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Segmentez vos contacts : une clé pour des newsletters plus efficaces

Une personne travaille à la saisie de fiches de contact sur un ordinateur portable

Dans la stratégie de communication associative, les newsletters – ou infolettres – sont un excellent canal pour informer, mobiliser et fidéliser. Mais si tous vos contacts reçoivent le même message, votre communication risque de perdre en efficacité. La bonne nouvelle, c’est qu’il n’est pas nécessaire de produire des contenus différents à chaque fois. Segmenter ne signifie pas tout refaire mais plutôt mieux adapter ce qui existe déjà. Petit tour d’horizon pour expliquer en quoi consiste la segmentation, ce qu’elle apporte à votre association et surtout comment envisager de la mettre en oeuvre dans votre structure. Sommaire Segmenter, c’est quoi exactement ? Pourquoi segmenter vos contacts Cartographier vos destinataires : pourquoi et comment faire Adapter le ton et le contenu selon les destinataires Mettre en œuvre : des solutions simples et efficaces Pour démarrer : définir vos personas En résumé  Segmenter, c’est quoi exactement ? Segmenter, c’est organiser vos contacts en sous-groupes homogènes selon des critères simples : le lien avec votre association, les attentes, la disponibilité, la fréquence de participation, etc. Cela vous permet d’adresser à chaque personne un message plus pertinent, plus clair, plus adapté. Il ne s’agit pas de calquer un modèle de marketing issu du secteur marchand. Il s’agit de s’en inspirer pour optimiser sa communication associative. Tout en respectant les personnes qui ont fait confiance à l’association en lui laissant leurs coordonnées… Pourquoi segmenter vos contacts ? Pour ne pas noyer les informations clés dans une newsletter trop dense Pour envoyer le bon message, au bon moment, à la bonne personne Pour entretenir des liens de qualité avec vos différents cercles : bénévoles, partenaires, donatrices et donateurs, membres…. Une info logistique pour les bénévoles n’a pas forcément sa place dans le message adressé à un•e sympathisant•e. Et inversement. Cartographier vos destinataires : pourquoi et comment faire Avant de segmenter, il faut avoir une idée claire de qui reçoit quoi. Commencez par établir une cartographie simple de vos contacts. Cette cartographie reprendra : La nature de vos contacts Vous allez catégoriser les personnes qui sont dans votre liste de contacts selon leurs interactions avec votre association. Typiquement, on distinguera à minima : vos adhérentes et adhérents vos bénévoles en activité vos partenaires opérationnels et financiers vos soutiens ponctuels comme des donatrices et donateurs vos anciens membres et bénévoles… Selon le périmètre d’intervention, d’autres types de contacts pourront apparaître. Ainsi, une association de formation qui fait appel à des freelances pour assurer certaines interventions aura tout intérêt à les distinguer dans une rubrique « prestataires » La nature des informations Posez-vous la questions des informations que vous cherchez à transmettre à ces contacts. Mieux, demandez-vous la finalité de vos envois. En clair, pour quoi faire ? Et s’il y a une question à se poser avant d’envoyer un message, que ce soit sous forme de newsletter ou de post sur les réseaux sociaux, c’est de s’interroger sur ce qui restera dans l’esprit de votre lectrice ou de votre lecteur une fois le message lu… Les moyens de diffusion et de communication La newsletter n’est qu’un des canaux de votre communication. Donc, il est utile de savoir quels sont les canaux que votre audience utilise le plus pour vous lire. Et surtout pour interagir, c’est-à-dire vous répondre et vous interpeler.  Mon conseil : Même si ce travail de cartographie paraît fastidieux, il vous fera gagner beaucoup de temps une fois qu’il sera en place. Et pour éviter d’avoir à revenir sur cette étape, dans vos questionnaires de contact, pensez à prévoir un champ pour cette qualification. Adapter le ton et le contenu selon les destinataires Même si le fond reste le même, la forme compte : un bénévole appréciera un ton chaleureux, des remerciements explicites, des infos concrètes et immédiates un partenaire attendra une posture plus professionnelle, une mise en contexte, des résultats chiffrés ou des perspectives une donatrice ou un donateur souhaitera comprendre l’impact de son geste, savoir à quoi ont servi ses contributions, être remercié•e personnellement. Chaque profil a des attentes spécifiques : à vous de les percevoir pour que votre message soit bien perçu et bien reçu. Une fois cette posture adoptée, reste à la traduire dans vos outils quotidiens. Mettre en œuvre : des solutions simples et efficaces Vous n’avez pas besoin d’un logiciel complexe pour commencer à segmenter. Tout dépend du volume des contacts que vous avez. Mon premier conseil est de choisir l’outil non pas en fonction de ce que l’on peut vous recommander mais en fonction de vos besoins et des compétences et appétences de vos bénévoles pour le numérique. Ainsi, un tableur peut très bien suffire quand votre association démarre et n’a que quelques centaines de contacts.  La pile d’outils la plus simple est toujours la plus efficace : une base de données (vos contacts) sous forme de tableau avec des colonnes pour la segmentation. Attention à tout centraliser. Rien de pire que des tableaux distincts pour d’un côté les membres, de l’autre les bénévoles et un troisième pour les autres… C’est l’enfer à gérer quand les bénévoles adhèrent aussi à l’association ! un logiciel d’envoi de mails en nombre pour créer des modèles de newsletters (avec des variables) et gérer les listes d’envoi Pour le contenu, je vous recommande d’écrire un texte de base. A vous ensuite d’ajuster l’objet, l’introduction, l’appel à l’action… selon le profil des destinataires. Un seul mot d’ordre pour gagner du temps et éviter de repartir d’une page blanche pour chaque message : recyclez ! La bonne pratique La plupart des logiciels d’envoi de mails disposent nativement de fonctionnalités pour mesurer l’impact de votre message. Ne vous privez pas d’aller mesurer les retours : taux d’ouverture, clics, réponses. Et aussi voir les messages qui n’ont pas trouvé leurs destinataires parce que l’adresse n’est plus valide. Cela permet de nettoyer votre liste de contacts et d’améliorer la déliverabilité.  Pour démarrer : définir vos personas Un persona associatif est une représentation semi-fictive d’un•e bénéficiaire, membre, donateur ou partenaire type d’une association, construite à partir de données réelles (enquêtes, entretiens, … Lire la suite

La charte éthique : pourquoi et comment en créer une dans votre association

Un groupe de réflexion

Dans un contexte de défiance généralisée, d’exigence de transparence et d’engagement militant plus scruté que jamais, les associations ne peuvent plus faire l’impasse sur un cadre éthique clair. Beaucoup d’associations défendent des valeurs fortes mais n’ont jamais pris le temps de les formaliser. D’autres ont rédigé une charte sans vraie consultation ou simplement copié celle d’une autre structure. Quand elles n’ont pas fait appel à une intelligence artificielle générative pour l’écrire à leur place. Résultat : des documents dénués de toute substance, qui ne remplissent pas leur rôle d’outil d’engagement. Alors que bien construite, la charte éthique est un levier puissant de cohésion, de responsabilité et de crédibilité. Sommaire Pourquoi votre association a besoin d’une charte éthique Ce qu’il faut éviter : la charte bricolée ou copiée-collée Pourquoi se faire accompagner dans la création de votre charte Les étapes clés pour réussir votre charte éthique Pourquoi votre association a besoin d’une charte éthique La charte éthique sert à : Donner de la crédibilité à vos engagements, auprès de vos membres comme de vos partenaires. Poser le cadre pour les personnes bénéficiaires  Prévenir les tensions internes, en clarifiant les comportements attendus et les valeurs communes. Faciliter l’intégration des nouveaux bénévoles, en posant un cadre clair. Limiter les risques juridiques, en anticipant certains conflits ou litiges. Renforcer la cohérence de votre projet, en alignant discours, actions et décisions. C’est un document qui doit être conçu avec soin pour accompagner durablement votre développement. Comme tout document de structuration, la charte éthique est amenée à évoluer en même temps que l’association.  Ce qu’il faut éviter : la charte bricolée ou copiée-collée Nombre d’associations commencent par télécharger un modèle trouvé en ligne. Le problème ? Ces chartes génériques ne correspondent ni à votre contexte, ni à vos enjeux spécifiques. Le copier-coller donne une impression de sérieux… jusqu’à ce qu’on vous demande d’en appliquer les termes. Les chartes mal construites présentent plusieurs risques : des formulations juridiques floues ou inapplicables, des valeurs proclamées mais non incarnées, qui fragilisent la légitimité de votre structure, une absence d’appropriation collective, qui relègue le document au fond d’un classeur. Créer une charte éthique n’est pas un simple exercice de communication. C’est un travail de fond sur l’identité et le fonctionnement de votre association.   Pourquoi se faire accompagner dans la création de votre charte Faire appel à un•e professionnel•le vous permet : de bénéficier d’une animation neutre, qui aide chacune et chacun à exprimer sa vision sans crisper le débat, d’utiliser des outils participatifs adaptés pour faire émerger les valeurs partagées, de vous appuyer sur l’expérience d’autres structures ayant mené ce travail avec succès. L’objectif n’est pas d’imposer une vision de l’éthique mais de co-construire un référentiel commun, réaliste et mobilisateur.   Les étapes clés pour réussir votre charte éthique Faire un diagnostic éthique : quelles sont les valeurs réellement vécues dans l’association ? Impliquer l’ensemble des parties prenantes : membres, bénévoles, salarié·es, bénéficiaires… Rédiger avec clarté et justesse, en choisissant le bon équilibre entre principes et engagements concrets. Déployer la charte : la faire connaître, l’intégrer dans les processus de décision et l’utiliser en cas de conflit. Prévoir une mise à jour régulière, pour qu’elle reste en phase avec l’évolution de votre structure. Ce processus peut s’étaler sur quelques semaines ou plusieurs mois, selon la taille de l’association, son fonctionnement démocratique ou ses enjeux spécifiques. Ce travail peut prendre du temps, mais il est structurant. Et il peut aussi être source de fierté collective.   Formaliser l’éthique n’est pas un luxe C’est un investissement stratégique pour l’avenir de votre projet. Ne le reportez pas à « quand on aura le temps » : c’est maintenant, dans les périodes calmes ou charnières, que vous pouvez poser des bases solides.   Bonus 📥 Téléchargez gratuitement le guide « Créer une charte éthique associative : les 5 étapes essentielles » pour engager la démarche avec méthode. Nota Bene Cet article ne constitue pas un conseil juridique. Il propose un éclairage organisationnel et stratégique sur les bonnes pratiques de formalisation d’une charte éthique. Si vous avez besoin d’aide pour travailler votre charte éthique, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve mon rendez-vous découverte

Quiz & Tests – Participez à mon étude de marché

Un personnage féminin aux cheveux violets bouclés montre un quiz sur un écran d'ordinateur. Image générée par IA

J’ai besoin de vous : participez à mon étude de marché sur les quiz et tests interactifs pour associations et petites structures Vous le savez, je consacre une bonne partie de mon énergie à accompagner les associations dans leurs projets numériques, avec des solutions simples, efficaces et surtout à moindre coût. Depuis plusieurs mois, je travaille sur une nouvelle offre pour les collectifs, les petites structures de l’ESS, les entrepreneures et les freelances. L’idée est de vous aider à construire et automatiser votre prospection grâce aux quiz et tests interactifs. Des outils qui vous permettent d’augmenter votre impact ou de qualifier vos prospects, partager votre expertise de façon ludique et surtout gagner du temps. Mais avant de lancer cette offre, il me faut comprendre précisément vos besoins, vos attentes, vos contraintes. C’est pourquoi j’ai préparé un court questionnaire (moins de 5 minutes), facile à remplir, qui va m’aider à affiner cette future formation, qu’elle soit en autonomie ou en accompagnement. Pourquoi participer ? c’est l’occasion pour vous de réfléchir à vos besoins réels en matière de prospection et communication numérique vous contribuez à façonner une offre pensée pour vous, avec vous vous pouvez gagner 10 % de remise sur la formule de votre choix si l’offre voit le jour et cerise sur le gâteau : si la formation en autonomie rencontre votre intérêt, vous pourrez être parmi les premiers à la tester en version bêta à tarif réduit Comment ça marche ? Le questionnaire est simple, sans rédaction et propose uniquement des choix multiples. Il couvre vos usages actuels, vos freins, vos préférences de formats et vos budgets. Toutes vos réponses restent confidentielles, dans le respect de la RGPD. La touche Is@ vous Zed J’ai conçu cette étude de marché en utilisant moi-même les outils que je propose : Fillout pour le questionnaire et les automatisations, Notion pour la gestion des contacts et ChatGPT pour m’aider à cibler et valider les questions. Autrement dit : vous participez aussi à un test grandeur nature des solutions numériques adaptées aux petites structures ! https://youtube.com/shorts/uU9mGgwSLSs C’est par ici que ça se passe : N’hésitez pas à me faire part de vos retours par courriel à isabelle@isavouszed.fr Et surtout, n’hésitez pas à partager largement ce questionnaire autour de vous, auprès des associations, collectifs, freelances et petites structures qui pourraient être intéressés. Un grand merci d’avance !

Faut-il tester les outils numériques avant de les adopter dans votre association ?

Sur un fond noir, des chiffres 1 et 0 en bleu électrique emplissent l'image

Posée comme cela, la question semble appeler une réponse simple : “Bah oui !” Ce qui est frappé au coin du bon sens n’est pas toujours évident quand on agit dans l’urgence pour répondre à un besoin impératif et qui ne saurait souffrir aucun délai… Ce qui arrive plus souvent qu’on ne le pense dans la vie d’une association. Mais choisir un nouvel outil numérique n’est pas un acte anodin. Ce choix va engager non seulement des moyens financiers mais aussi du temps et surtout demander la mobilisation des équipes. Alors, la tentation est grande de se laisser séduire par des solutions qui, en démonstration, paraissent correspondre en tout point aux fonctionnalités attendues. Mais entre la démonstration et la réalité de l’utilisation quotidienne, de sérieux écueils risquent de se révéler. Petit tour d’horizon… Sommaire Pourquoi tester avant de s’engager Les pièges les plus fréquents Une expérience de terrain Passez à l’action, faites le test ! 1. Pourquoi tester avant de s’engager Tester un outil numérique, ce n’est pas un luxe, c’est un impératif. Si la société qui vend l’outil est réticente à vous proposer un temps d’essai gratuit, ce n’est pas très bon signe pour la suite… Systématiquement, mettez ce temps à profit pour : ✅ Identifier si la solution répond vraiment à vos besoins réels, pas seulement à la démonstration que vous avez vue (ou aux avis que vous avez lus) ✅ Vérifier qu’elle s’intègre dans votre fonctionnement quotidien et avec les outils déjà en place ✅ Impliquer les personnes qui l’utiliseront : salarié·es, alternant·es, bénévoles. Imposer un outil numérique aux équipes ne présage pas d’une totale réussite ✅ Anticiper les coûts cachés : formations, maintenance, coût des nouvelles versions… 2. Les pièges les plus fréquents Le monde associatif n’échappe pas aux effets de mode, surtout quand il est question d’outils numériques. Ces erreurs ne sont pas le signe d’un manque de compétences : elles traduisent surtout l’urgence dans laquelle les associations doivent parfois décider. Petit florilège des erreurs les plus courantes : Confondre besoin et envie Exemple : « On a besoin d’un CRM ». Si votre liste de contacts contient 50 membres et 10 bénévoles, non, vous n’avez pas besoin d’un CRM. Vous avez besoin d’une base de données bien pensée. Point. Penser qu’un outil résoudra des problèmes organisationnels Si votre fonctionnement n’est pas structuré avec des personnes en charge de tâches bien définies, aucun logiciel ne pourra venir à votre rescousse. Sous-estimer le temps de prise en main Un outil n’est utile que si tout le monde sait s’en servir et si personne ne rechigne à s’en servir. Négliger la compatibilité avec les outils déjà en place Vos outils numériques ne dialoguent pas entre eux ? Dommage ! Vous pensiez gagner du temps, vous allez en perdre plus avec des copier-coller fastidieux entre votre CRM et votre logiciel d’envoi de mails. Et l’erreur vous guette au tournant ! 3. Une expérience de terrain Lorsque je travaillais comme salariée d’une association, il a été décidé de remplacer la gestion des contacts depuis les 4 fichiers gérés sur Excel par une solution intégrant à la fois un CRM et un outil d’envoi en nombre pour nos mailings et autres newsletters. Pendant environ deux ans, tout a superbement bien fonctionné. Nous avions mis en place des automatisations pour les relances de cotisation, les listes de contact pour l’envoi de la newsletter se mettaient à jour sans action de notre part… Puis le fournisseur a décidé de séparer la solution en deux produits, facturés à part. Le coût de l’outil d’envoi en nombre a tellement explosé que nous avons dû chercher une alternative, faute de budget. Sans personne en interne capable d’imaginer un plan B ni de configurer une passerelle, nous avons fini par souscrire un abonnement sur une autre plateforme et à faire des copier-coller chaque mois pour envoyer la newsletter. Quant aux relances pour les cotisations, nous les avons faites à la main… Ce que j’ai retenu : ne pas dépendre d’un seul outil pour les tâches les plus critiques ne pas choisir un outil tout-en-un sans s’interroger de sa possibilité de dialoguer avec d’autres outils négocier d’entrée de jeu un tarif solidaire quand la gratuité “spéciale associations” n’existe pas 4. Passez à l’action… faites le test ! Avant de sortir la carte bleue et d’engager votre association, prenez le temps de passer en revue quelques points essentiels. Je vous propose un test gratuit : 10 questions Un score immédiat Des recommandations Une synthèse par mail avec des conseils personnalisés si vous indiquez votre adresse (ce n’est pas obligatoire) En résumé : pourquoi prendre le temps de tester ? Faire ce point avant de vous lancer, c’est : Choisir un outil qui colle vraiment à vos habitudes de travail Éviter de payer pour des services que vous n’utiliserez pas Gagner du temps au quotidien grâce à des outils qui fonctionnent bien ensemble Impliquer les personnes qui vont l’utiliser pour qu’elles se sentent à l’aise Mettre toutes les chances de votre côté pour un démarrage simple et efficace Un peu de préparation aujourd’hui, c’est beaucoup plus de tranquillité demain. FAQ – Les questions que l’on me pose souvent Combien de temps faut-il prévoir pour tester un outil ? Comptez au minimum 2 à 3 semaines pour une vraie phase d’essai en conditions réelles si vous avez une équipe permanente.  Si votre association ne travaille qu’avec des bénévoles, prévoyez une période de prise en main d’un mois à un mois et demi. Est-ce utile si notre association n’est pas très “digitale” ? Ce n’est pas seulement utile, c’est indispensable de prendre le temps de tester l’outil et de voir s’il convient à vos équipes. Est-ce que les éditeurs acceptent de fournir un accès test ? Il existe de plus en plus de logiciels disponibles en version gratuite ou en freemium, c’est-à-dire avec les fonctionnalités de base gratuites et les fonctionnalités avancées payantes. Si ce n’est pas le cas, demandez ! Cela peut être un critère de choix décisif. Quand impliquer les équipes ? … Lire la suite

Faites le point sur votre gouvernance associative en 10 questions

Réunion de travail avec une équipe féminine

Sommaire Introduction Évaluez votre gouvernance en 10 questions Comprendre vos résultats Jouez collectif : faites le test en équipe Renforcer votre gouvernance Exemples concrets de transformation Ressources et outils pratiques FAQ Conclusion et prochaines étapes Pour beaucoup d’associations, le terme même de gouvernance n’entre pas dans leur vocabulaire. Sans juger de la pertinence de leur positionnement sur ce sujet, il me semble plus simple de parler de gouvernance pour désigner à la fois les organes dirigeants – bureau et conseil d’administration – et la manière interne de fonctionner – structuration et organisation. La gouvernance, c’est la manière dont une association est dirigée et organisée pour prendre des décisions, répartir les responsabilités et assurer le bon fonctionnement collectif.Elle regroupe les règles, les rôles et les pratiques qui permettent à l’association de rester fidèle à son projet tout en avançant efficacement. Une fois ce cadre posé, on voit bien que la gouvernance n’est pas un sujet hors sol ou accessoire. Il y va de la stabilité, de la crédibilité et l’engagement au sein de votre association. Il n’est hélas pas rare de voir des projets mis à mal par un fonctionnement interne bancal faute d’une gouvernance pensée et structurée.  Dans cet article, je vous propose : un test rapide en 10 questions, des conseils concrets adaptés à vos résultats, des exemples vécus, et des ressources pratiques pour renforcer la solidité de votre gouvernance. 2. Évaluez votre gouvernance en 10 questions Prenez quelques minutes pour faire le point de manière objective. Ce test est un point de départ, pas un jugement. 👉 Je télécharge le test en format PDF Comment noter ? Oui : 3 points Partiellement : 2 points Non : 1 point Nos statuts sont clairs et respectés Les finances sont suivies avec transparence et accessibles aux membres du conseil d’administration Les décisions sont prises de manière collective et fluide Les rôles et responsabilités des administratrices et administrateurs sont bien définis Le conseil d’administration se renouvelle régulièrement Les bénévoles et adhérent•es sont engagé•es et impliqué•es La communication interne est fluide et efficace Nos réunions sont productives et suivies d’actions concrètes Nous avons une vision claire et une stratégie à moyen et long terme Nous avons déjà réalisé un audit interne ou externe de notre gouvernance NOUVEAU ! Pas de papier ? Pas de crayon ? Pas de souci ! Faites le test directement en ligne.  3. Comprendre vos résultats Additionnez votre score total : 25 à 30 pointsVotre gouvernance est solide. Continuez à cultiver cette dynamique positive. 15 à 24 pointsCertains aspects méritent une attention particulière. Prenez le temps d’identifier vos priorités. 10 à 14 pointsPlusieurs signaux d’alerte. Il est important d’agir rapidement pour prévenir des blocages plus profonds. Moins de 10 pointsVotre gouvernance est en difficulté. Un accompagnement structuré devient prioritaire. 4. Jouez collectif : faites le test en équipe Bon à savoirCe test est encore plus instructif si vous le proposez individuellement à tous les membres de votre bureau ou de votre conseil d’administration. Comparez les scores.Si vous constatez un écart de plus de 10 points entre le résultat le plus élevé et le plus bas, cela indique un décalage de perception sur le fonctionnement de l’association. Ces écarts ne sont pas anodins. Ils traduisent souvent : un manque de clarté sur les rôles, une communication incomplète, ou des tensions implicites. Mon conseilAvant de vouloir “corriger” immédiatement tel ou tel aspect, prenez un temps d’échange collectif. Ce diagnostic partagé peut servir de base à une discussion apaisée sur ce que chacune et chacun attend de la gouvernance. 5. Renforcer votre gouvernance Que vous soyez en phase de consolidation ou face à des difficultés majeures, voici des pistes concrètes pour agir. 5.1 Clarifier la gouvernance Revisitez les statuts et règlement intérieur pour les adapter à vos réalités actuelles Définissez précisément les rôles des administratrices et administrateurs, des membres du bureau et des commissions ou pôles de pilotage (le cas échéant) Documentez les processus essentiels : prise de décision, suivi budgétaire, gestion des conflits… Bon à savoirUne gouvernance mal définie entretient la méfiance et finit par épuiser celles et ceux qui portent l’association. 5.2 Renforcer la transparence financière Mettez en place un suivi budgétaire partagé et compréhensible Organisez des points financiers réguliers accessibles à toutes les administratrices et tous les administrateurs Formez les membres du bureau aux notions financières de base 5.3 Favoriser la participation Préparez la relève par une passation progressive des responsabilités  Créez des commissions thématiques pour optimiser les compétences Instaurez des processus de décision inclusifs 5.4 Améliorer la communication interne Structurez vos réunions : un ordre du jour clair et partagé en amont, des comptes-rendus systématiques Mettez en place un outil collaboratif adapté comme Notion pour le pilotage de projet ou Slack pour la messagerie instantanée Encouragez une culture du compte-rendu synthétique et de l’écoute mutuelle Mon conseilCommencez par définir un seul canal prioritaire – par exemple un espace centralisé pour vos documents – avant de multiplier les outils. 5.5 Accompagner les dirigeant•es Proposez des formations collectives  Organisez un audit externe pour identifier les points de blocage Au sein de collectifs ou de fédérations, échangez avec d’autres associations confrontées aux mêmes enjeux 6. Exemples concrets de transformation L’association SEP’Avenir : préparer l’avenirEn 2023, l’association SEP’Avenir a fait appel à mes services pour auditer son fonctionnement. L’association étant en pleine expansion et porteuse de nombreux projets d’envergure, elle avait besoin de structuration pour passer à l’étape supérieure et assurer la pérennité du projet associatif. Mes recommandations ont porté sur  Une modélisation du fonctionnement associatif – process, organigramme, charte, manuel de procédures… – pour sécuriser l’administratif et pouvoir éventuellement l’externaliser ou le professionnaliser en interne La mise en place d’une politique de bénévolat et la montée en compétences des bénévoles en charge des fonctions essentielles Ces recommandations ont permis à la présidente-fondatrice de passer la main à une nouvelle équipe lors de l’assemblée générale suivante. Le Parlement des Écrivaines Francophones : clarification structurelleCréée comme un collectif regroupant des autrices écrivant en français, l’association n’a pas su amorcer son virage structurel lorsqu’elle est devenue organisation sans but lucratif. … Lire la suite