Is@ vous Zed

Accessibilité numérique #1 : LinkedIn

Une femme avec des prothèses de bras devant son ordinateur portable

Le 11 février 2005, la France s’est dotée d’une loi « pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées ». Cette loi met en avant une obligation d’accessibilité de tous les espaces afin de favoriser la participation à la vie sociale et citoyenne des quelques 12 millions de personnes porteuses de handicap en France. Ainsi, l’espace numérique doit être accessible aux personnes en situation de handicap et plus particulièrement aux personnes avec des besoins spécifiques. Inutile de dire que nous en sommes bien loin. Aujourd’hui, j’inaugure une série d’articles qui seront consacrés à l’accessibilité numérique et plus particulièrement aux bonnes pratiques qui rendent les contenus en ligne accessibles aux personnes en situation de handicap. Focus du jour : LinkedIn Comme tout réseau social, LinkedIn est en perpétuelle évolution. Les publications évoluent avec de nouveaux formats et de nouvelles mises en forme. Il se trouve que ces évolutions ne sont pas toujours pensées en termes d’accessibilité. J’en veux pour preuve deux habitudes qui a mon sens viennent grever l’accessibilité du contenu pour les personnes déficientes visuelles. La mise en forme La tentation est grande de mettre en forme un texte en y ajoutant du gras ou une écriture en italique. Or, ces deux mises en forme ne sont pas natives sur LinkedIn.  Mais, comme avec tout outil numérique, un contournement est toujours possible. C’est-à-dire qu’un outil tiers est utilisé pour formater le texte.  Visuellement, italique et gras s’affichent dans la publication. En revanche, ces mises en forme sont absolument illisibles par une synthèse vocale ou un outil de lecteur d’écran. Le mieux est donc ici l’ennemi du bien. Ou plutôt le joli l’emporte sur le message. En cas de doute, certains navigateurs proposent de tester le rendu avec la fonctionnalité « Lire à haute voix cette page ».  Les carrousels Comme tout format image, le carrousel nécessite la mise en place d’une description alternative. Cette pratique de description alternative permet de rendre accessibles les images soit en les décrivant, soit en indiquant simplement que l’image est utilisée à titre d’illustration. Or, le principe même du carrousel est de fusionner le texte et l’image. Autant dire que si on conserve le format du carrousel pour appuyer son propos, celui-ci risque d’être noyé par défaut d’accessibilité. J’ai vu passer certains posts qui utilisent les carrousels et qui, dans le corps du texte, donnent la description de ce carrousel image par image. La démarche est clairement inclusive et accessible. Besoin d’aide pour votre association ? Parlons-en ensemble ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve un rendez-vous découverte