Is@ vous Zed

Comment être visible sur Internet – Ep. 2 : le blog

Un écran d'ordinateur portable recouvert de post it

Comment publier du contenu long quand on n’a pas de site internet ? Comment s’affranchir des algorithmes des réseaux sociaux ? Dans la série des astuces pour rendre visible son association en ligne, focus aujourd’hui sur l’utilisation d’un blog externe.   Qu’est-ce qu’un blog externe ? A la différence du blog hébergé sur un site internet dédié géré par votre association et qui regroupe les articles que vous publiez régulièrement sur vos activités et actualités, le blog externe est hébergé par un tiers. Ce tiers gère l’infrastructure ainsi que le référencement de votre contenu. Un blog externe pour quoi faire ? Etre visible C’est le but premier de l’exercice : avoir une visibilité dans l’espace digital. Une association, par définition, est une communauté. Donc avec un blog externe hébergé sur un support portant des valeurs fortes, votre association va s’inscrire dans une démarche de nature éthique. Partager son projet associatif Une page de présentation, c’est une URL. A défaut de pouvoir renseigner l’adresse de votre propre site, vous pouvez renvoyer vers la page d’accueil de votre blog. Partager ses actions Votre association est active ? Faites de votre blog la vitrine de vos activités et de votre actualité en publiant des articles régulièrement. Le blog vient en complément des publications faites sur les réseaux sociaux dont la durée de vie est éphémère. Choisir son blog externe Choisissez votre blog externe selon votre positionnement Votre association est une structure de l’Economie Sociale et Solidaire, une structure à impact. Elle est porteuse de valeurs. Il va de soi que le choix de l’hébergement sera aligné avec ces valeurs.  Choisissez votre blog externe selon votre stratégie éditoriale L’objectif premier du blog externe est de donner de la visibilité à votre association dans l’espace numérique. Encore une fois, il y a visibilité et visibilité : visibilité orientée communication visibilité orientée financements L’une n’excluant pas l’autre…   Quelques conseils Peaufinez votre présentation Si vous avez créé votre page LinkedIn, vous avez déjà les éléments de base : historique, vision et valeurs, missions et actions. Reprenez les éléments visuels avec votre logo et les couleurs de votre charte graphique. Si besoin, adaptez votre bannière pour qu’elle corresponde aux critères de publication du blog. Pensez stratégie de communication plutôt que publications On l’a déjà vu dans l’article précédent, les actions de communication des associations sont souvent dans la gestion du temps et des priorités la variable d’ajustement. Inscrivez donc l’animation de votre blog dans votre stratégie globale de communication. Inscrivez-la dans vos process qui vont encadrer le Qui – Quoi – Quand et ce que cela va apporter à l’association en termes de visibilité (indicateurs). Ciblez votre public L’audience à laquelle vous vous adressez sur votre blog n’est pas la même que celle à laquelle vous vous adressez sur votre page LinkedIn.  Travaillez vos thématiques Votre association est forte d’une expertise, que ce soit celle du plaidoyer ou celle du terrain. Choisissez les axes forts de votre communication et déclinez-les. Optimisez vos contenus en les recyclant : autre format, autre public, autre support, même thématique Et sinon, que choisir ?  Plusieurs plateformes existent pour publier un blog externe. Je partagerai mon expérience sur le blog que j’ai utilisé dans ma précédente expérience associative : Carenews Le média des acteurs de l’engagement propose aux associations de créer gratuitement un blog sur son site. L’avantage pour les associations est de s’inscrire dans un écosystème orienté communication et permettant de synthétiser en un seul espace : une présentation de l’association avec son logo et une courte présentation des liens pour contacter directement l’association l’historique des publications des liens vers les mécènes soutenant l’association et présents dans l’écosystème Carenews. Ce blog est assez simple à prendre en main quand on a l’habitude de publier en ligne. Pour information, ce contenu n’est pas soutenu par le média Carenews. Si vous avez besoin d’aide pour penser votre stratégie de communication, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve un rendez-vous découverte

Comment être visible sur Internet – Ep. 1 : la page Pro LinkedIn

Logo LinkedIn

Dans la série des astuces pour rendre visible son association en ligne, focus aujourd’hui sur LinkedIn, le réseau social professionnel. Comme le rappelle Juliette Cadot dans son infolettre, LinkedIn est le réseau social considéré dans l’opinion publique comme le plus fiable, parmi tous. Une asso sur LinkedIn ? Le but lucratif ne fait pas la structure professionnelle. L’association relève du champ de l’Economie Sociale et Solidaire ou ESS. Donc, oui, les associations ont toute leur place sur ce réseau social à vocation professionnelle. En tant qu’organisme, l’association est au cœur d’un écosystème qui regroupe : des bénévoles impliqué•es dans sa gouvernance et dans le pilotage de ses actions ainsi que des anciennes et anciens bénévoles des salarié•es en poste ou ayant quitté la structure des partenaires financiers des partenaires organisationnels des adhérente•s et adhérents… Et bon nombre de ces personnes sont elles aussi sur LinkedIn. Pourquoi une association a tout intérêt à créer sa page Pro sur LinkedIn Il convient de penser LinkedIn non plus comme un réseau social mais comme un moteur de recherche. Les pratiques de recherche de l’information ont évolué. Désormais, bon nombre d’internautes vont supprimer dans leur process de recherche une étape jugée inutile. Pourquoi taper dans la barre de recherche de Google “réparer sa chasse d’eau” puis ensuite choisir une vidéo explicative quand on peut directement chercher dans YouTube “réparer sa chasse d’eau” ? C’est le même phénomène qui est à l’œuvre avec LinkedIn : celui de la pertinence et donc du gain de temps. Pour preuve, en utilisant la fonction “Recherche” dans LinkedIn, les résultats peuvent être filtrés selon plusieurs critères : posts personnes entreprises groupes emplois produits services événements cours écoles Et pour certains critères, la recherche peut être affinée par des filtres et des sous-catégories voire par mots-clés. Le paradigme a changé : LinkedIn est un moteur de recherche et une plateforme de contenu. Une page pour quoi faire ? Etre visible C’est le but premier de l’exercice : avoir une visibilité dans l’espace digital sur une plateforme adaptée à votre positionnement. Une association, par définition, est une communauté. Donc avec une page pro, votre association va démontrer qu’elle fédère autour de sa vision des soutiens émanant tant de particuliers que d’autres structures et qu’elle fédère également sur ses projets des personnes impliquées à des degrés divers. Partager son projet associatif Une rubrique est entièrement dédiée à la présentation de votre structure. “A propos” offre un espace à la fois très factuel pour alimenter les rubriques de recherche et un espace rédactionnel pour présenter l’historique de l’association, ses visions, missions et valeurs. Partager ses actions Votre association est active ? Faites de votre page LinkedIn la vitrine de vos activités et de votre actualité en publiant des posts régulièrement. Quelques conseils Construire une page LinkedIn se pense en amont Avant de vous lancer dans sa création, regroupez tous les éléments qui vous seront utiles comme les informations administratives. Si vous n’avez pas encore rédigé l’historique de votre structure, c’est l’occasion rêvée de prendre le temps de le faire ! Pensez également à l’aspect visuel : logo et bannière sont votre signature. Une bannière doit être pensée comme un élément primordial d’identification visuelle. Une page LinkedIn ne vit pas seule : elle s’inscrit dans une stratégie de communication. Le logo de votre association, les couleurs de votre charte graphique, votre devise seront déclinés sur tous les supports, constituant votre image de marque. Animer une page LinkedIn est une mission Trop souvent, les actions de communication des associations passent à l’as, faute de temps. C’est la variable d’ajustement, celle qui saute, celle que l’on supprime quitte ensuite à avoir des remords et à publier ensuite en masse pendant un temps restreint. Or, la page LinkedIn d’une association entre dans sa stratégie de communication. Son animation doit être pensée avec la mise en place de process : Qui publie ? Que publie-t-on ? Pour qui publie-t-on ? Quand publie-t-on ? Quels sont nos indicateurs ?   Pourquoi LinkedIn plutôt qu’un autre réseau ? La question n’est pas tant l’exclusivité que l’ordre de priorité. En choisissant de se positionner sur LinkedIn, une association va chercher à asseoir sa légitimité et son expertise auprès de deux types de cibles : ses financeurs actifs ou en devenir ses collaboratrices et collaborateurs : salarié•es, bénévoles, alternant•es, stagiaires, volontaires… Libre à l’association ensuite de décliner ses messages selon ses audiences sur d’autres médias sociaux. Le conseil en plus Une fois votre page entreprise créée, il est possible de créer une page vitrine. Celle-ci fonctionne comme une sous-page de votre compte professionnel. Elle permettra de : mettre en avant une action spécifique de votre association faire un focus sur votre activité phare lister les implantations autres que le siège social ou le local associatif principal… Chaque page vitrine aura sa propre URL, permettant ainsi de renvoyer directement sur la page concernée.  Si vous avez besoin d’aide pour penser votre stratégie de communication, un seul réflexe : prenez rendez-vous ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve un rendez-vous découverte

Asso : soyez visibles sur le Net

Outils digitaux et fournitures

Penser sa visibilité associative en ligne sans dépenser un sou ou presque… Tel est le défi que je vais tenter de relever à partir d’aujourd’hui. J’inaugure une série d’articles pour accompagner les associations dans leur stratégie avec des conseils pratico-pratiques : les z’astuces d’Is@ vous Zed ! Au début de l’histoire Vite, vite, Isa, on a besoin d’un site pour trouver des sous ! Le “on” en question, c’est une jeune association, créée il y a quelques mois à peine par deux de mes amies. Et elles ont eu le magnifique réflexe de faire appel à mon expertise, ce dont je les remercie grandement. Mais avant d’intervenir, j’ai cherché à comprendre le POURQUOI de leur demande. Pourquoi leur association avait-elle BESOIN d’un site ? Et pourquoi précisément d’un SITE ? Penser le besoin En tant que consultante, je m’appuie sur l’approche du design thinking pour mener à bien mes missions. Le design thinking met l’utilisatrice (ou l’utilisateur) au centre du processus de création de la solution adéquate. L’idée est de réfléchir de manière créative pour répondre aux problèmes exprimés. Or, il se trouve que derrière le besoin exprimé se cache le besoin réel, le véritable caillou dans la chaussure. Entendre le besoin Ce dont mes amies ont besoin pour leur association, ce n’est pas d’un site pour aller demander des financements. Ce dont elles ont besoin, c’est que leur association soit visible sur le web. C’est que leur projet associatif, leur mission, leur vision, leurs valeurs soient facilement accessibles en ligne. C’est que leur actualité et leurs actions puissent être trouvées dans l’espace digital. Dans leur demande, elles ont confondu l’OUTIL et le BESOIN. Quels outils pour être visible sur Internet ? Car, au-delà du site internet ou de la landing page, une association peut être visible de manière efficace et gratuite via : une page professionnelle LinkedIn un blog externe comme celui de Carenews un compte HelloAsso une présence sur les différents réseaux sociaux des plateformes d’engagement solidaire comme Wenabi,  Vendredi ou Day-One une fiche d’entreprise Google (anciennement Google my Business) Au cours des prochaines semaines, je vais explorer ces différentes pistes afin de mettre en avant comment et pourquoi s’emparer de ces espaces numériques quand on est une association. Besoin d’aide pour votre association ? Parlons-en ensemble ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve un rendez-vous découverte

Accessibilité numérique #1 : LinkedIn

Une femme avec des prothèses de bras devant son ordinateur portable

Le 11 février 2005, la France s’est dotée d’une loi « pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées ». Cette loi met en avant une obligation d’accessibilité de tous les espaces afin de favoriser la participation à la vie sociale et citoyenne des quelques 12 millions de personnes porteuses de handicap en France. Ainsi, l’espace numérique doit être accessible aux personnes en situation de handicap et plus particulièrement aux personnes avec des besoins spécifiques. Inutile de dire que nous en sommes bien loin. Aujourd’hui, j’inaugure une série d’articles qui seront consacrés à l’accessibilité numérique et plus particulièrement aux bonnes pratiques qui rendent les contenus en ligne accessibles aux personnes en situation de handicap. Focus du jour : LinkedIn Comme tout réseau social, LinkedIn est en perpétuelle évolution. Les publications évoluent avec de nouveaux formats et de nouvelles mises en forme. Il se trouve que ces évolutions ne sont pas toujours pensées en termes d’accessibilité. J’en veux pour preuve deux habitudes qui a mon sens viennent grever l’accessibilité du contenu pour les personnes déficientes visuelles. La mise en forme La tentation est grande de mettre en forme un texte en y ajoutant du gras ou une écriture en italique. Or, ces deux mises en forme ne sont pas natives sur LinkedIn.  Mais, comme avec tout outil numérique, un contournement est toujours possible. C’est-à-dire qu’un outil tiers est utilisé pour formater le texte.  Visuellement, italique et gras s’affichent dans la publication. En revanche, ces mises en forme sont absolument illisibles par une synthèse vocale ou un outil de lecteur d’écran. Le mieux est donc ici l’ennemi du bien. Ou plutôt le joli l’emporte sur le message. En cas de doute, certains navigateurs proposent de tester le rendu avec la fonctionnalité « Lire à haute voix cette page ».  Les carrousels Comme tout format image, le carrousel nécessite la mise en place d’une description alternative. Cette pratique de description alternative permet de rendre accessibles les images soit en les décrivant, soit en indiquant simplement que l’image est utilisée à titre d’illustration. Or, le principe même du carrousel est de fusionner le texte et l’image. Autant dire que si on conserve le format du carrousel pour appuyer son propos, celui-ci risque d’être noyé par défaut d’accessibilité. J’ai vu passer certains posts qui utilisent les carrousels et qui, dans le corps du texte, donnent la description de ce carrousel image par image. La démarche est clairement inclusive et accessible. Besoin d’aide pour votre association ? Parlons-en ensemble ! Je vous offre une heure d’échanges pour parler de vos attentes. Je réserve un rendez-vous découverte