceptionnellement, l’article hebdomadaire sera consacré à la journée internationale de lutte pour l’élimination des violences faites aux femmes. Militante engagée, je souhaite rappeler le rôle essentiel des associations féministes dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Sur le terrain, elles sont première ligne pour : entendre et recueillir la parole des femmes victimes les accompagner dans toutes leurs démarches les aider à se reconstruire Ces associations sont également présentes pour sensibiliser à la prévalence des violences sexistes et sexuelles à tous les âges et dans tous les milieux. Elles interviennent pour informer sur toutes les formes de violences, des plus visibles aux plus insidieuses. Elles mettent en avant le harcèlement de rue, les violences économiques et financières ou encore les violences faites aux femmes handicapées.  Elles forment des personnels de la santé, du social, de la police et de la gendarmerie, du droit… aux spécificités de certaines formes de violences.  Elles lancent des actions de plaidoyer et des mobilisations d’envergure afin de faire changer la loi. L’inscription de la liberté d’avorter dans la Constitution française est la dernière avancée majeure obtenue de haute lutte par les associations féministes. Gros plan sur les 140 mesures  Une coalition féministe de 63 organisations propose une loi cadre, en 140 mesures d’ordre réglementaire, législatif et budgétaire. 140 mesures visant à lutter contre les violences sexistes et sexuelles. 1. Éducation et prévention Introduire une éducation affective et sexuelle obligatoire dès le primaire. Former systématiquement les professionnels en contact avec le public (enseignants, policiers, magistrats) aux questions de violences sexistes et sexuelles. 2. Protection et accompagnement des victimes Développer des centres de prise en charge spécifiques et accessibles sur tout le territoire. Garantir un accompagnement juridique, médical et psychologique pour les victimes. 3. Justice et répression Mettre en place une justice spécialisée pour les violences sexistes, afin d’accélérer les procédures et d’assurer un traitement adapté des plaintes. Criminaliser certaines formes de violences encore sous-pénalisées, comme le harcèlement sexiste. 4. Soutien renforcé aux associations féministes Doubler les financements publics pour les associations luttant contre les violences sexistes et sexuelles. Favoriser les partenariats locaux entre collectivités et associations pour des actions de sensibilisation et d’accompagnement renforcées. 5. Changement culturel et sociétal Lutter contre la culture du viol à travers des campagnes de sensibilisation nationales. Encourager les médias à représenter les femmes de manière non stéréotypée et respectueuse.  

Les 10 points à vérifier pour une gestion associative sans stress

Paysage japonais

Comment subir le moins possible le poids de la gestion quotidienne d’une association ? En la structurant, en la programmant et en l’optimisant.  Une bonne gestion associative est celle qui libère les équipes d’une charge mentale inutile et leur permet de transformer le temps administratif en temps opérationnel sur le terrain, au plus près des bénéficiaires. Voici les 10 points à vérifier et à mettre en action pour gérer plus sereinement votre association : 1. Clarifier les rôles et responsabilités Même si ceux-ci sont définis par les statuts ou le règlement intérieur, rien de tel que d’établir des fiches de mission pour chaque membre de la gouvernance.  Dire que la trésorière ou le trésorier gère la comptabilité et que la ou le secrétaire s’occupe de l’administration de l’association ne suffit pas. Inscrivez noir sur blanc les différentes actions que la personne peut mener en indiquant son degré d’autonomie.  L’objectif est d’éviter le double emploi et les trous dans la raquette : les tâches faites en double par deux personnes différentes et les tâches non réalisées parce que non attribuées de manière formelle. Un outil efficace est l’organigramme qui permet à chacun•e de savoir quelles sont ses missions et délégations. 2. Optimiser la gestion des adhérent•es Le temps des listes de membres sur un beau cahier à spirale ou dans un tableau Excel aux multiples versions est bel et bien dépassé. Des outils gratuits existent pour : recueillir les adhésions et les renouvellements de cotisation (HelloAsso, par exemple) centraliser dans des tableaux dynamiques toutes les informations nécessaires à la gestion des membres : coordonnées, préférences de contact, paiements…  Sur ce dernier point, je recommande un outil français comme TimeTonic qui permet de créer sur mesure un espace adapté à vos besoins de gestion et de suivi. 3. Structurer la communication interne Nos façons de communiquer n’ont cessé d’évoluer ces dernières années. Et avec elles, les outils que nous employons au quotidien pour échanger des informations. Au risque souvent de se perdre dans tous ces outils.  Décidez de manière collégiale quel est l’outil le mieux adapté pour une communication efficace. Définissez également quelles sont les informations qui seront diffusées : messagerie collaborative (Slack, Discord) : échanges rapides selon des canaux préétablis groupe WhatsApp : infos partagées en petit comité, comme les membres du bureau courriels : informations primordiales à partager au plus grand nombre Quant aux SMS et aux appels téléphoniques, réservez-les aux urgences. 4. Établir un calendrier annuel des actions Tout ce qui n’est pas dans un agenda n’existe pas ! En début d’année, mettez en place les dates incontournables comme celle de l’assemblée générale annuelle, celles des événements que vous organiserez ou auquels vous participerez, les différentes étapes de vos activités… Actualisez ce calendrier tous les mois pour y inscrire les projets et visualiser leur état d’avancement. Pour coupler la gestion des projets et un calendrier dynamique, je vous recommande le combo Notion + Notion Calendar. 5. Simplifier la comptabilité Tout comme pour la liste des membres, la tenue des comptes de l’association sur un beau cahier n’est plus vraiment d’actualité. Surtout si votre association prévoit de demander des subventions ou des fonds privés.  Numérisez les comptes de votre association. Choisissez un logiciel qui suit le nouveau plan comptable des associations. Cela vous permettra d’établir les documents financiers nécessaires pour prouver la gestion désintéressée de votre structure et pour solliciter des financements. Automatisez également les tâches chronophages comme l’établissement et l’envoi des reçus fiscaux lors de dons en ligne. 6. Gérer efficacement les bénévoles De la même façon que vous avez mis en place un tableau de gestion des membres, tenez à jour une base de données avec vos bénévoles en activité. Indiquez dans cette base toutes les informations pertinentes sur les disponibilités, les missions actuelles, les évolutions souhaitées, les compétences et les talents de vos bénévoles.  Vous pouvez pousser plus loin la structuration en faisant remonter dans cette base dynamique le nombre d’heures de bénévolat réalisées chaque mois par chaque bénévole. En fin d’année, en deux clics, vous pourrez synthétiser le nombre d’heures de bénévolat pour les valoriser en pied de compte de résultats. 7. Optimiser la collecte de fonds Profitez des fonctionnalités d’un outil comme HelloAsso qui permet également recueillir des dons.  Ma recommandation ? une page de dons pérenne, sur laquelle les donatrices et donateurs peuvent donner de manière ponctuelle ou sur abonnement des campagnes ciblées selon une période de l’année (Giving Tuesday, par exemple) ou selon un projet à financer.  Et n’oubliez pas de remercier en envoyant après chaque don un message en plus du reçu fiscal.  8. Mettre en place un système de suivi des projets Suivre un projet se fait de manière collaborative. Toute personne qui intervient à un degré ou un autre dans le projet doit pouvoir avoir accès rapidement à l’état d’avancement de celui-ci. Cela signifie de ne pas avoir à demander à une tierce personne un reporting à l’instant T.  Le temps associatif est trop précieux pour le perdre parce que le projet n’est pas piloté sur un outil adapté. Le mieux est d’adopter un logiciel en ligne comme Notion pour toutes les phases de pilotage de projets. 9. Mesurer et analyser l’impact des actions Lorsque vous construisez les projets et les actions qui seront menés par votre association, prévoyez les indicateurs qui vont vous permettre d’estimer l’apport et l’impact de votre activité. Quels seront les chiffres les plus pertinents ? A vous de voir. La plupart du temps, les indicateurs seront sur  le nombre de personnes accompagnées ou accueillies par l’association le nombre de membres et leur répartition  le nombre d’actions de terrain réalisées dans l’année Il est aussi intéressant d’avoir des indicateurs non chiffrés, comme le degré de satisfaction des bénéficiaires.  Suivez ces indicateurs dans une base de données de façon à pouvoir les éditer sous forme de tableau de bord. 10. Imaginer ce dont votre association a besoin  Toutes ces recommandations ne sont que des recommandations !  Tenez compte de votre réalité associative, de votre mode de … Lire la suite

Le rôle de présidente ou président d’une association

Une salle de réunion dans une ambiance de bleu

La présidente (ou le président) d’une association joue un rôle essentiel dans la direction et le développement de la structure. En particulier lorsque la personne à la présidence est également à l’origine de la fondation de l’association. Ce cumul n’est pas rare dans le monde associatif. Plus, il renforce l’engagement et la légitimité de la présidente. Toutefois, ce n’est pas sans risques ni défis. En tant que fondatrice, la présidente incarne la mission et la vision de l’association. Cette double casquette l’amène souvent à influencer profondément la culture interne, les orientations stratégiques et l’implication des membres. Cependant, l’attachement à l’histoire et aux valeurs d’origine peut parfois limiter les perspectives d’évolution et rendre certaines décisions difficiles. NB : pour éviter la double flexion tout au long de cet article, j’utiliserai le mot « présidente » pour désigner à la fois les présidentes et les présidents d’association. 1. Les responsabilités clés de la présidente Définition de la stratégie : gestion au long cours Elle préside à l’élaboration de la stratégie et met en œuvre la vision à long terme de l’association. Son rôle ? S’assurer que toutes les actions convergent vers les objectifs définis. Gestion des ressources humaines Au sein des associations où l’humain est central, elle travaille en étroite collaboration avec les bénévoles, salarié•es et autres membres du conseil. Son rôle ? Garantir une équipe motivée et engagée. Communication interne et externe En représentant l’association publiquement, elle doit aussi assurer une communication efficace avec tous les partenaires et membres internes. Son rôle ? Assurer l’image de marque de l’association. Gestion des risques La présidente veille à la conformité des actions de l’association avec les différentes réglementations. Son rôle ? Tendre vers le risque zéro. 2. Les défis : équilibre, délégation et anticipation des crises Équilibre entre rôle opérationnel et stratégique  La présidente est souvent prise entre la nécessité de participer à des actions concrètes au jour le jour et celle de piloter une stratégie de plus haut niveau, à 3 ou 5 ans. Il est évident qu’une délégation interne est souhaitable pour alléger la charge de travail et éviter le burn-out militant. D’où l’importance de réfléchir au sein du Conseil d’Administration à la répartition des tâches et des missions. Gestion des conflits et anticipation des crises Pour éviter que des situations de crise ne déstabilisent l’association, la présidente peut s’appuyer sur des aides extérieures en médiation et conseil. Il est aussi important de structurer des procédures d’anticipation. La mise en place d’un plan de gestion de crise et d’un processus de médiation peut être bénéfique pour résoudre les désaccords rapidement et préserver l’harmonie interne. 3. Piloter et déléguer Une fois encore, je vais insister sur la nécessité absolue de mettre en place des processus et de dessiner le schéma du fonctionnement associatif. Processus de gouvernance Plus simplement exprimé : le QUI fait QUOI QUAND COMMENT. C’est-à-dire un schéma de gouvernance illustrant les relations et interactions entre la présidence, les autres membres du bureau et les membres du conseil d’administration. Cela permet de clarifier les rôles et responsabilités de chaque personne investie dans la gouvernance.  Suivi des objectifs et des performances  Avec des tableaux de bord et des indicateurs pour suivre les actions, évaluer leur impact et mesurer les progrès en temps réel. Un planning annuel structurant les grands événements de l’association est également recommandé pour anticiper et alléger la charge de travail. Outils de communication interne Un espace de travail partagé (comme Notion) est pratique pour faciliter les échanges entre les membres du bureau et les bénévoles. Ces outils permettent aussi d’archiver les documents essentiels (comptes rendus, bilans, rapports) pour garantir un accès centralisé et transparent à l’information. 4. Passer le relais Même si le poste de présidente est électif dans une association, rien n’empêche de bien préparer la transition en fin de mandat.  Dans les associations employeuses, on constate que les candidatures au poste de présidente émanent le plus souvent de personnes déjà activement impliquées dans le fonctionnement de l’association : vice-présidentes, secrétaires ou trésorières. Ayant travaillé avec la présidente sortante, elles sont déjà au fait des réalités de l’association. Leur engagement préserve la continuité de l’association. Toutefois, apprendre à devenir présidente n’est pas inné. Des formations, comme le Certificat de formation à la gestion associative (CFGA), sont disponibles pour structurer ces compétences. Le CFGA est conçu pour former à la fois sur les aspects juridiques, administratifs et humains nécessaires à la gestion d’une association. Cette formation permet de mieux anticiper les défis et de comprendre le fonctionnement global de l’association.   Le rôle de présidente est central pour guider une association vers ses objectifs tout en s’adaptant aux défis inévitables. Une présidence impliquée et bien formée permet à l’association de se développer de manière sereine et efficace. En alliant une vision stratégique à une gestion humaine attentive, en s’appuyant sur des outils adaptés et en anticipant la transition, la présidente contribue non seulement à la pérennité de l’association mais également à l’engagement de ses membres.  Si vous avez besoin d’aide pour optimiser votre fonctionnement, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! 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Comment animer son conseil d’administration

Travailler ensemble

La question est souvent posée de savoir comment faire pour animer un conseil d’administration afin de le rendre actif, impliqué et efficace pour l’association Pour que le conseil d’administration – plus connu sous son petit nom de CA – joue pleinement son rôle d’organe de gouvernance, il est essentiel de structurer et dynamiser son fonctionnement. Voici quelques recommandations et conseils pratiques pour embarquer les administratrices et administrateurs dans la grande aventure du Conseil d’administration. 1. Établir des fondations solides En toute logique, les personnes qui ont été élues pour siéger au Conseil d’administration ont présenté à l’Assemblée Générale leurs ambitions et leurs compétences, voire parfois un programme d’engagement.  Ce qui doit par la suite se traduire en missions claires et bien réparties. Concrètement :  Définir les missions avec précision Chaque membre du CA se voit attribuer des tâches claires et des objectifs alignés sur les priorités de l’association.  Pour en savoir plus sur comment définir ces missions, je vous invite à lire l’article sur la fiche de mission bénévole.  Ces missions, avec objectifs et tâches, sont également inscrites dans une feuille de route et dans un agenda. Organiser le renouvellement des membres  Les statuts prévoient les modalités de renouvellement des membres en fin de mandat ou démissionnaires. Il est indispensable que l’association communique clairement sur ce qui est attendu des membres du CA en termes d’engagement. Cela peut être la participation obligatoire aux réunions qui se tiennent tous les mois et durent environ deux heures et le pilotage ou co-pilotage d’une mission spécifique : organisation événementielle, recherche de financements, animation des réseaux sociaux… La continuité de l’action associative doit être maintenue même et surtout si l’équipe change.  Proposer des formations à la gestion associative Bien comprendre les responsabilités d’un administrateur ou d’une administratice ne coule pas de source. On ne s’improvise pas membre du CA : on apprend à le devenir. Pour ce faire, deux possibilités sont ouvertes à l’association : une formation « maison » sur les bonnes pratiques avec partage de ressources, d’expertise et éventuellement mentorat un programme externe, animé par une association spécialisée ou un organisme de formation. Il existe un Certificat de formation à la gestion associative (CFGA), formation théorique et pratique en vue de l’exercice de responsabilités bénévoles dans la gestion administrative, financière et humaine d’une association.  2. Passer à l’action grâce à une organisation optimisée Pour concrétiser les projets décidés en réunion, il est crucial d’utiliser des outils collaboratifs simples et efficaces. Sans surprise, je recommande fortement d’utiliser Notion pour centraliser les décisions prises lors des réunions, le planning des rencontres et le pilotage des différentes actions. Couplé avec Notion Calendar, Notion permet de gérer les tâches, de coordonner les différents projets et de planifier toutes les échéances. Chaque étape peut être suivie en temps réel via un tableau de bord partagé.  Ainsi, un modèle de plan de travail pour le CA peut être intégré dans Notion, avec des sections pour chaque domaine d’activité (finances, bénévolat, communication) et des tâches assignées à chaque membre. 3. Optimiser les comptes-rendus Une communication fluide est essentielle mais souvent elle s’accompagne d’un investissement en temps non négligeable. De nouvelles solutions techniques sont disponibles pour alléger cette tâche. Si certaines sont intégrées à l’outil, il n’en reste pas moins que la plupart sont payantes. A chaque association d’étudier si la fréquence et le volume des réunions à retranscrire permettra d’amortir le prix.  Utiliser des outils de retranscription en direct La plupart des logiciels de visioconférence sont désormais équipés d’une fonction de transcription automatique qui permettent de retranscrire les discussions en direct. Cela facilite la prise de notes et permet d’assurer une traçabilité des échanges. Cela permet aussi aux membres en situation de handicap auditif de suivre les débats en direct. Pour des réunions en présentiel, d’autres outils pilotés par l’AI pourront retranscrire un enregistrement audio des débats et décisions prises lors des réunions du Conseil. Adopter un format unique de compte rendu Mettre en place un modèle de compte rendu facilite le suivi des actions et évite les oublis. Un document simple et structuré peut inclure les points discutés, les décisions prises et les actions assignées. De plus, ce modèle peut être enregistré dans une base de données Notion : pendant la réunion, les notes seront prises directement dans l’outil… 4. Planifier les réunions Je reviens souvent sur la nécessité d’inscrire dans un calendrier toutes les réunions, toutes les tâches, toutes les actions à mener. Un planning structuré, revu régulièrement, permet de maintenir les membres du Conseil concentrés sur leurs missions. Tout en restant agile face aux évolutions. Le calendrier permet d’alléger la charge mentale de chaque personne impliquée dans la gestion de l’association. En inscrivant au calendrier dès le début de l’année les « marronniers », l’association aura une vision d’ensemble des échéances clés comme le bilan annuel, les orientations stratégiques, la préparation du budget ou encore la tenue de l’Assemblée générale annuelle. Il est possible également d’indiquer les thèmes ou les objectifs de la réunion, voire même d’affiner jusqu’aux points à l’ordre du jour. Si l’ordre du jour est la préparation de la campagne de dons de fin d’année, les points à voir seront les objectifs de collecte, le plan de communication et la répartition des rôles. Et pour mémoire, un planning n’est jamais figé : il s’adapte aux réalités de la vie associative. Bonus Téléchargez le modèle de compte-rendu de CA association   Si vous avez besoin d’aide pour penser votre gouvernance, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve mon rendez-vous découverte

Accueillir et fidéliser les bénévoles à distance

Visioconférence

Dans un monde de plus en plus connecté, le bénévolat hors site ou à distance est devenu une réalité incontournable pour de nombreuses associations. Cette nouvelle forme d’engagement offre flexibilité et opportunités mais pose également des défis uniques en termes d’accueil et de fidélisation des bénévoles. Explorons ensemble comment les associations peuvent relever ces défis et créer une communauté de bénévoles engagée et épanouie, même à distance. Petit rappel historique Le bénévolat hors site a connu un essor considérable ces dernières années, particulièrement depuis 2020 avec la pandémie de COVID-19. Cette évolution a été rendue possible par l’adoption par le plus grand monde d’outils technologiques comme les logiciels de visioconférence. Le bénévolat à distance Cette forme de bénévolat se caractérise par des missions entièrement réalisées en ligne, telles que : la gestion de la communication sur les réseaux sociaux la rédaction de contenu la gestion de projets à distance le développement informatique la création graphique Essentiellement, ce sont des tâches et des missions support facilement externalisables. Avantages et défis du bénévolat hors site 1) Pour les bénévoles Pour les bénévoles, le bénévolat à distance offre une flexibilité sans précédent.  La personne bénévole peut apporter son concours à son propre rythme et de manière asynchrone. Elle n’est plus tenue de se rendre au local associatif pour réaliser sa mission pendant les horaires d’ouverture.  Elle n’est pas tributaire des transports et de toute la logistique afférente. Elle peut travailler pour l’association depuis le lieu de son choix. Etre digital nomad et bénévole n’est plus incompatible. Il n’est pas toujours simple de concilier engagement bénévole et emploi du temps chargé. Le bénévolat à distance apporte cette souplesse.  A contrario, malgré ces avantages, le bénévolat à distance présente des risques psycho-sociaux qu’il est important de prendre en compte comme le sentiment d’isolement ou bien la difficulté de s’affirmer en tant que membre d’un groupe.  Souvent, ne pas avoir de retour sur la qualité ou la pertinence du travail accompli dans le cadre de la mission peut conduire la personne bénévole à se désinvestir.   Il est essentiel que la personne bénévole trouve sens à ce qu’elle accomplit. 2) Pour l’association Du côté des associations, cette pratique permet de : s’ouvrir à une base de talents plus large diversifier les compétences au sein de l’équipe intégrer des bénévoles qui ne seraient pas disponibles autrement Cependant, les limites de ce modèle sont apparues assez vite lors des confinements imposés par la situation sanitaire. A ce moment-là, toutes les associations se sont trouvées confrontées à la nécessité de modifier très rapidement leur mode de fonctionnement. Or, certaines missions ne peuvent se passer de contact et de rencontre physique avec les bénéficiaires. Animer sa communauté de bénévoles hors site Rien de bien nouveau sous le soleil : pour s’épanouir, les bénévoles ont besoin d’accueil, de formation, d’écoute, d’accompagnement et de temps de rencontre. A distance, ce besoin de faire groupe est plus prégnant pour créer ce sentiment d’appartenance.  Quelques pistes adaptées à ce mode d’engagement bénévole : a) Penser l’accueil en ligne Pour cela, adaptez votre parcours d’accueil à l’usage digital. Avec un espace dédié à l’intégration, vos bénévoles retrouveront en quelques clics toutes les informations nécessaires à leur participation active à la vie de l’association.  Pour en savoir plus, je vous invite à lire l’article 10 astuces pour former efficacement vos bénévoles sans y passer des heures. b) Créer du lien Proposez chaque mois un apéro virtuel d’accueil des nouveaux et nouvelles bénévoles et invitez également les bénévoles qui travaillent en présentiel à se joindre à la soirée.  Pour aller plus loin, pourquoi ne pas lancer un groupe WhatsApp ou encore un espace Slack ?  L’objectif est qu’à terme, les relations ne soient plus seulement verticales – entre l’association et les bénévoles – mais aussi horizontales – uniquement entre bénévoles.  c) Informer régulièrement Avec une newsletter mensuelle réservée aux bénévoles ! Condensé d’informations pratico-pratiques, cette infolettre fera le lien avec l’ensemble des bénévoles. Elle permettra de rappeler les formations proposées, d’annoncer l’agenda des futurs événements et les besoins relatifs, de demander l’envoi mensuel des heures de bénévolat effectuées ou encore de mettre en lumière une ou un bénévole au travers d’un portrait ou d’une interview… d) Célébrer et remercier ! Même en travaillant totalement à distance, la personne bénévole a besoin de savoir que son travail a un impact.  Trop d’associations ne prennent pas le temps – parce que cela n’est écrit nulle part et surtout pas à leur agenda – d’envoyer un mot de remerciement.  Pas simplement de dire « Merci pour ton temps » mais bien de détailler en quoi la contribution de la personne bénévole a permis la réussite d’un événement, d’une mission, d’un projet.  Ce n’est jamais du temps perdu que de personnaliser les remerciements. Surtout pour une personne que l’on ne connaît qu’à travers un écran ! e) Organiser un temps de rencontre en vrai Une fois par an, programmez une journée pour regrouper vos bénévoles autour d’une formation et de temps de consolidation de l’engagement. Des financements peuvent être trouvés pour ce faire à condition que cette ligne de dépense soit inscrite au budget… En résumé Le bénévolat à distance offre de nombreuses opportunités aux associations et aux bénévoles. Cependant, il nécessite une approche réfléchie pour être vraiment efficace. En mettant en place des stratégies d’accueil et de fidélisation, les associations peuvent créer un environnement où les bénévoles se sentent valorisé•es, motivé•es et engagé•es sur le long terme, même à distance. La clé réside dans une communication régulière, une reconnaissance constante des efforts et la création d’un véritable sentiment de communauté. Si vous avez besoin d’aide pour mettre en place votre parcours bénévole, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve mon rendez-vous découverte